Les meilleurs films "fantastique" 2012 du STAFF
Découvrez nos chouchous de l'année 2012
Le top du Staff :
2 - Looper
3 - Le Hobbit : Un voyage inattendu
4 - Prometheus
5 - L'Odyssée de Pi
Richard B :
2012, voici une année surprenante et très intéressante. Les blockbusters très attendus, censés devenir des chefs-d'oeuvre, se sont révélés parfois en dessous des attentes placées - l'exemple le plus flagrant me concernant étant "The Dark Knight Rises", certes pas mauvais, mais n'évitant pas à plusieurs reprises le ridicule - et d'autres films ont réussi à susciter un fort intérêt là où je ne le soupçonnais pas avec des titres comme L'Odyssée de Pi, Looper, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare ou encore, Eva. 2012 a eu aussi son lot de films ultras honteux dont les premiers exemples qui me viennent à l'esprit (pourtant, je cherche à les oublier) sont Ghost Rider : L'esprit de vengeance ou Mémoires Programmées.
Reste que 2012 c'est aussi des perles qui n'ont pas encore bénéficié de sorties salles et qui ont existé auprès du public que grâce aux festivals qui sont plus que jamais essentiels pour faire remarquer quelques perles. Cette année nous avons pu ainsi découvrir des joyaux comme Résolution, Citadel, deux films réellement remarquables, ou encore Universal Soldier : Le Jour du jugement, dont on n’espérait vraiment rien et qui se manifeste comme le meilleur film de la saga, mais surtout, comme étant un objet aussi inattendu que de très bonne qualité.
1 - LE TERRITOIRE DES LOUPS
Le Territoire des loups est certainement ce que l'on peut voir de mieux en matière de « survival », interprétations aux sommets, séquences mémorables, film parfaitement immersif, une mise en scène remplie de tendresses et de brutalités, et un final coup de poing. Accrochez-vous, car durant pas loin de deux heures vous allez être pris aux tripes. Et si au passage vous avez l'opportunité de rester jusqu'à la fin du générique, vous pourrez découvrir une ultime image qui pourra lancer bien des débats.
2 - L'ODYSSÉE DE PI
Ang Lee livre une fable aussi inattendue que fascinante. Durant plus de deux heures le réalisateur taïwanais nous embarque avec Pi Patel dans une aventure intimiste, spirituelle, intelligente, d'une beauté visuelle renversante (et pour une fois la 3D est bien pensée). Comme quoi, les gros studios arrivent de temps à autres à nous surprendre avec des produits encore audacieux, du moins plus risqué qu'habituellement.
3 - LOOPER
Looper se rapproche d'un mixe ultra bandant qui se situerait entre un Terminator, une armée des 12 singes et un Akira. Digne héritier d'un cinéma plutôt ancré "années 80", le réalisateur Rian Johnson a su digérer ses référence pour offrir un véritable rafraîchissement cinématographique. Ok mec, on surveille désormais de très prêt tes prochains films !
4 - AVENGERS
Annoncé depuis longtemps, le projet Avengers se devait de mettre la barre haute, du moins au-delà de tout ce qui avait été accompli jusqu'ici, justifiant ainsi une telle rencontre. Pari amplement réussi, en particulier dans une deuxième partie élevant le film de super-héros à un niveau vraiment jamais atteint, ou pour la première fois nous les verrons réellement égaler à l’écran ce qu'ils font sur papier. Pour 2012, Avengers place la barre déjà très haute en termes de divertissement, et la concurrence aura fort à faire pour être aussi jouissif. Puis pour une fois tout n'est pas dans la bande-annonce !
5 - TED
Ted c'est ni plus ni moins le film le plus hilarant de l'année. Le nounours est une bête - à poil - de charisme et Mila Kunis est la fille la plus craquante de cette année cinématographique. Puis en bon nostalgique du kitch, comment ne pas savourer avec bonheur l'hommage à Sam J. Jones.
6 - PROMETHEUS
De toute évidence, il est très dur de porter un avis définitif sur Prometheus, le film est bien trop riche scénaristiquement et visuellement pour être considéré comme une déception mais, en même temps il faut bien reconnaître que des erreurs sont bel et bien présentes, et que certaines, très maladroites, paraissent même impardonnables. Prometheus est un film hybride ou le mauvais n'arrive pourtant jamais à faire oublier l'excellence - tout de même majoritaire - où le mémorable se bouscule avec la déception et où le génie se mêle par moment à la maladresse du novice. Pour le reste, et parce qu'on a envie de voir la suite, courrez dans les salles de cinéma, car vous verrez rarement de la science-fiction aussi adulte, aussi pure que globalement marquante.
7 - JUSQU'À CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SÉPARE
Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare ne brille non pas pour son originalité mais par son traitement à mille lieues de ce qu'on a pu voir habituellement dans le domaine. Les acteurs sont totalement à contre registre avec un Steve Carrel en mode quasiment " brave losers bien trop sérieux" et une Keira Knightley aussi frappadingue qu'attachante. Une belle surprise comme on aimerait en avoir plus souvent.
8 - L'ÉTRANGE POUVOIR DE NORMAN
Il était une fois l'histoire d'un jeune gars prénommé Norman. Le gosse assurait plutôt bien pour ce qui était de parler aux morts (Cole Sear du Sixième Sens ne faisait pas mieux). Tel un Goon en puissance, il savait garder son sang-froid alors que d'autres auraient déjà couru dans les jupettes de leurs mamans. Suivre ses aventures fut un moment aussi palpitant que riche en humour et en émotion. Mais surtout, outre d’avoir de bons goûts cinématographiques, Norman savait garder un esprit toujours ultra ouvert. Découvrir cet étrange pouvoir de Norman fut donc un réel plaisir, ce dernier - en cette même période estivale de 2012 - se montrant bien supérieur et surprenant qu'une certaine Rebelle.
9 - EVA
Eva est une "petite oeuvre" qui a tout d'une grande ! D’ailleurs, ce dernier s'offre une très belle tournée dans les festivals, en remportant même plusieurs prix. Une belle surprise et une création rafraichissante à l’avis des spectateurs – même si le sujet n’est pas jovial. Décidément, plus vivace que jamais, le cinéma espagnol ne cessera de nous étonner, osant même jouer dans la haute cour de la science-fiction.
10 - LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU
Si Le Hobbit, un voyage inattendu, tarde à démarrer et communiquer son potentiel émotionnel, le plaisir de retrouver la Terre du Milieu est bien présent et, une fois lancé, le film enchaine les morceaux de bravoure avec un final quasi anthologique, plein de beauté, de poésie et d'héroïsme. Alors, certes, l’on atteint pas le Nirvana qu'avait procuré la saga du Seigneur des anneaux, mais, depuis la trilogie, on n’avait pas vu mieux en la matière et, passés deux ou trois petites déceptions, on garde surtout le souvenir d'avoir pris son pied (velu ? ndj).
Vincent L :
2012 n'aura pas été une grande année cinématographique. Finalement, à bien y regarder, c'est plus en dehors des genres SF/Fantastique que j'ai trouvé les meilleurs films, qu'il s'agisse d'Un jour de chance d'Álex De La Iglesia, d'Argo de Ben Affleck, de Take Shelter de Jeff Nichols ou de Young Adult de Jason Reitman.
En dehors de cela, j'ai souvent oscillé entre le spectacles sympathiques mais inoffensifs (Avengers), les grosses déceptions (Prometheus, Dark Shadows) et nombre de grosses bouses honteuses (Chroniques de Tchernobyl, Total Recall - Mémoires Programmées, The Darkest Hour, La Colère des Titans). Même les films d'animation n'ont pas réussi a être un minimum convaincant, s'imposant comme des longs-métrages fainéants (Le Lorax, Les cinq légendes, Les Mondes de Ralph, Frankenweenie).
J'ai tout de même sorti un top dix de cette année 2012, mais tout juste. Si on m'avait demandait un top 20, j'aurais été incapable d'aller jusque là...
1 - LE TERRITOIRE DES LOUPS
En détournant les codes classiques du survival pour développer une atmosphère fantasticp-poétique remarquablement bien maîtrisée, Joe Carnahan dote son long-métrage d'une force et d'une intensité dramatique qui l'amènent bien au delà d'un simple thriller. L'attention portée à la construction des personnages, aux dialogues, ainsi que l'interprétation des divers comédiens achèvent de faire du Territoire des Loups le film majeur de cette année 2012, apte à traverser les décennies pour, comme le bon vin, se bonnifier et, pourquoi pas, devenir un futur classique.
2 - LA CABANE DANS LES BOIS
La cabane dans les bois, c'est avant tout un scénario malin et astucieux, qui saura même surprendre les spectateurs les plus expérimentés. En jouant et en détournant les codes du genre avec un certain humour, le film propose une variation originale dont la folie va crescendo jusqu'à un final complètement dément. Si le long-métrage souffre des défauts inhérents à ses grandes quaités (il ne fait pour ainsi dire pas peur du tout, et le réalisateur ne parvient pas du tout à nous intéresser au sort des divers personnages), il n'en demeure pas moins un spectacle inédit et surprenant, parvenant à renouveller un thème ultra-éculé dont on n'attendait plus plus rien.
3 - THE SECRET
Il y a plusieurs films dans The Secret, et la grande force du scénario de Pascal Laugier est de savoir brouiller les pistes pour que le spectateur ne sache jamais exactement dans quel type de long-métrage il se trouve. Le scénario, malin, n'est cependant pas qu'un simple exercice de style et sait s'appuyer sur une histoire intéressante, dont la morale - plus que douteuse - est propice à donner au film une profondeur bienvenue. Quelques lourdeurs dans la mise en scène parasitent ces grandes qualités, mais au final, The secret, par son côté totalement imprévisible, s'impose comme un vrai spectacle intelligent.
4 - CAMILLE REDOUBLE
Avec Camille Redouble, Noémie Lvovsky confirme - si besoin en était - son talent de metteur en scène et sa faculté à raconter avec une grande sincérité des histoires simples et touchantes. Là où son film aurait aisément pu s'engoncer dans un état d'esprit réactionnaire, sa propension à fuir les clichés et les figures imposées lui confère au contraire un parfum de nostalgie et une atmosphère poétique en tout point remarquables. Il est simplement dommage que l'histoire racontée ne soit pas plus ambitieuse, ne proposant finalement rien de particulièrement nouveau au regard de ce qu'ont déjà pu apporter d'autres oeuvres portant sur un sujet similaire. En dehors de cela, avouons qu'il est difficile de rester insensible au charme qui se dégage de ce long-métrage éminemment sympathique.
5 - LOOPER
Looper fait figure de véritable bol d'air dans une époque où les productions SF sont gangrénées par les remakes, les reboots, les retcons, les préquelles, les séquelles et les adaptations diverses. Très influencé par nombre de modèles prestigieux, Rian Johnson tire de ses aînés une histoire bien construite, impeccablement menée par un groupe de comédiens inspirés, riche en séquences marquantes, et qui, dans sa dernière partie, quitte les sentiers inhérents à la science-fiction pour s'aventurer dans le drame pur et dur. Un choix de traitement judicieux qui, au final, permet au réalisateur de contourner les deux principales faiblesses de son scénario : peu de surprises dans les tenants et aboutissants du film, et beaucoup d'incohérences dans l'histoire racontée. Avec un peu plus de rigueur dans l'écriture, Looper aurait pu être un chef d'oeuvre, tel quel, il n'en demeure pas moins être un très bon film.
6 - LE HOBBIT
Près de dix ans après la fin de la trilogie du Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson nous invite à retourner dans les Terres du milieu pour un nouveau voyage (très attendu). En adaptant Bilbo le Hobbit, il offre à sa saga un préquel lui permettant de petit à petit poser les bases dramatiques de l'histoire, tout en offrant au roman de J.R.R. Tolkienun écrin d'une beauté à couper le souffle. Même si, en pêchant par excès d'orgueil, Jackson peine à maintenir correctement le rythme de son (très) long-métrage, il parvient à nous faire oublier ces petits défauts structurels grâce à une véritable maestria visuelle et technique (que ce soit en terme de mise en scène, de prod design, d'effets spéciaux) ainsi qu'à un humour bon enfant qui retranscrit bien l'esprit des aventures de Bilbon Saquet et des treize nains. Vivement la suite !
7 - SHERLOCK HOLMES : JEUX D'OMBRE
Sherlock Holmes 2 s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur en poursuivant cette relecture non conventionnelle des aventures du célèbre détective de Baker Street. En mettant de côté l'aspect "enquête" au profit d'un traitement "course-poursuite", les scénaristes contournent astucieusement le point faible du premier opus pour proposer une intrigue moins aisément décryptable par le spectateur, le tout en restant fidèle à ce qui fait le fond du matériau d'origine. Au final, malgré un manque flagrant d'innovation dans le travail de Guy Ritchie - l'effet de surprise est bel et bien passé - ce Jeu d'Ombres se pose donc comme une suite cohérente, qui devrait réjouir celles et ceux qui ont aimé le premier film.
8 - TUCKER AND DALE FIGHTENT LE MAL
La comédie horrifique est un genre souvent mal loti. De fait, dès lors qu'un long-métrage un minimum bien construit apparaît, il acquiert aisément une belle réputation, et peut même parfois avoir la chance de sortir dans les salles obscures. Tucker and Dale fightent le mal se trouve dans cette catégorie : si le film d'Eli Craig n'est pas dénué de tout défauts, la façon dont il détourne les codes du genre, ainsi que la grande qualité d'interprétation, en font un spectacle très réjouissant, qui parvient à tenir l'absurdité de son concept jusqu'au bout.
9 - LA DAME EN NOIR
Si La dame en noir souffre du trop grand classicisme de son scénario (prévisible du début à la fin), il bénéficie cependant de qualité esthétiques et formelles qui le transforment en spectacle éminemment sympathique. On y retrouve ainsi ce côté vintage qui reproduit les codes des meilleurs films de la défunte Hammer, le tout correctement emballé par la mise en scène classieuse et efficace de James Watkins. Au final, le film s'impose comme un bon film de fantôme bien retro, certes pas très original, mais en tout cas distrayant et sympathique.
10 - THE DARK KNIGHT RISES
The Dark Knight Rises offre un final sympathique à la relecture de Batman par Christopher Nolan, concluant de manière relativement convaincante sa trilogie sur le Chevalier Noir. Moins intéressant que ne pouvait l'être le deuxième opus, il propose un spectacle plus conventionnel, certes mieux maîtrisé, mais nettement moins pertinent dans ce qu'il a à dire ; il en résulte une certaine déception de ne pas voir le chef d'oeuvre tant annoncé par le réalisateur, le film ne parvenant qu'à survoler les nombreuses thématiques mises en place. Cependant, ne boudons pas notre plaisir, The Dark Knight Rises reste malgré tout au dessus du tout venant des blockbusters hollywoodiens, la touche de Nolan lui conférant le petit plus nécessaire pour ne pas être qu'un spectacle abrutissant, ce qui, étant donné l'ampleur de la machine, peut déjà s'apparenter à une belle réussite.
Jonathan C. :
Comme Vincent, je trouve que 2012 n’a pas été une grande année pour le cinéma que nous représentons sur scifi-universe, malgré une poignée de grands titres (au moins les trois ou quatre premiers ci-dessous). Beaucoup d'excellents films de genre ont été vus en festivals et ne sont donc pas encore sortis, d'ou leur absence dans ce top 2012. Hors SF/fantastique, mes préférences de cette année vont vers Expendables 2, The Raid, Killer Joe, Savages, Argo, La Chasse, The Impossible, Skyfall, Headhunters, Les Bêtes du Sud Sauvage, Cheval de guerre, Projet X, De rouille et d’os, Ombline, Piégée, Anna Karenine, Safe ou même 21 Jump Street.
1 - LE TERRITOIRE DES LOUPS
Après le jouissif L'Agence tous risques, Joe Carnahan revient à la noirceur nihiliste de Narc (noirceur qu'on retrouve derrière la coolattitude de Mi$e à Prix) pour un survival aussi méchamment sauvage que profondément méditatif. Viscéral, tendu et impitoyable, Le Territoire des Loups revisite l’inusable combat de l’Homme contre la nature et se pose comme un drame existentiel bouleversant et terriblement humain dans lequel l’Homme fait face à la mort au sein d’une nature qui se venge. En bonus, un Liam Neeson impérial dans l’un de ses plus beaux rôles et des seconds rôles en or (Dermot Mulroney, Frank Grillo...). Eprouvant et terrassant, le premier grand film de 2012 et encore une bonne claque du Carnahan.
2 - L'ODYSSÉE DE PI
Ang Lee relève de nouveau un défi avec cette adaptation longtemps réputée inadaptable du best-seller de Yann Martel. Il en tire un voyage improbable de toute beauté, original, novateur et atypique tout en restant (faussement) classique et grand public. Le cinéaste construit un film sur l’art (lié à la foi) de raconter des histoires, de les enrober et de les interpréter, un film sur l'âme des histoires, une ode aux récits fantastiques et à l'imaginaire. Entre réflexions philosophiques et fantaisies, entre l’intime et le spectacle (comme toujours avec le réalisateur de Tigre et Dragon), ce survival en pleine mer peut dérouter par sa dimension spirituelle pourtant universelle mais emporte le spectateur par ses images somptueuses et son souffle romanesque paisible ou orageux. L’épopée dense, palpitante, impressionnante, drôle et émouvante du jeune indien Pi Patel et du tigre Richard Parker (sans doute le plus bel animal jamais créé en CGI pour le cinéma) s’impose comme l’un des plus beaux morceaux de cinéma de 2012.
3 - PROMETHEUS
c’est l’un des films qui aura le plus divisé cette année. Pour ma part, je suis complètement scotché dés les premières images et cloué à mon siège devant une poignée de séquences déjà cultes. A la sortie de Prometheus, le premier réflexe des spectateurs lambda c’est « C’est n’importe quoi y’a plein d’incohérence et y’a rien d’expliqué ». Je leur répondrais bien « Réfléchissez ». Parce qu’à l’heure ou les spectateurs n’ont plus à se poser des questions devant des blockbusters explicatifs qui leur mâche tout le travail réflexif, Prometheus a de quoi déstabiliser puisqu’il marque un grand retour à la SF adulte. Les spectateurs râleurs auront l’impression d’être pris pour des cons devant un film qui, paradoxalement, ne les prend pas pour des cons et mise même sur leur intelligence. Pas d’explicatif ici, tout finit par couler de source avec du recul. Prometheus laisse le spectateur seul à réfléchir non pas sur le sens de la vie & Cie, mais vraiment sur l’histoire, sur ses zones d’ombre, ses suppositions, ses possibilités. Il y a certes des invraisemblances et des faiblesses narratives, tandis que le lien avec la saga Alien est aussi maladroit qu’inutile. Mais ce qui m’a le plus emballé et fait rêvé, c’est tout l’aspect exploration, magnifique et saisissant, ou les personnages pénètrent dans les ruines des premières civilisations (inspirées de plusieurs civilisations primitives : Vikings, Maya, Babyloniens, Egyptiens, etc), dans des décors époustouflants et magiques. Une beauté qui culmine dans une scène magnifique ou l’androide David (personnage fascinant) explore le vaisseau extraterrestre.
4 - LES ENFANTS LOUPS, AME ET YUKI
Très ancré dans ce mélange de réflexion et de poésie typique du studio Mad House, dans la lignée d’un Satoshi Kon mais en plus simple (en apparence), Les Enfants Loups est un film d’animation ambitieux et subjuguant qui se sert de son postulat fantastique et fantasmagorique pour illustrer autant un contexte social que le cycle de la vie. Souvenirs, choix de vie, éducation, spiritualité : tout ce qui fait le cinéma de Mamoru Hosoda atteint ici une forme de beauté épurée et apaisée. Véritable magicien du temps, le réalisateur de Summer Wars et de La Traversée du Temps confirme, affirme et affine une impressionnante virtuosité formelle et surtout narrative. Sa fable est belle, riche, drôle et émouvante. Entre des suites bruyantes pour pas grand-chose (Madagascar 3D, L'Âge de glace 4) et les relatives déceptions des gros studios (Les Cinq légendes, Rebelle, Les Mondes de Ralph, Frankenweenie), Les Enfants Loups vient relever le niveau d’un cinéma d’animation en manque d’inspiration (à retenir en 2012 : Les Pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout, la bonne surprise du Lorax, notre Magasin des suicides ou le génial L'Étrange pouvoir de Norman) et se pose comme le meilleur film d'animation de l'année.
5 - LE HOBBIT : Un Voyage inattendu
The Hobbit est un film de 2h45 qui coute plus cher à lui-seul que toute la première trilogie (chaque opus ne coutait que 90 millions de dollars) alors que le livre adapté ici est beaucoup plus court que Le Seigneur des Anneaux et bien plus avare en action et batailles. Par conséquent, ça sent le remplissage forcé et l'ajout de surenchère, le livre n'étant cette fois qu'un argument pour faire une autre trilogie, démarche mercantile trop voyante et opportuniste. Ensuite, cet Hobbit n'apporte rien de bien nouveau par rapport aux précédents films, qu'il ne surpasse d'ailleurs jamais. On ne retrouve logiquement plus l'effet de surprise ni le parfum de nouveauté (à l'époque c'était vraiment du jamais vu), mais au contraire un sentiment de nostalgie, alors que le film est paradoxalement censé lancer une toute nouvelle aventure. Tout est tellement déjà vu que ça ressemble à un remake de La Communauté de l'Anneau, à la scène près ! Bref, on est en terrain connu. Mais on l'aime, ce terrain. En effet, d'un autre coté, quelle joie immense de revenir dans la Terre du Milieu, de réécouter le score d'Howard Shore, de revoir Gollum, Galadriel, Elrond, Saroumane, Frodon, Bilbo vieux et Gandalf, de rester pantois devant des paysages et décors sublimes, des plans larges à tomber, des morceaux de bravoure épique, une prod design époustouflante, des incursions mythologiques merveilleuses (les flashacks) et une mise en scène parfaite. On retrouve cette emphase romanesque et lyrique, excessive jusqu'au kitsch le temps de quelques plans, même si ça manque d'un peu de romantisme car cette fois plus axé sur l'humour et la légèreté. The Hobbit reste un grand spectacle d'orfèvre supérieur à la plupart des blockbusters actuels. Mais j'aurais peut-être préféré que Guillermo Del Toro le réalise (il reste crédité en tant que scénariste et consultant de production), ce qui aurait apporté un peu de neuf et de fraicheur.
6 - TED
Au lieu d’en faire une comédie trash et vulgos (ce que le film n’est qu’en partie), Seth McFarlane convoque plutôt la comédie hollywoodienne glamour type new-yorkaise ainsi que le cinéma d’entertainment des années 80, enquillant ainsi les clins d’œil au cinéma de Steven Spielberg et George Lucas (ce sont les références du tandem vedette). Seth MacFarlane opte pour le conte adulte plutôt que pour la farce adolescente, sans pour autant refuser la fantaisie ou l’humour corrosif. Il y a là un bel équilibre entre la romance et le film de potes, ce qui est d’ailleurs un des enjeux du film (la fiancée VS le meilleur pote). Pour une fois, la maturité n’est pas une fin en soi et la morale n’est pas celle d’un Judd Apatow du genre Steve Carell qui devient un homme en jetant ses figurines de geek pour aller vivre avec sa nana. C’est même assez misogyne, moins dans sa représentation des femmes (des putes ou des bimbos débiles) que dans le dénouement de ce triangle amoureux détourné. Ca prône certes la culture geek (comme symbole de l’amitié et de l’apprentissage des valeurs) et la génération des eighties (c’est tendance mais moi je marche à chaque fois), mais aussi la culture des has-been, Ted étant lui-même un has-been à cette époque de l’histoire. A ce titre, Ted rend un superbe hommage au mythique Flash Gordon. Rien que pour ça, c’est un film très attachant.
7 - JOHN CARTER
Pas forcément le chef d'œuvre attendu (c’est inoffensif et forcément peu original, le final déçoit, ça manque de tragédie…) , mais une très belle aventure qui retrouve le souffle romanesque, la flamboyance et la grandeur des fresques hollywoodiennes de l'âge d'or, des péplums et des westerns américains des années 50-60. Il y a autant de John Ford que de David Lean dans John Carter, film d’aventure à l’ancienne déguisé en science-fiction, dans un esprit délicieusement serial. Il y a dans John Carter des chevauchées flamboyantes au milieu des grandes étendues de Mars sur la partition lyrique d’un Michael Giacchino qui évoque Lawrence d’Arabie. Les couleurs pétantes renvoient au Technicolor et au 70 mm (et en Cinémascope, bien entendu), c’est très lumineux et ça change agréablement des films de SF sombres ou clipés. Les superbes paysages arides pourraient être ceux de Monument Valley, d’ailleurs c’est en grande partie tourné dans l’Utah. Bref, John Carter est un véritable western de science-fiction qui rappelle, dans un premier degré pulp et un mélange bien plus harmonieux que dans Cowboys et Envahisseurs (déjà pas terrible à la base, le film de Jon Favreau se prend une méchante claque), à quel point ces deux genres peuvent être liés et en disent long sur la civilisation. Mais les thèmes sociaux (il y est même question de racisme et d’intégration sociale) sont sous-jacents, planqués sous le vernis du spectacle, sous la façade SF ou western.
8 - BELLFLOWER + DETENTION
Deux teen-movies hors-normes, déglingués et nihilistes au parfum de fin du monde qu'il m'est difficile de départager tant ils m'ont emporté loin. Fascinant, romantique, sensoriel, fiévreux, ardent, excitant, fou, mélancolique et volcanique, Bellflower ne se raconte pas : il se vit. Evan Glodell bricole, littéralement, un vrai film culte en puissance et dont le rapport étroit qu’il entretient avec Mad Max sert à souligner autant un sulfureux désir de destruction/reconstruction, de domination et de liberté qu’une contre-culture influente et salvatrice. A moins de s’y être ennuyé (il faut être prévenu : ça n’a rien d’un film d’action, de SF ou d’apocalypse et c'est très particulier), on en ressort troublé, planant et évasif, et avec cette impression rare de ne pas avoir déjà vu ça ailleurs.
De l'autre coté, il y a le moins sérieux Detention. Si vous aimez Kaboom, Nowhere, Les Lois de l'attraction ou Fatal Games, mais aussi Scream et Retour vers le futur, Detention est pour vous. Fracassant, euphorisant, bourrin, c'est un OFNI jouissif dont on ressort joyeux et des scènes plein la tête. Avec ce délirant teen-movie qui convoque le slasher et la science-fiction dans une intrigue aussi improbable que réjouissante et bardée de back-stories tordantes, le réalisateur allumé de Torque enflamme la génération MTV et embrase avec elle les années 90 et 2000 dans toute leur culture et leur non-culture, leurs paradoxes et leurs influences. Joseph Kahn montre la conception MTV (sa jeunesse, son style, sa culture) dans toute sa splendeur et sa décadence, la poussant jusqu'à son paroxysme, y dégageant autant la dégénérescence que l'émotion, intégrées dans un récit virtuose minuté à la seconde près (une machine comique imparable).
9 - LOOPER
Une vraie bouffée d'air frais dans un cinéma américain saturé par les remakes, suites, reboots, adaptations, etc. Looper parvient à rebooster le thème usé du voyage dans le temps (avec tous les allers-retours spatiotemporels que ça implique) mais aussi le thème de la télékinésie (ça sent un peu le Stephen King). Le pitch malin amène un propos intelligent, mais le coté anticipation ne vire heureusement pas au drame existentialiste (alors qu’il y avait de quoi). Quelques longueurs (notamment l'attente dans la ferme), mais dans l'ensemble c'est 110 minutes palpitantes, denses et revigorantes qui font plaisir à voir, alliant fantaisie et psychologie, spectacle pop-corn et film d’auteur, violence et sensibilité, dans un récit qui ne cesse de surprendre. Après Brick et Une Arnaque presque parfaite, Rian Johnson peaufine un style bariolé d’une classe folle et d’une folie classe, sachant tirer profil du format large. Dans la forme comme dans le fond, c’est très inspiré et exaltant, à la fois confus et très maitrisé. Un petit film qui deviendra grand avec le temps.
10 - RESIDENT EVIL : RETRIBUTION
Oui je sais, c'est Mal. Mais je m'explique : certains fans des jeux vidéo continueront à crier au scandale, mais la démarche de Paul W.S. Anderson est ce qu'elle est : plutôt que de se limiter à rester fidèle aux jeux de Capcom, il préfère s'en éloigner afin de pouvoir inventer plus de nouvelles choses. Ainsi, le concept semi-virtuel des simulations et des clones offre une large palette d’ennemis, de terrains de jeu et donc de scènes d’action variées, dans une construction narrative qui va de surprise et surprise et se rapproche d’un jeu vidéo (c'est l'opus le plus vidéoludique de la saga). Pas une once de subtilité dans ce grand ride au cours duquel les plans iconiques et iconographiques défilent telle une BD. Resident Evil : Retribution, c'est un esprit bis voire Z (y compris dans le plagiat d'autres succès du genre) dopé avec des millions de dollars et la pointe de la technologie ; le résultat est forcément mutant, improbable, vulgaire, exubérant et constamment too much jusqu'à l'outrance, d’où une succession de morceaux de bravoure aussi débiles qu'impressionnants. On reste ainsi scotché devant l'écran du début à la fin. C'est un blockbuster délirant qui n'a peur ni d'en faire trop ni du ridicule. Plus beauf que geek, ce Retribution renoue avec un esprit pop-corn sans complexe et généreux jusqu'à l'overdose de ces films (comme récemment Avengers ou Expendables 2, dans un tout autre style) dont on ressort avec panache en se racontant les scènes.
Spécial « Aux portes du classement » : Perfect Sense
Spécial « Je les aurais bien mis dans mon top 2012 mais ils sortent en 2013 » : Universal Soldier : Le Jour du jugement, Maniac, John Dies at the End, Crave, A Fantastic Fear of Everything, Citadel et The Flying Swords of Dragon Gate 3D
Spécial plaisir coupable : Bitch Slap
Spécial déceptions : The Dark Knight Rises, Blanche Neige et le chasseur, Total Recall : Mémoires Programmées, Sherlock Holmes 2, Underworld nouvelle ère, REC 3 : Génesis, Abraham Lincoln Chasseur de Vampires, Silent Hill : Revelation
Spécial « c’était quand même vraiment nul » : Devil Inside, The Darkest Hour
Gil P. :
2012 aura été une année chargée, comme toujours le direz vous ? mouais, non je trouve pas. On avait des Avengers prévu, un The Dark Knight Rises, un Hobbit... et quelques grosses références attendues, ça fait une sacrée année pour une première année sans Harry Potter ;). L’année dernière je n’avais pas participé au TOP annuel, car le podcast m’oriente parfois uniquement vers la vision de certains films et en conséquence je trouvais que je n’avais pas vu assez des films qui avaient fait l’année pour en parler. Cette année, j’ai tout de même vu une bonne partie des “références” que vous trouverez chez mes autres amis du staff SFU même si j’ai quelques lacunes... Ainsi je ne peux pas vous dire si j’aurais mis Le Territoire des Loups dans mon top, puisque je ne l’ai pas vu. Un film qu’il me faudra rattraper prochainement, j’en ai conscience.
J’aurais adoré vous dire que c’est par manque de temps que je n’ai pas mis de films de décembre dans ce top, mais c’est juste que Les Mondes de Ralph, Les Cinq légendes et le Hobbit m’ont moins plus que ceux que vous avez dans ma liste. C’est étonnant pour ces trois films que j’attendais beaucoup mais ils se sont avérés décevant de mon point de vue, probablement car je les attendais trop.
1 - PROMETHEUS
Vendu comme un prologue à Alien, Prometheus s’est révélé être la bombe de science-fiction d’ambiance à gros budget de ces 10 dernières années. Un genre qui est coton car les films d’ambiance ont tendance à faire peur par leur rythme nettement plus lent. Bien sûr le côté Alien nous a tous amenés dans les salles, mais c’est en se libérant totalement de son modèle que le film a pris une ampleur qui résonnera encore dans les prochaines années. Un film à voir et revoir.
2 - LES ENFANTS LOUPS, AME ET YUKI
Mamoru Hosoda est pour moi déjà un grand réalisateur après seulement trois films originaux (et deux de licences). Les enfants loups est un film sensible et divertissant sur les soucis que l’on a lorsqu’on élève des enfants mi-hommes, mi-loups. Tour à tout aventures et tendresses, les images sont vraiment ravissantes et la bande son est extra. On aimerait voir plus de ce genre d’animation pas uniquement bébête qui s’adresse à un large public.
3 - LOOPER
A la course dans mon TOP 10 avec Hunger Games qui m’a surpris pour d’autres raisons, Looper est pour moi le film d’anticipation de l’année. Sur un fond de porte-flingues mafieux, le film surfe sur le voyage dans le temps (avec brio), la philosophie capitaliste et les éléments plus basiques qui composent un film futuriste. Sans le clinquant vide de sens du remake manqué de Total Recall, Looper s’impose comme le hit de l’année en la matière. Un défaut ? le front plastifié de Gordon Levitt, on n’y croit pas ;).
4 - HUNGER GAMES
Je vais souvent voir des films “grands publics/ados mangeant des pop corn” car c’est une source intarissable de sujets pour le podcast. Pourtant Hunger Games m’a surpris par sa qualité cinématographique (avec une finesse d’utilisation des caméras, des angles et du montage) et une histoire très correcte. Il montre qu’on peut faire des histoires pour les jeunes sans sacrifier au m’as tu vu et à la niaiserie. A noter que les interprétations des deux acteurs principaux sont excellentes chacun dans leur genre et que les seconds rôles sont ici très bien campés par une équipe au poil.
5 - SINISTER
Contrairement à il y a dix ans, je ne vais plus voir des films d’horreur en masse car je n’aime pas forcément me sentir mal à l’aise quand cela fonctionne. Sinister m’a été conseillé par Richard et j’ai donc été le voir mais il m’a fallu voir un DVD avant d’aller dormir pour me changer les idées. Un très bon casting et une idée de départ “facile” mais bien menée en font un bon film dérangeant. Pas sûr que je le revoie.
6 - L'ÉTRANGE POUVOIR DE NORMAN
Le film remporte cette année la palme de la bande annonce qui vous fait croire que vous allez voir une histoire alors qu’en fait l’histoire est différente. Petite surprise et très agréable avec cela d’un film qu’on pensait juste sympathique par le thème et qui se révèle nettement au dessus de la majorité de la réalisation des animés actuels.
7 - THE SECRET
Un film d’enlèvement d’enfants qui surprend? c’est le crédo de Laugier qui impose un twist dans une position inattendue qu’il vaut mieux ne pas ébruiter pour vous laisser le plaisir, si vous ne l’avez pas encore vu, de le découvrir.
8 - FRANKENWEENIE
Une réalisation ultra classique de Tim Burton, celui que l’on aime avec ses obsessions et ses effets habituels dans un scénario solide (contrairement à son Dark Shadows).
9 - THE DARK KNIGHT RISES
Que dire ? Que le scénario orignal du film a été intégralement revu car Nolan ne voulait pas d’un autre acteur pour le Joker ? Que la pression de sortie (il avait demandé 2 ans de plus, du fait de la révision intégrale du film) a été très forte ? Non, il n’y a pas que des excuses, reste que c’est une cloture de la meilleure version de Batman à mon sens, que le 2 restera inégalé en la matière probablement longtemps et que tout n’est pas à jeter dans ce film. Il est largement assez bon pour stipuler dans ce top mais j’avoue avoir été très déçu au visionnage.
10 - HOUBA ! LE MARSUPILAMI : SUR LA PISTE DU MARSUPILAMI
Il n’y a que moi pour mettre ce genre de film dans mon top 10 ? Troisième film de l’année au box office, excusez du peu. Et vous avez eu raison, si vous l’avez vu. Adaptation axée sur la comédie avec une présence minimale mais réussie du Marsupilami, le film est fun et réussi à la mode Canal, et c’est déjà une bonne nouvelle. D’autant que Alain Chabbat est un grand fan de BD et que cela se ressent quand il réalise des films avec ces thématiques.
Publié le lundi 31 décembre 2012 à 17h30
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Commentaires sur l'article
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Beaux tops, avec de superbes films.
Par contre, Jonathan C. joue un peu les fanboys. Oui, Prometheus est plein d'incohérences, des défauts liés à un montage mal foutu. Des personnages inutiles (la fille de Weyland...), des actes invraisemblables (se perdre quand on a justement les outils pour ne pas se perdre...)et des incohérences plus qu'étonnantes comme Weyland joué par un acteur jeune (d'ailleurs dans une bande annonce, on voyait Weyland jeune) montrent clairement que le film est baclé. Après, le réfléchissez sentencieux infligé aux lecteurs par Jonathan C. n'a pas sa place ici puisque ces incohérences ne sont pas liées au fond mais à la forme de l'oeuvre.
Antoine, le 31 décembre 2012 19h00 -
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Dans votre série de films, pour moi question originalité et suspens Looper se distingue du lot : un très bon film à voir absolument décus par Batman et Promotheus très faible en terme de scénarios par contre le Territoire des Loups je vais aller le voir absolument pour bien commencer l'année !!!
Meilleurs voeux à tous
ARAKIS, le 1er janvier 2013 18h28 -
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Oui il y a bien de grosses invraisemblances dans Prometheus (les deux géologues qui se paument dans une grotte, ça c'est fort), mais j'ai comme l'impression que de nos jours quand quelque chose n'est pas expliqué dans un scénario, on qualifie ça d'incohérences. J'aime le fait que Prometheus contient des zones d'ombre et laisse planer le mystére (alors qu'on lui a beaucoup reproché de ne pas expliquer grand-chose). Mon avis ne se voulait pas sentencieux, c'est juste un agacement à titre personnel. Quand à Weyland, si on le voyait jeune dans certains spots publicitaires, c'est tout simplement parce que ces spots se situaient plusieurs années avant Prometheus. Mais je suis d'accord sur le fait qu'ils auraient du prendre un acteur vieux, d'autant plus que le maquillage de Guy Pearce est assez grossier...Bonne année quand même !
Jonathan C., le 2 janvier 2013 17h20