Le Jour d'après ► Anecdotes du film
Cette section rassemble les anecdotes du film Le Jour d'après, regroupées en différentes catégories.
Réaliste ou pure fiction ? (Anecdote)
Pour le producteur Mark Gordon, les événements décrits dans Le Jour d'après sont de la pure fiction, mais sont plausibles : "Nous avons pris la liberté d'anticiper quelque peu la venue d'un Nouvel Age de Glace, mais la théorie selon laquelle le réchauffement de la planète pourrait entraîner des bouleversements climatiques soudains retient de plus en plus l'attention. Personne ne peut prédire les effets ultimes de la pollution au dioxyde de carbone, mais certains experts y voient déjà "la plus vaste expérience scientifique incontrôlable de tous les temps"."
Mark Gordon, dont l'analyse est corroborée par une étude publiée par le Pentagone en 2004 soulignant la possibilité d'un changement climatique soudain provoqué par le réchauffement de la planète, souligne toutefois que "la soudaineté de la catastrophe" dans le film est irréaliste. "En effet, lorsque les scientifiques évoquent un changement climatique "abrupt", ils se réfèrent à une période de cinq à dix ans, et non à quelques semaines, comme dans le film. Mais nous n'avons pas la prétention d'être 100% scientifiques, ni de faire le tour de la question en seulement deux heures. Nous avons seulement voulu offrir au spectateur un super-spectacle qui puisse, éventuellement, l'éclairer sur un problème qui nous concerne tous."
Test d'endurance (Anecdote)
Le défi physique relevé par toute l'équipe du Jour d'après a été particulièrement intense. Pour Dennis Quaid, le film s'est apparenté à "un test d'endurance quotidien, une lutte permanente pour la survie ! J'ai tourné plusieurs films à effets spéciaux, mais jamais à cette échelle. Emmitouflés dans nos parkas, protégés du froid intense par quatre ou cinq couches de vêtements polaires, nous avions le plus grand mal à garder les yeux ouverts et à respirer sous l'impact de la neige artificielle, projetée à 150 km/h par des turbines géantes. C'était parfois carrément surréaliste."
Coïncidences ? (Anecdote)
Durant le tournage du Jour d'après, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes semèrent le chaos aux quatre coins du globe, comme autant d'étranges coïncidences.
- Durant la préproduction du film, le centre de la Chine fut victime de violentes chutes de grêle.
- Le mois suivant, de gigantesques innondations mirent à l'épreuve l'Europe, notamment l'Angleterre.
- Lorsque le tournage du Jour d'après débuta, des tornades s'abbatirent sur les Etats-Unis.
- Et coïncidence la plus troublante : la barrière de glace "Larsen B" s'effondra dans l'Antarctique en mars 2002, soit juste quelques semaines après que Roland Emmerich et Jeffrey Nachmanoff eurent rédigé une scène évoquant très précisément cet événement.
Effets spéciaux (Astuce de tournage)
Pour les impressionnantes séquences en Antarctique, la production a fait appel au studio d'effets numériques Digital Domain, qui a livré pour l'occasion un programme spécial dédié à la création de paysages ultra-réalistes. Pour les paysages urbains, c'est un procédé de scanning hors-du-commun qui a été réquisitionné pour numériser en détail des édifices de Los Angeles et New York. En ce qui concerne les perturbations climatiques, des centaines de pains de glace sculptés à la taille requise furent utilisés pour créer la grêle. Pour les innondations, de nombreux techniciens furent à l'oeuvre six semaines durant pour construire le bassin géant nécessaire à la réalisation de cet effet spécial impressionnant.
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