BIFFF Jour 2 : un sorcier, une sorcière, un serpent blanc se retrouvent dans un abri antiatomique...
Petit compte-rendu des films vus...
Deuxième jour des festivités du BIFFF hier avec la présentation au public de cinq long-métrages fondamentalement différents. Après avoir eu l'énorme chance d'interviewer Terry Gilliam, nous nous sommes donc enfermés dans une salle obscure toute la journée. Compte-rendu des visionnages...
Interview de Terry Gilliam, hier midi, et bientôt sur Scifi-Universe !
Sennentuntschi : Curse of the Alps, film fantastique suisse, a ouvert la compétition européenne. Sans vouloir jouer avec clichés, reconnaissons quand même que le film est très... suisse... Relativement bien mis en image, assez bien interprété, basé sur une histoire classique mais quand même sympathique, le long métrage de Michael Steiner s'avère au final juste très chiant. Avec son scénario qui s'éparpille dans des passages sans intérêt, sa dramaturgie réduite à néant par la simple séquence prégénérique et (surtout) sa mise en scène sous Tranxene, Sennentuntschi ennuie plus qu'il n'effraie.
La deuxième projection a été l'excellente surprise de la journée. Premier long-métrage de Kurt Kuenne, Shuffle se trouve à mi-chemin entre Pi (de Darren Aronofsky) et Memento (de Christopher Nolan), avec, ici et là, quelques rappels du travail de David Lynch. Avouons que comme modèles, on a fait pire ! Certes, le film peine à se dégager de ses références, ne justifie pas toujours sont parti pris esthétique et ne sait pas non plus se terminer, mais ces maladresses sont totalement compensées par l'inventivité générale qui se dégage de ce premier film, présenté dans la compétition 7th Orbith.
A 20h, nous avons pu découvrir The Sorcerer and the white snake de Tony Ching. Nous attendions beaucoup du retour du réalisateur d'Histoires de fantomes chinois, autant dire que la déception a été plus rude. Moche, niais, brouillon, souvent ridicule, sous-exploitant totalement Jet Li, le film est à peine sauvé par un aspect manga totalement décomplexé qui pourra plaire aux fans de Dragon Ball, ainsi que par un rythme correctement maintenu sur 1h30. Franchement oubliable quoi...
Le public bruxellois a pu découvrir à 22h, hors compétition, The Divide de Xavier Gens. Huis-clôt post apocalyptique assez sympathique, le film avait déjà fait son petit effet dans d'autres festivals (nous l'avions vu à l'Etrange Festival en septembre 2011). Nous avons appris que le film serait distribué directement en DVD vers le mois de juin, un chemin que tendent à prendre de plus en plus ce genre de petites productions pourtant très honnêtes. La bonne nouvelle, c'est que le public pourra enfin découvrir le film... La critique de The Divide est disponible en cliquant sur ce lien.
Nous n'avons pas vu le dernier film, Zombie 108, présenté en séance de minuit. Film de mort-vivant taïwanais au pitch très classique (La capitale de Taiwan doit faire face à un virus faisant suite aux événements nucléaires du Japon. La police et l’armée sont envoyés dans les rues pour secourir quelques survivants mais, à leur arrivée, la population est déjà transformée en hordes de zombies), le film souffre malheureusement de très mauvais échos. Mais dans la salle du BIFFF, même le pire des nanars peut s'avérer fun et jouissif !
Aujourd'hui, au programme de cette troisième journée, nous allons donc découvrir le retour de Barbara Steele dans The Butterfly Room, la nouvelle production Europa Lock Out, le prétendument "nouveau Robert Pattinson" dans Truth or Dare, ainsi que Dylan Dog : Dead of Night, Beneath the darkness, City Under Siege et 205 - Room of Fear dans la Fantastic Night (si le sommeil ne nous emporte pas avant...).
Et pour finir, ci-dessous, un petit best-of des invités d'hier...
Publié le samedi 7 avril 2012 à 15h30
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