Science : espace parfait pour vie extraterrestre!
Découverte de planètes suceptibles d'acceuillir la vie...
Ceux qui scrutent le ciel à la recherche d'une vie extraterrestre sauront maintenant dans quelles directions pointer leurs instruments. Voici un article scientifique extrait du quotidien francophone 20 minutes dans l'édition d'aujourd'hui qui devraient en interesser plus d'un. Quand la science-fiction devient réalité...
Lors d'une conférence de la Société américaine pour la promotion de la science, Margaret Turnbull a présenté la liste des dix étoiles qui ont le plus de chance d'héberger des êtres vivants. Cette astronome de l'Institut Carnegie (Etats-Unis) se consacre depuis plusieurs années à la recherche des régions du cosmos propices à l'apparition de la vie. Ainsi, dès 2003, la chercheuse avait déjà établi, pour le compte de la Nasa et de l'institut Seti, un catalogue de 17 129 systèmes solaires habitables parmi les 400 milliards d'étoiles de la galaxie.
Pour réduire encore ce nombre, Margaret Turnbull a sélectionné les étoiles selon leurs caractéristiques physico-chimiques. Tout d'abord l'âge : elles doivent être vieilles d'au moins trois milliards d'années, le temps pour une planète de se former et de voir apparaître la vie. Ensuite la masse : à partir de 1,5 fois la masse du soleil, la durée de vie de l'étoile est trop courte pour qu'apparaissent des planètes habitables. Enfin ces étoiles doivent contenir assez d'éléments lourds pour que leur système solaire possède des planètes telluriques comme la Terre.
Parmi les dix candidats ainsi retenus, la moitié est destinée à être observée par radiotélescope : c'est notamment le cas de 51 Pégase, autour de laquelle la première exoplanète géante a été découverte en 1995, ou de HD 10307, une étoile située à quarante deux années lumières qui a un âge, une masse et une teneur en métal identiques à notre Soleil. Margaret Turnbull a aussi choisi des étoiles beaucoup plus proches de nous, comme Alpha centauri B, dont elle espère pouvoir un jour observer directement de la vie. Pour cela, il faut pouvoir observer les planètes à l'aide du successeur de Hubble, le Terrestrial Planet Finder (TPF). Seul problème : la Nasa a repoussé la mise en service de ce système de télescopes orbitaux à 2020 !
Peut-être la date avec une rencontre du troisième type!
Publié le mardi 21 février 2006 à 22h33
Source : Article extrait du quotidien 20 Minutes.
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