Critique Possession #2 [2020]
Avis critique rédigé par Nathalie Z. le mercredi 1 avril 2020 à 09h00
New York menacée par un sorcier antique !
Dans ce deuxième tome des Chroniques d'Under York, intitulé Possession, nous retrouvons notre héroïne, Alison Walker, pour une accélération dev l'intrigue. Le troisième volet devrait conclure ce premier arc qui oppose notre personnage principal à un terrifiant sorcier venu de la nuit des temps.
Petit rappel de l’épisode précédent : Alison Walker a 22 ans et son expo de peinture est attendue dans le milieu de l’art New Yorkais. En colocation avec son amie Petra, elle mène une vie agréable quand son passé vient la rattraper. La jeune femme vient de l’Under York, un monde sous la mégalopole lié à la pratique de la sorcellerie. Dans cette cité sous la grande ville règnent depuis plusieurs siècles cinq puissants clans aux codes de vie stricts et différents. Ces clans sont issus des principales communautés du pays : africaine, irlandaise, chinoise, mexicaine et amérindienne. Ils ont ainsi développé des formes de magies différentes. Des générations entières, ils ont été chassés et persécutés. De nos jours, ils influent en secret sur la vie des habitants de la surface. Mais un dangereux sorcier débarque à New York et les pouvoirs particuliers d’Alison sont nécessaires pour le traquer.
Alison et son frère Bayard sont à la recherche de leurs parents contraints par Marduk de l’accompagner. Ce dernier, sorcier extrêmement puissant et particulièrement vindicatif veut le contrôle de l’Under York et pour cela s’est incarné dans le très jeune frère d’Alison. La jeune sorcière doit donc refaire usage de la magie pour espérer retrouver la trace de ses proches mais elle a mis ses pouvoirs de côté depuis sa fugue vers la surface. C’est ainsi que dans ce tome, nous découvrons le drame qui a poussé Alison à fuir son monde magique souterrain.
Alors que la menace se fait pressante à la surface, les autres familles de l’Under York continue leur business. Alison se sent bien seule face à Marduk qui lui commence à se constituer une armée.
L’intrigue s’assombrit dans ce deuxième tome, la menace pèse et le lecteur comprend la réalité des pouvoirs de ce sorcier babylonien. La magie n’est pas toujours propre et même Alison emprunte des voix cruelles. Avec un découpage très dynamique façon comics US et quelques doubles planches bluffantes, Mirka Andolfo confirme son talent : le dessin est effilé, les couleurs sont absolument superbes. Le scénario de Sylvain Runberg ne surprend pas mais reste très cohérent, son univers occulte contemporain s’étoffe par la découverte des activités annexes de certains clans.
Ce récit fantastique d’urban fantasy s’adresse à tous mais plus particulièrement aux young adults. En fin d'album, des crayonnés de certaines planches sont proposés. Il est disponible chez Glénat et devrait se clore avec le troisième tome prochainement.
La conclusion de Nathalie Z. à propos de la Bande Dessinée : Possession #2 [2020]
Possession poursuit les chroniques d'Under avec un rythme soutenu et une menace qui s'affirme. Alison l'héroine doit en effet contrer un effrayant sorcier incarné dans son jeune frère. Cet ennemi est capable de prendre le contrôle defoules entières et à new York les victimes potentielles ne manquent pas. Dynamique le trait de
On a aimé
- Le dessin de
- Une intrigue qui s'épaissit
- Un contexte occulte contemporain cohérent
On a moins bien aimé
- Plutôt young adulte
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