Critique Mary Celeste [2007]
Avis critique rédigé par Amaury L. le mercredi 12 juin 2013 à 21h00
Le Mary Celeste est perdu...
Mandrake (mandragore en français) est un nom porté par plusieurs groupes à travers le monde. On se focalisera sur les allemands originaires de Emden en Basse-Saxe. Formé en 1995, Mandrake évolue dans le métal gothique depuis ses débuts. Mary Celeste est un concept album, le quatrième de leur discographie, qui s'articule sur une des histoires passionnantes de vaisseaux fantômes. Le 5 décembre 1872, le Brick-goélette Mary Celeste est retrouvé en parfait état, en pleine mer, sans aucun membre de son équipage à son bord. Il semble avoir été abandonné sans aucune raison apparente. Le capitaine Morehouse qui repère ce navire errant ne trouve pas de justificatifs satisfaisants pour expliquer cette désertion apparemment précipitée dans le livre de bord. Le capitaine Briggs, sa femme et sa fille de deux ans, ses sept hommes d'équipage disparurent à jamais. Les hypothèses les plus folles coururent, mutinerie, rivalité amoureuse, monstres marins, la légende s’amplifiât démesurément.
Mandrake s'inspire de ce fait divers encore inexpliqué et s'en sert pour tisser les textes de ces treize morceaux. Contrairement à ces précédentes réalisations, le chant death est totalement abandonné afin de laisser entièrement la place à la chanteuse Birgit Lau. Après quelques lignes mélodiques vocales, on se demande pourquoi le groupe a opté pour cette stratégie. La dame malgré un timbre sympathique, a bien du mal à assurer son rôle, en cause une technique approximative et surtout une justesse douteuse. Dès le morceau phare « Mary Celeste », on remarque les limites de Birgit Lau qui frôle l'apoplexie sur des passages où il faut pousser sa voix, aussi bien dans les aiguës que dans les graves. On frôle le dérapage incontrôlé sur la plupart des titres et on s'étonne que le groupe n'est pas poussé vers la porte cette soliste moyennement compétente. Dans la redondance des groupes avec chanteuse, le minimum requis est d'intégrer dans ses rangs une perle sinon autant se jeter directement dans la fosse à purin. Au delà de cette chanteuse sans grand talent, le son global sonne maladroitement étouffé. Même si on distingue les différents instruments, on reste proche d'une bouillabaisse moisie et d'une saveur exécrable. Les soixante minutes se passent et aucun titre, éventuellement « Breathe » échappe à cette indigence, accroche le cortex auditif. Les compositions montrent une platitude étonnante,surtout que le guitariste balance quelques solos convaincants sur « Forgiven » ou « Breathe » par exemple. Mary Celeste est un disque insuffisant et s'il ne vire pas leur chanteuse, les chances de sortir de l'anonymat demeureront infimes. Skeud coulé direct !
La conclusion de Amaury L. à propos du Musique : Mary Celeste [2007]
Malgré un concept album sur un fait divers captivant (le vaisseau fantôme Mary Celeste), Mandrake rate son album, en cause la vocaliste Birgit Lau insuffisamment compétente qui chante faux sur plusieurs titres dès qu'elle force sa voix. De plus, la production n'est pas exempte de tout reproche avec un son très étouffé et maladroit qui n'incite pas à prolonger l'expérience Mary Celeste au delà d'une écoute de complaisance. Un métal gothique très bas de gamme !
On a aimé
- Une chanson Breathe
On a moins bien aimé
- La chanteuse
- Le son
- Les compositions
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