Spider-Man > Peter Parker, l’homme derrière le masque !
Une rencontre historique !
Lorsque vous avez dévoilé votre véritable visage à la presse du monde entier, aviez-vous imaginé les conséquences de cet acte ? (Voir Civil war #2 et Amazing Spider-Man #533)
Peter Parker: Absolument, j’ai très longtemps réfléchi aux conséquences, mais j’avais promis à Tony Starck - alias Iron Man - de le suivre dans toutes ses décisions. Je ne dis pas que ce fut facile et j’ai eu quelques nuits blanches mais d’un certain côté j’ai toujours cherché un peu de reconnaissance. Ma seule préoccupation et ma seule crainte ont toujours été pour mes proches. M.J. (Mary Jane Parker) puis ma tante (May Paker) risquent beaucoup. Mais elles ont désiré que ce secret cesse enfin. Elles sont fières de moi !
A l’heure actuelle, vous vous apprêtez à affronter vos meilleurs alliés du passé, comme Capitaine América ?
Croyez-moi, je n’en suis pas fier! Je l’ai même reproché un peu à Tony. Sur ce point, je me sens prisonnier de mes promesses. J’aurais aimé tout de même qu’il me consulte. Tout ce que je peux vous dire c’est que je ne suis pas convaincu que cela soit une bonne chose. Je vais faire ce que je dois faire, mais cela me pèse !
J.J Jameson veut vous poursuivre en justice et vous réclame une somme énorme, comment allez-vous faire ?
Je ne sais pas encore et je peux comprendre qu’il soit en colère. Vous comprennez, je l’ai fréquenté depuis mes débuts et depuis tout ce temps il n’a rien vu ! Lui qui se juge si perspicace, n’a rien vu ! Alors, je vous le dis, je ne sais pas comment cela va se dérouler !
Pourquoi pensiez-vous que cacher votre identité allait protéger vos proches ?
J’ai perdu énormément depuis que je suis Spider-Man. Je sais pourquoi je suis devenu justicier, mais en même temps, cela m’a souvent coûté cher. Voyez-vous, Norman Osborn - dit Le Bouffon Vert - avait découvert ma véritable identité. À cette époque, je fréquentais une fille du nom de Gwen Stacy. Elle était belle à en mourir et si intelligente! J’étais vraiment très amoureux d'elle ; d’un certain point de vue c’était la femme de ma vie. Mais
Le Bouffon Vert savait que rien ne pouvait m’atteindre. Alors, il décida de frapper là où ça fait mal !
Le Bouffon Vert enleva Gwen et la transporta en haut du pont de Brooklyn. J’étais fou de rage! Il avait kidnappé celle que j’aimais! Puis… vous voyez, Osborn poussa Gwen dans le vide. Dans une tentative désespérée, j’essayai de sauver l’amour de ma vie en lançant une toile pour la rattraper… mais, la toile ne suffit pas à la sauver. Gwen a été tué par ma faute! Je l’ai mal rattrapé et je n’avais pas pris en considération la vitesse de la chute (Voir Amazing Spider-Man #121). Même si aujourd’hui M.J. m’a aidé à surmonter cet événement, je sais qu'au fond de moi que je ne me remettrais jamais vraiment de ce funeste jour.
Comment aviez-vous rencontré Gwen Stacy ? (Voir Amazing Spider-Man #31)
Même si c’était la période où j’étais à l’Empire State University, je m’en rappelle encore parfaitement! Au début Gwen était une amie de Harry Hosborn, elle était vraiment magnifique, elle avait même été élue reine de beauté à l’ancien lycée d’Harry. Au début, j’avais beaucoup de soucis et d’autres choses en tête et même si Gwen me trouvait moins beau gars que Flash Thomson, elle me trouvait bien plus brillant… plus classe, enfin ce n’est pas moi qui le pensait, mais elle !
Mais franchement ce ne fut pas simple. Comme je le disais plus haut j’avais de gros soucis. Ma tante était à cette époque très malade. J’avoue n’avoir pas capté de suite Gwen même si elle fit quelques approches. Elle me trouva très vite prétentieux. Alors que c’était surtout mes problèmes qui faisaient que j’étais distant et que je ne voyais rien venir. Les choses se firent donc doucement !
À cette époque de temps à autre je voyais déjà Mary Jane, mais pas si souvent que ça et seulement comme amie. Gwen semblait jalouse. Pourtant à cette période de ma vie c’était Gwen qui me plaisait.
Je me rappelle encore du premier baiser que nous avons échangé. J’avais été porté disparu ; vous pensez bien que cela avait mis ma tante dans tous ses états! Je la retrouvai donc discrètement à l’hôpital. Tout le monde croyait que j’avais été enlevé par Spider-Man. Bref, pendant mon très long interrogatoire avec la police, je rencontrais le capitaine George Stacy, le père de Gwen. Pendant que nous parlions, Gwen est arrivée. Heureuse de me trouver là, elle m’embrassa. (Voir Amazing Spider-Man #59)
Voilà à partir de là se fut une romance loin d’être simple, mais nous finition toujours par nous retrouver, jusqu’au fameux événement…
Le nom du Capitaine Stacy me dit quelque chose ?
Oui, le Capitaine Stacy fut très respecté de son vivant. Il avait été officier de police et même à sa retraite il aimait se tenir au courant de tout. Il était aussi très intrigué par Spider-Man, je crois même que c’était pour lui, enfin pour moi, un allié. De même, qu’en bon détective je crois qu’il avait deviné qui j’étais. Mais, certainement par respect pour moi il n’a jamais voulu m’en parler directement. Je pense qu’il attendait que je lui en parle moi-même. Hélas, un jour où je combattais le Docteur Octopus, sur un toit, des plaques de bétons se détachèrent et tombèrent sur la foule. Le Capitaine Stacy en véritable héros plongea pour protéger un enfant. Cet acte de courage lui coûta malheureusement la vie.
Votre femme Mary Jane n’a-t-elle jamais étais jalouse ?
Pas spécialement, au départ je pensais voir en Mary Jane une fille gentille, dynamique, mais un peu trop frivole. Son soutien après la mort de Gwen me prouva que non. J’ai commencé réellement à la comprendre et la connaître après la mort de Gwen. M.J. n’a jamais eu comme rival Gwen. Cependant, il y eut bien une crainte de sa part et une seule fois. Ce fut quand les enfants de Gwen, qui m’avait été caché, ont refait surface. Imaginer ma surprise ! Cela fut dur pour moi, mais aussi pour M.J.
Gwen Stacy avait eu des enfants, qui n’étaient pas de vous ?
Oui, je sais, vous allez me dire que j’ai une vie digne d’un feuilleton de Dallas ! Vous êtes pas loin de la vérité, ma vie est tout sauf simple. Gwen a eu des enfants ; des jumeaux, un garçon et une fille dont le père est mon pire ennemi : Norman Osborn. Elle avait été attirée par un soi-disant magnétisme que dégagait Norman. Norman en avait profité pour en faire des gosses très différents de la moyenne. Les jumeaux étaient nés deux mois en avance, en France, mais ils n’étaient pas prématurés. En fait, ils vieillissaient plus vite ! L’ADN modifiée de Norman, accélérée la croissance des jumeaux. En revanche, Norman avait pris soin pour qu’ils me haïssent et surtout qu’ils croient que j’étais la cause de leur maladie. (Voir Amazing Spider-Man #512)
Comment avez-vous rencontré Mary Jane Watson/Parker, votre épouse ?
Oulha ! Ca n’a pas été une chose vraiment simple. Au départ ma tante voulait que je rencontre la nièce de Anna Watson. A cette époque je fréquentais une autre personne du nom de Betty Brant et franchement je détestais cette idée de rencontre arrangée. Tous les prétextes étaient bons pour éviter de la voir. Puis, il arriva le jour fatidique. Je me souviens encore de sa petite répartie ironique lorsque la porte s'est ouvert : « éh, oui chéri… tu as tiré le gros lot ! », mais voilà ce jour-là j’avais déjà des vues sur Gwen. (Voir Amazing Spider-Man #42)
Aviez-vous eu d’autres conquêtes féminines avant d’épouser Madame Parker ?
Oui, deux autres de mes relations m’ont marqué. On n’oublie jamais son premier rencard, et forcément je garde en mémoire Betty Brant. Quand j’arrivai comme photographe au Daily Bugle, elle était déjà la secrétaire de J.Jonah Jameson, même si elle aussi venait tout juste d’arriver. Nous sortîmes un moment ensemble, puis il arriva un accident avec son frère Benett Brant. Celui-ci fut pris entre deux feux et Betty reprocha longtemps à Spider-Man d’en être la cause. Par tristesse et histoire de faire table rase du passé, Betty mit fin à notre relation. Peu de temps après, elle fréquenta Ned Leeds. Ce ne fut d’ailleurs pas facile pour moi au départ, puis heureusement il arriva Gwen.
Il y eut aussi la rencontre avec Félicia Hardy (voir Amazing Spider-Man #194). Mais en fait, dans cette relation, je dirais que c’était plus une connexion entre Spider-Man et La Chatte Noire. Elle avait idéalisé l’homme sous le masque et Peter Parker n’était pas vraiment celui qu’elle croyait que serait l’Homme-Araignée. Mais Félicia est une femme sur qui j’ai pu compter plus d’une fois, et cela, même après notre rupture.
Pourquoi Peter Parker est Spider-Man ! Alors Peter, pourquoi ?
(Rires)… Vous croyez qu’aujourd’hui personne ne le sait ? Franchement ça ne sera pas un scoop ! J’étais un adolescent de 15 ans, plutôt solitaire et renfermé. Puis le destin m’a donné de grands pouvoirs. Ce destin a voulu que je sois piqué par une araignée radioactive. Après un malaise, je me rendis vite compte que quelque chose en moi avait changé, muté. Au départ, j’ai pensé à rentabiliser mes pouvoirs et j’acceptai de participer à un match de catch contre Crusher Hogan. Un match qui pouvait me faire remporter 100$ si je tenais 3 minutes. Je réfléchissais tellement à comment gagner de l’argent que J’ai laissé passer devant moi un cambrioleur, poursuivit pour vole alors que j’avais les moyens de l'arrêter. Ce même voleur qui peut de temps après s’en est pris à mon oncle et l’a sauvagement assassiné. Depuis par remord et par respect pour mon oncle Ben, je lutte contre les brigands de toutes sortes. (Voir Amazing Fantasy #15)
Quel a été le premier adversaire de Spider-Man ?
Mon premier adversaire, d’une certaine manière, se trouva être Le Caméléon même si ce fut loin d’être une victoire. Ce dernier s’était échappé de prison en se faisant passer pour un policier (voir Amazing Spider-Man #1). Mais parlons plutôt de ma première confrontation et victoire directe. Ce fut contre Le Vautour. J’en profitai même pour livrer mes premières photos comme photographe au Daily Bugle grâce à lui ! (voir Amazing Spider-Man #2).
Tout à l'heure, vous nous disiez que vous aviez fait vos études avec le fils de Norman Osborn, Harry. Quelles étaient vos relations ? Conflictuel comme avec le père ?
Non, pour moi Harry était un ami. Nous avons même partagé la même chambre lorsque nous étions ensemble à l’Empire State University. Au départ, Harry n’était pas du tout au courant de la double personnalité de son père. Par contre, il souffrait déjà de la pression dominatrice de Norman et il se sentait perpétuellement rejeté par ce dernier. Faute à ça, il sombra, hélas, dans la drogue puis même après en avoir été soigné il en demeura psychologiquement fragile.
Puis tout se compliqua encore plus avec la mort apparente de son père (voir Amazing Spider-Man #122). Harry sombra de plus en plus dans la folie. Et, le jour où il découvrit mon costume de Spider-Man dans la commode de ma chambre, Harry devint le nouveau Le Bouffon Vert et n’avait plus qu’une seule idée en tête : se venger ! (voir Amazing Spider-Man #136). Cet accident avait transformé notre amitié en haine non partagée. Du moins, je le croyais au départ puisque Harry dans un instant de lucidité me sauva la vie en me tirant d’un immeuble qui allait s’écrouler (Spectacular Spider-Man #200). Harry était un gars bien et je tiens son père amplement responsable de tout ce qui lui est arrivé.
On pourrait donc croire que votre adversaire le plus redoutable est bel et bien Norman Osborn ?
Oulah ! Vous savez j’ai eu plus d’un adversaire redoutable ! À plusieurs reprises, mes proches et moi-même fûmes en danger. Pour exemple Venom est un adversaire bien plus fort que Norman. Cependant, celui qui peut prétendre avoir le plus saccagé ma vie, c’est bien la personne de Norman Osborn. Osborn a tué Gwen, a menacé à plusieurs reprises ma tante May, a détruit mon amitié avec Harry, a fait des enfants à Gwen en les incitant à me tuer ! De plus, il a même aidé le professeur Miles Warren - dit Le Chacal - à fabriquer le clone de Gwen ou encore le mien. Un véritable acharnement…
Quoi ! On a fait un clone de vous !?!
Oui, là encore ce n’est pas simple à raconter ! En premier lieu, le responsable de tout ça est le docteur Miles Warren alias Le Chacal. Miles Warren était mon professeur de biochimie à l’époque où j’étais à l’université (voir Amazing Spider-Man #31). Ce que je ne savais pas, c’est que ce dernier - d’apparence inoffensive – était tombé lui aussi amoureux de Gwen Stacy et il tint particulièrement Spider-Man responsable de la mort de celle-ci. Dans son laboratoire, il conçut donc son clone, le clone de Gwen et le mien (voir Amazing Spider-Man #149). Norman, que je croyais mort, à l’aide d’une société secrète : Les Scriers, aida le professeur à fabriquer ses clones.
Je dus combattre mon propre clone lors d’une rencontre organisée par Le Chacal. Pendant un moment, je crus que cette lutte acharnée aller conduire à la mort du Chacal et également à celle de mon clone. Hélas, il n’en fut rien ! Mon clone prit l’identité de Ben Reilly et il passa cinq années à vadrouiller dans les États-Unis. Puis parce que ma tante était malade, il se décida de réapparaître et de m’aider à combattre le crime. Il prit pour nom de super héros : Scarlet Spider.
Ben Reilly commençait vraiment à avoir sa propre identité, il décida même de faire parti des News Warriors pour quelques missions. Mais dans mon univers les morts peuvent refaire surface ! Et le Chacal de même que Norman Osborn réapparurent et transformèrent ma vie comme celle de Ben en cauchemar. A un moment donné, Ben crut ainsi qu’il était moi, et moi je crus que j’étais le clone. Avec cette emmêlement, qui bien sur me bouleversa, je décidai d’abandonner mon identité pour m’installer à Portland avec ma femme Mary Jane qui attendait un bébé.
Mais comme souvent dans la vie, la vérité un jour ou l’autre se révèle toujours ! Et nous finîmes par découvrir les magouilles du Le Bouffon Vert qui avait tout fait pour nous embrouiller sur la véritable identité du clone. Lors d’un affrontement contre Norman, ayant repris le costume du Le Bouffon Vert, Ben me protégea et fut grièvement blessé par la planche volante de notre adversaire. Encore une fois Norman Osborn avait causé la mort non pas de mon clone, mais d’un ami (voir Spider-Man #75).
En effet, vous avez pas mal encaissé ! Tout à l'heure, vous avez mentionné la personne de Venom. Qui est-il?
Vous ne le connaissez pas ? Pourtant s’il y a bien une personne qui a fait parler de lui, c’est bien Venom ! Venom est né d’un mélange de Eddie Brock et du Symbiote.
…Du Symbiote ?
Accrochez-vous, car ce n’est pas simple ! Un extraterrestre du nom de Beyonder avait créé une planète pour rassambler plusieurs super héros pour qu'ils puissent se combattre. Lors de cet événement, mon costume habituel avait été endommagé. Hulk me fit découvrir une machine qui me semblait capable de réparer celui-ci (voir Secret wars #8). De cette appareil en sortit une substance noire qui s’étendit sur mon bras puis recouvra mon corps. Mon costume était désormais noir et avait la capacité de créer ses propres toiles. Oui, à cette époque mes toiles étaient fabriquées par moi-même. Bref, de retour sur Terre je découvris qu’en plus de fabriquer mes toiles, le costume me permettait aussi de changer d’apparence.
Cependant, ce nouveau costume avait de drôles d’effets sur moi. Je me sentais entre autre de plus en plus fatigué. Inquiet, je décidai de voir Red Richards, celui des 4 Fantastiques. Red m’apprit que mon costume était en fait un organisme vivant, de même qu’il découvrit que ce dernier était sensible au feu et aux ondes sonores (voir Amazing Spiderman #258). Je crus pendant un moment avoir réussi à mettre débarrassé de ce Symbiote. Red l’avait enfermé dans un caisson hermétique. Mais le Symbiote réussit à s’échapper et il se colla de nouveau à moi. Celui-ci avait cette capacité de me transformer et de me rendre différent ! Avec lui j’étais devenu dangereux et je risquais de faire du mal. Je réussis à atteindre une église et grâce aux bruits de cloche de cette dernière je pus me séparer du Symbiote.
Mais quel est le rapport avec Venom ? Et surtout quel est le rapport avec Brock ?
Eddy Brock se trouvait dans cette fameuse église, il voulait se faire pardonner de dieu, car il envisageait le suicide. Vous voyez, Eddie était un assez bon journaliste, seulement à un moment donné de sa carrière sa plus grosse réussite fut divers articles sur le tueur de Sin-Eater. Eddy disait protéger l’identité du tueur et se permettait de l’interviewer, mais l’homme qui se confiait à lui, un certain Emil Gregg, n’était qu’un simulateur, il n’était pas le vrai tueur. Spider-Man l’avait découvert, il s’agissait en fait de Stan Carter, un policier qui avait perdu la tête suite à la mort de son coéquipier. À partir de ce moment la vie d’Eddy se transforma en enfer : il fut renvoyé du Dayly Globe, déshérité par son père et sa femme le quitta. Eddie n’avait plus qu’une idée en-tête : détruire Spider-Man. Il le jugeait comme le catalyseur de tout ce qui lui était arrivé.
Comme j’avais retiré mon costume Symbiote dans cette église grâce au son de la cloche, le Symbiote chercha au plus vite un nouvel hôte. Eddy était là, rempli de haine, le Symbiote ne pouvait rêver de mieux. Pire que ça,ayant était mon hôte, il connaissait tous mes secrets ! Et il les partagea avec Eddie. Désormais Eddie connaissait qui j’étais et surtout qui j’aimais. Il a failli plusieurs fois me tuer, et il terrifia énormément M.J.. Voilà pourquoi, aujourd’hui, je ne suis pas sûr d’avoir fait le bon choix en révélant au monde mon identité. Car déjà que ce n’était pas simple, maintenant je crains le pire.
Mais comment c’est terminé cette histoire ?
C’est loin d’être terminé ! Mais Venom parfois peut faire le bien. S’il déteste Spider-Man, dans une autre mesure, il pense prendre la défense des innocents, quitte à utiliser n'importe quelle méthode, même brutale. Il accepta – par exemple – de m’aider à combattre le psychopathe Carnage alias Cletus Kassady. Kassady était déjà un malade, un criminel sans la moindre morale avec un grand nombre de meurtres à son actif. Ce dernier était enfermé à la prison de Rikers Island. Il partageait la cellule avec Eddie Brock.
Le Symbiote en aidant Eddie à s’évader laissa un germe dans la cellule. Kassady qui s’était blessé à la main fut contaminé par le Symbiote. Il se donna aussitôt le nom de Carnage, car pour lui c’est ce à quoi devait ressembler le monde. Venom m’aida à triompher de Carnage, car je dois reconnaître que ce dernier était vraiment très fort et aussi gravement atteint ! Mais j’avoue avoir aussi profité de l’ultime confrontation dans une salle de concert pour arrêter Venom. Pendant que Venom occupait Carnage
, je poussai au maximum les amplis pour neutraliser les deux Symbiotes. Je jugeais Venom trop dangereux et même si nous avions fait équipe, je ne pouvais pas le laisser en liberté.
Pour en revenir à Venom, aux dernières nouvelles, Eddie Brock était atteint d’un cancer et sans le Symbiote extraterrestre il ne pouvait tenir guère plus que 6 mois. Pourtant, ce dernier a décidé de vendre son Symbiote aux plus offrants. Cette somme devait aller à une œuvre de charité. Une crise ‘mystique’, il pensait que cela sauverait son âme (voir Marvel knights : Spider-Man #4 à #8). L’hôte qui acheta le symbiote de Venom était un certain Angelo Fortunato. Fortunato était le fils d’un gangster, ce pauvre fou croyait pouvoir s’affirmer, et impressionner ‘papa’ parce qu’il était en possession du Symbiote. Le Symbiote sentant son hôte bien faible face à moi, décida de le quitter alors qu’il sautait d’un immeuble. Le combat avait épuisé mon stock de toile et je ne pus donc sauver la vie d’Angelo Fortunato. Quant à Eddie, il s’est ouvert les veines ! Quelle histoire, n’est-ce pas !
Pourquoi vous dis-je que c’est loin d’être terminé ? Parce que le Symbiote de Venom est quelque part et a certainement depuis cherché un nouvel hôte…
Merci Peter de nous avoir raconté une partie de votre vie !
Spider-Man : Sommaire
- Edito
- Au départ ...
- Spidey Flash…
- Peter Parker, l’homme derrière le masque !
- Interview Valérie Mangin
- Mary Jane Watson-Parker, mannequin, actrice et femme d’un héros !
- Interview Malo Kerfriden
- Interview Mario Alberti
- Interview Patrick sobral
- Interview Francisco Ruizgé
- Interview Paul Cauuet
- Interview Yigaël Coquel
- Une nouvelle vision
- Spider-Man à L’écran - de 1960 à 1990
- Spider-Man à L’écran - de 1990 à 2007
- Spidey Marketing
- Conclusion