Cinéma : les sorties du mois d'août
En vidéo et en critiques...
La rubrique sortie ciné/DVD va désormais connaître deux changements :
- d'une part, elle va désormais se trouver scindée entre, d'un côté, les sorties cinéma et, d'un autre, les sorties DVD et Blu-Ray.
- d'autre part, d'hebdomadaire, elle va désormais devenir mensuelle. Tous les premiers du mois, vous pourrez donc découvrir les bandes-annonces et les critiques des sorties cinéma, tous les quinze du mois, vous pourrez voir le programme des sorties DVD et Blu-Ray.
Allez, c'est parti !
Si les sorties sf/fantastiques ciné de ce mois d'août ne sont pas aussi spectaculaires que celles du mois de juillet (mais comment rivaliser face à d'énormes machines comme Inception ou Toy Story 3 ?), elles réservent pourtant quelques long-métrages sympathiques à côté desquels il serait dommage de passer.
Commençons par le plus canin de tous les films d'août : Comme chiens et chats : La Revanche de Kitty Galore, suite, presque dix ans plus tard, du sympathique Comme Chiens & Chats de Lawrence Guterman. C'est Kevin Lima qui reprend les rênes de la réalisation, dans cet opus qui surfe sur la vague de la 3d (ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle, car cela est synonyme de séances surtaxées pour des effets 3d souvent au rabais). Le film sera visible dans les salles obscures le 04 août prochain.
On tape ici dans le divertissement familial qui, soyons franc, ne possède pas un grand intérêt si on n'y accompagne pas des enfants ; toutefois, si cette suite est à l'image du premier, on peut espérer un long-métrage rythmé et plaisant qui, en jouant la carte du fun pour le fun, divertira tous les âges pendant quatre-vingt dix minutes.
Nous n'avons pas encore eu l'occasion de découvrir ce film.
Grace, de Paul Solet, sort (enfin) en salle mercredi 04 août grâce à Cinémadness. Le film ne sortira que dans une petite combinaison de salle, nécessairement équipée de projecteurs numériques. La bonne nouvelle, c'est qu'il devrait par la suite être rapidement disponible en dvd. Après quelques années à prendre la poussière au fin fond de je ne sais quel placard (nous avions vu le film au festival du film fantastique de Bruxelles en 2009, et il avait été présenté aux festivals de Sundance et Gerardmer en 2008), un distributeur a enfin acquis les droits de ce long-métrage ma foi plutôt intéressant.
Grace utilise le thème de l'enfant monstrueux pour traiter des excès pouvant être liés à la maternité. Dans ce qu'il a de plus classique, le film n'est pas plus intéressant qu'une vulgaire série B, toutefois, l'intelligence de son propos et la pertinence de son scénario joue pour lui et ouvre des pistes de reflexions intéressantes. Un peu comme les avions, à déconseiller aux femmes enceintes.
Voir la critique du film.
L'Apprenti Sorcier, libre adaptation du segment éponyme de Fantasia, débarque dans les salles obscures le 11 août. Produit et distribué par Disney, réalisé par Jon Turteltaub et opposant Nicolas Cage et Alfred Molina, Evidemment, la présence de Cage dans un long-métrage n'est désormais plus un critère de qualité (combien de navets pour un excellent film dans sa filmographie ?), mais avouons tout de même que cet acteur dispose encore d'un bon capital sympathie, chaque film étant désormais l'occasion de découvrir une coupe de cheveux totalement improbable.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne nous ment pas sur la marchandise. Réalisé par l'équipe déjà responsable des Benjamin Gates (qui, bien qu'artistiquement très nuls, ne sont quand même pas les films les plus désagrables du monde), L'Apprenti Sorcier est donc un blockbuster familial jouant la carte de l'action, de l'aventure, du spectaculaire et de la débauche d'effets spéciaux, le scénario étant, bien entendu, tout ce qu'il peut y avoir de plus prévisible. Après, si vous décidez de payer votre place, vous savez très bien pour quoi vous signez...
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Le voyage extraordinaire de Samy semble être un Monde de Némo-like à destination des plus petits qui sortira en salle le 11 août. En VO, le casting vocal est assuré par Jenny McCarthy et Tim Curry et, en français, ce sont Guillaume Galienne et Olivia Ruiz qui reprennent les mêmes rôles (comment ça ce n'est pas tout à fait pareil ?). A noter, également, les présences dans les voix VF de Dany Boon et de Elie Semoun.
On est visiblement ici en face d'un long-métrage à unique destination des plus jeunes. Difficile de vraiment parler de spectacle familial tant le scénario très minimaliste risque, certes, de divertir les enfants, mais également de laisser totalement sur le carreau tout spectateur âgé de plus de douze ans. Evidemment, ce n'est qu'une impression au vu de la bande-annonce, car nous n'avons pas encore vu le film.
Nous n'avons pas encore eu l'occasion de découvrir ce film.
Djinns, de Hugues et Sandra Martin, sera la seule sortie fantastique française de ce mois d'août. Le film vous emmenera dans l'Algérie des années 60, mettant aux prises des soldats avec les esprits du désert. vous êtes curieux ? N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux interviews des réalisateurs, l'une portant sur l'histoire, l'autre sur les effets spéciaux. Le film sera disponible le 11 août.
Le cinéma fantastique, en France, voit appraître des petits films comme celui-ci qui offrent à leur réalisateurs de bonnes cartes de visites... pour ensuite partir aux Etats-Unis (Alexandre Aja, Eric Valette, Pascal Laugier, Xavier Palud, David Moreau, et bien d'autres encore). Espérons que Djinns puisse suffisamment toucher le public pour que les investisseurs français soient un peu moins frileux.
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Enfin, Ondine, de Neil Jordan, sera visible dans les salles obscures le 25 août. Retour au genre fantastique pour ce réalisateur qui nous livre ici une belle histoire d'amour entre une sirène et un pêcheur. L'occasion pour Colin Farrell d'enfin tenir un rôle à sa mesure (et de reprendre son accent irlandais, amateurs de VO, accrochez-vous !), en face de la charmante Alicja Bachleda et du vétéran Stephen Rea.
Ondine est donc fantastique dans le sens littéraire du terme : une ambiance et une ambivalence savamment entretenue (chaque fait peut-être interprété de manière surnaturelle ou de façon très pragmatique), et offre aux spectateurs une belle histoire d'amour au traitement très sobre. Dommage, cependant, que l'épilogue soit raté, et brise quelque peu la magie du film.
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Publié le dimanche 1 août 2010 à 20h00
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Djinns
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