BIFFF J10 : Le cinéma asiatique en force !
des robots karatéka, des fantômes, des putes et surtout beaucoup de délires !
Hier fut notre dernière soirée passée au BIFFF (bien oui, on va rater The Ward qui passe demain soir). Ce samedi, la programmation fut une fois de plus assez chargée. Tout d'abord pendant que nous réalisations quelques interviews (à découvrir bientôt), il était diffusé The temptation of St Tony de Veikko Ounpuu et Transfer de Damir Lukacevic (film vu par Vincent l'autre jour en salle presse, film qu'il a plutôt bien apprécié).
Arrivés à la séance de 18 heures, nous avons découvert Milocrorze de Yoshimasa Ishibashi. Film plutôt déjanté aux allures cartoonesque, dans un esprit aussi très « manga ». Ce film « ovni » est construit sous forme de 3 histoires. La première et dernière partie nous raconte les mésaventures amoureuses d'un jeune garçon dans un univers ultra coloré, la seconde partie nous amène à suivre un conseiller – déjanté - en histoire d'amour, puis enfin une ultime histoire suivant un Samouraï à la recherche de sa chérie, kidnappée et qui est devenue suite à cela une prostituée. Amusant en première partie le film possède cependant de grosses pertes de rythme et par moment on s'y ennui à mourir.
Par la suite nous avons découvert le premier film de Paco Cabezas, déjà connu du BIFFF pour avoir écrit le scénario de Sexy Killer. Le film se veut comme un film de gangsters « fun », dans un style qu'on pourrait aisément rapprocher à celui de Guy Ritchie. Si l'on passe un assez bon moment à la vision de ce Neon Flesh déjanté, il reste tout de même peu original. On tombe trop souvent dans la surenchère pour que ce dernier reste dans nos mémoires.
Bestseller de Jeong-ho Lee nous conte l'histoire d'une romancière accusée de plagiat, qui s'installe dans un bled paumé pour essayer de faire le point et se remettre à écrire. Pas de chance le lieu semble être hanté. On se croirait dans Les Autres ou L'Orphelinat, si ce n'est que la tension est beaucoup moins forte, la trame plutôt prévisible et le finish assez mou. S'il est plutôt correctement filmé et interprété, Bestseller est bien trop long et pèche par des moments trop poussifs et inutiles. A passer rapidement.
La soirée s'est terminée avec une nouvelle production japonaise, une fois de plus introduite par un Yoshihiro Nishimura, Jun Tsugita et Noboru Iguchi complètement frappés. Karate Robo Zaborgar de Noboru Iguchi se montre cette fois peu gore par rapport aux habituelles productions de la firme, mais à l'avantage d'être bien plus drôle en touchant notre fibre nostalgique post-Bioman, X-OR et autres San Ku Kaïeries. Burlesque, complètement débile, dommage que la fin tourne en longueur. Cependant pour David Q., Zaborgar est un film certes assumé mais tellement différent de notre vision européenne qu'il faut avoir du cran pour le regarder jusqu'au bout.
À noter que c'est aussi hier soir qu'il a eu lieu l'annuel et très populaire bal des vampires dont voici quelques photos d'ambiance.
Article de David Q. et Richard B.
Publié le dimanche 17 avril 2011 à 13h00
Fiches de l'encyclopédie de la science-fiction en rapport avec l'article
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Karate-Robo Zaborgar
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