Les Noces Funèbres ► Anecdotes du film d'animation

Cette section rassemble les anecdotes du film d'animation Les Noces Funèbres, regroupées en différentes catégories.

Burton et les visages de Depp (Anecdote)

Tim Burton aime travailler avec Johnny Depp qu'il définit comme un acteur polymorphe : "Chaque fois que je travaille avec Johnny Depp, je découvre quelqu'un de différent. Il est bien plus occupé à devenir le personnage qu'à cultiver son image. Je trouve cela très stimulant surtout chez un artiste que le grand public perçoit comme faisant partie des "Most Beautiful People". Johnny est disposé à prendre des risques. Chacune de nos expériences communes a été différente de la précédente - et meilleure. C'est merveilleux de fréquenter des gens comme lui, avec qui l'on peut communiquer de façon quasi subconsciente".

La ballade d'Helena et Tim (Anecdote)

Le réalisateur Tim Burton et l'actrice Helena Bonham Carter sont désormais mariés et parents. Ce film marque leur quatrième collaboration après La Planète des singes, Big Fish et Charlie et la chocolaterie.

Albert Finney (Anecdote)

Le comédien britannique Albert Finney collabore pour la seconde fois avec Tim Burton. Dans Big Fish (2003), il interprétait Edward Bloom, un homme débordant d'imagination, tandis que dans les Noces Funèbres, il prête sa voix au père pompeux de Victoria (Emily Watson), Finnis Everglot.

Le film selon Emily (Anecdote)

L'actrice Emily Watson, qui collabore pour la première fois avec Tim Burton, définit le film ainsi : "C'est l'histoire d'une passion, traitée de façon étrange et légèrement tordue. Cela s'apparente à un récit d'outre-tombe, mais avec des personnages drôles, plus grands que nature, et une grande délicatesse de touche, une réelle pureté".

Danny Elfman (Anecdote)

Le compositeur Danny Elfman, qui prête ici sa voix au chat Bojangles, est un ami de longue date de Tim Burton. Il signe la musique des Noces Funèbres qui marque leur douxième collaboration.

L'animation selon Burton (Astuce de tournage)

Pour son deuxième long-métrage d'animation, Tim Burton utilise de nouveau la technique du "stop-motion" dite d'image par image. Lorsque L'Etrange Noël de M. Jack est sorti en 1993, c'était un procédé révolutionnaire à Hollywood. D'ailleurs, selon le co-réalisateur des Noces Funèbres, Mike Johnson : "Tim Burton a donné une seconde vie au stop-motion. L'Etrange Noël de M. Jack a révélé au grand public les charmes si particuliers de cette forme d'expression que l'ordinateur ne saurait émuler. On doit à l'intérêt et à la passion de Tim de pouvoir lancer aujourd'hui ces projets de grande ampleur".

Qu'est ce que le "stop-motion" ? (Astuce de tournage)

La technique du "stop-motion" est un art singulier, propre au cinéma d'animation. Cela repose sur l'utilisation de décors rigides, de marionnettes qu'il faut habiller et maquiller avec les mêmes soins qu'une personne. Patience et minutie sont de rigueur puisque chaque position est photographiée le temps d'une image, l'animateur retourne ensuite s'occuper du personnage pour immortaliser une autre image, etc... Plusieurs équipes sont chargées de ce travail lourd au rendement très faible mais comme l'explique Mike Johnson, le réalisateur veille "à ce que l'apport de chaque plateau se fonde dans un ensemble harmonieux (...) Tout cela serait terriblement fastidieux si (l') équipe n'était pas composée de passionnés".

Les marionnettes (Astuce de tournage)

Les célèbres créateurs de marionnettes Ian Mackinnon et Peter Saunders ont fabriqué les personnages des Noces Funèbres à partir d'armatures métalliques, permettant de garantir leur stabilité. Tim Burton a été épaté par leurs prouesses techniques, notamment au niveau de la peau des personnages faite de mousse et de silicone. De plus, ils ont inventé un mécanisme qui, placé dans la tête des marionnettes et manipulé par diverses entrées, permet d'obtenir une plus grande variété d'expressions et de mouvements.

Les décors (Astuce de tournage)

Ce film marque la naissance d'un nouveau type de films d'animation par l'ampleur de ses décors. D'après Nathan Lowry, le directeur artistique, "C'est une production épique avec des structures qui s'élèvent parfois jusqu'à 5 mètres et atteignent 8 à 10 mètres de profondeur. Il a fallu bâtir une masse phénoménale de ces décors - sans doute le double ou le triple d'une production animée classique".

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