Critique Exit #6 [2006]
Avis critique rédigé par Richard B. le vendredi 29 décembre 2006 à 19h04
Un fléau réjouissant !
Le Fléau des Dieux s’est fini. Oui, vous pouvez verser des larmes, je suis des vôtres ! Mais c’est connu : les meilleures choses ont une fin, et je pense qu’à l’issue de ce tome, en effet la boucle est bouclée. Maintenant vient le temps du bilan, le Fléau des dieux est-elle une série qui mérite que certains investissent ? Le dernier tome est-il à la hauteur des précédents ? La réponse est oui bien évidemment ! Et je vais essayer cependant de dire pourquoi il ne faut pas passer à côté de cette série.
Dei ex Machina avait répondu a toute les grosses interrogations, ou du moins une grosse partie. Là où nous reprenons, les Huns et les Romains se sont réconciliés. Attila et Flavia Aetia quant à eux veulent arrêter Saturne qui reste pour Flavia une menace pour l’Orbis Romain Galactique. Attila n’étant pas du genre à croiser les doigts, saute sur l’occasion pour écouter sa belle et partir combattre Saturne qui n’est autre qu’une vieille connaissance à eux.
Valérie Mangin qui avait fait un grand nombre de révélations sur le précédent tome a décidé de se faire plaisir et de réserver pour ce dernier album une grande part à l’action. Elle dit aimé le comics, et cela se voit : plus de la moitié de l’album est consacré à un ultime affrontement. Rien ne manque : géants, grands pouvoirs, Immeubles qui explosent, des grandes batailles en pleine galaxie. Tout est digne des meilleures bastonnades de super héros. Côté scénario, elle n’en oublie pas de clôturer les quelques points d’interrogation restants. Ainsi, la révélation de qui est Saturne, s’y trouve dès les premières pages, et la conclusion – très habile – permet de faire une jonction directe avec l’histoire et une certaine guerre troyenne.
Le scénario de Valérie Mangin, mettant l’accent sur l’action, dépendait essentiellement de l’illustrateur qui était derrière, ne doutant pas d’Aleksa Gajic, elle lui donne l’opportunité de s’éclater et de signer des planches tout simplement ‘énormes ’, on pense entre autres à Alex Ross. J’ai eu la chance de voir le travail du dessinateur en galerie et de pouvoir mater de prêt chacune des planches originales, je peux vous dire que le résultat est 100% Manuel et c’est de grande classe ! À l’égale de l’album. J’avoue attendre impatiemment ses futurs travaux. L’artiste Aleksa Gajic - car ici nous pouvons vraiment parler d’artiste et d’art - est digne des grands noms qui ont participé au monde de la bande dessinée.
La conclusion de Richard B. à propos de la Bande Dessinée : Exit #6 [2006]
Valérie Mangin et son compagnon Denis Bajram via Quadrant solaire semblent partis vers les hautes sphères et semblent avoir décidé d’offrir le compromis entre belles bandes dessinées fun et science-fiction intelligente. Si les autres productions de cette collection sont à la hauteur du fléau des dieux et de UW1, autant dire que les futures lectures seront passionnantes. La barre est mise haute et il faut bien se dire que forcément il y aura parfois des baisses, mais pour l’instant les dieux semble aimer ce fléau et ils lui ont permis d’avoir forte allure jusqu’au bout.
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