Sunshine ► Anecdotes du film
Cette section rassemble les anecdotes du film Sunshine, regroupées en différentes catégories.
Quelques faits scientifiques (Anecdote)
Une étoile disparaît chaque seconde. Notre étoile la plus proche, le soleil, est un réacteur à fusion nucléaire gros comme un million de fois la Terre. Il brûle 600 millions de tonnes d'hydrogène par seconde. Les scientifiques estiment que d'ici 5 milliards d'années, le soleil aura épuisé ses réserves de "carburant." Qu'arriverait-il à notre planète s'il les épuisait avant terme ? L'espèce humaine survivrait-elle ?
Le blog (Astuce de tournage)
Vous pouvez lire le blog de Sunshine à cette adresse (tout en anglais):
http://www.sunshinedna.com/
ou ici pour les francophones:
http://fr.sunshinedna.com/
Une idée d'après un article (Note de production)
Le scénariste Alex Garland a eu l'idée de SUNSHINE en 2004 en lisant un article dans une publication scientifique américaine. « J'ai toujours eu envie d'écrire un film de science-fiction, » déclare-t-il. « Je voulais développer l'idée du voyage de l'homme dans l'espace et chemin faisant, de ce qu'il découvre dans son propre subconscient. J'étais à la recherche d'un sujet auquel je pouvais rattacher cette idée, lorsque j'ai lu un article qui faisait une projection de l'avenir de l'humanité en se plaçant d'un point de vue scientifique et athée. Le papier énonçait des théories sur la fin programmée du soleil et en évoquait les conséquences. L'homme a besoin de l'énergie du soleil pour survivre, et lorsque cette énergie sera épuisée, l'espèce humaine disparaîtra. Ce que je trouvais intéressant, c'était qu'on pouvait facilement spéculer sur la disparition possible de l'espèce humaine – et je me suis alors dit « et si nous avions la certitude que l'homme devait disparaître dans un très proche avenir ? » Je voulais raconter une histoire où la survie de toute la planète dépend d'un seul homme, et en évoquer les effets sur sa santé mentale. C'était le point de départ du scénario. »
Huit mois plus tard, Alex Garland rencontre Danny Boyle dans un pub du West End de Londres afin de lui remettre une première version du scénario. Boyle rappelle Garland dès le lendemain pour lui faire part de son enthousiasme !
28 fois plus tard (Note de production)
Danny Boyle, Andrew Macdonald et Alex Garland avaient déjà collaboré sur 28 JOURS PLUS TARD, produit par Fox Searchlight en 2003. "Nous aimons le même genre d'histoires, mais nous avons chacun notre regard sur leur traitement, ce qui ne fait qu'enrichir nos rapports," reprend Andrew Macdonald. "Ce qui est très important, c'est que chacun affirme son point de vue, Danny en tant que metteur en scène et Alex en tant que scénariste. Mon boulot consiste à faire en sorte que leur projet devienne réalité, tout en prenant certaines précautions pour que le film soit un succès."
"Je crois que nous sommes tous trois très ambitieux, mais lorsque nous travaillons ensemble, nous mettons notre ego de côté," remarque Danny Boyle. "Je mets mon nez dans le scénario, Alex fait de même vis-à-vis de la mise en scène, et nous nous disons les choses très franchement, sans détours, et c'est ce qui fait tout le prix de notre collaboration."
Psychologie (Note de production)
Danny Boyle était intéressé non seulement par le périple d'ICARUS II vers le soleil, mais aussi par la trajectoire psychologique de l'équipage. "L'idée d'un voyage vers le soleil est formidable sur un plan visuel, mais aussi très intéressante sur un plan psychologique. Comment réagit-on mentalement lorsqu'on se trouve en présence du créateur de l'univers qui, pour certains, revêt une dimension religieuse et spirituelle, et, pour d'autres, un concept purement scientifique ? Sachant que nous sommes tous constitués de particules d'étoiles pulvérisées, quelle serait notre réaction si nous nous rapprochions du soleil, source de vie du système solaire ? C’est très stimulant intellectuellement de soulever ce type d'interrogations."
Vraisemblance scientifique (Note de production)
Dans un souci de vraisemblance scientifique, la production a d'abord sollicité la NASA dans son travail de documentation : l'équipe a visionné plusieurs documentaires sur la conquête spatiale et quelques grands classiques du cinéma de science-fiction, et a rencontré de nombreux scientifiques et astronautes. Andrew Macdonald avait repéré le jeune physicien anglais Brian Cox dans une émission de la BBC et l'avait contacté afin de s'entretenir du projet avec lui. Brian Cox, qui travaille au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire), le plus grand laboratoire de physique des particules du monde situé à Genève, a alors accepté de servir de consultant scientifique, ce qui s'est avéré extrêmement précieux. Présent sur le tournage pour guider l'équipe technique et les acteurs et leur fournir des explications sur le fonctionnement du système solaire, il a surtout collaboré étroitement avec Cillian Murphy (Capa), qui interprète le physicien de l'équipage.
"La dimension scientifique du film est très crédible," explique Brian Cox. "On sent bien qu'Alex est à la fois fou de science et de science-fiction. Nous avons dû faire quelques ajustements, mais j'ai surtout été utile pour le contexte du film, plus que pour l'intrigue en tant que telle."
"On se focalise sur la vraisemblance des détails scientifiques, et on essaie de respecter les lois de la physique, mais en fin de compte, on privilégie l'efficacité dramatique", ajoute Danny Boyle.
Dans leur phase de recherches, l'équipe s'est également rendue en Ecosse pour visiter un sous-marin nucléaire. "Je voulais comprendre ce que cela représentait de vivre dans un espace confiné pendant un laps de temps très long, et la claustrophobie que cela engendrait. Nous avons donc visité un sous-marin nucléaire moderne, ce qui nous a fascinés. Nous avons également visionné POSEIDON de Wolfgang Petersen qui rend parfaitement compte de la tension qui règne chez plusieurs personnages obligés de cohabiter dans un espace réduit et dangereux."
Par ailleurs, Andrew Macdonald s'est rendu à Moscou pour visiter la Cité des Etoiles, le plus grand centre d'entraînement de cosmonautes au monde. "C'est un endroit fascinant," précise-t-il. "D'ailleurs, au départ, on avait même envisagé de tourner le film sur place. Mais en fin de compte, cela s'est avéré irréalisable."
Postulat de départ (Note de production)
Andrew Macdonald, producteur : « Le postulat de départ de SUNSHINE, situe l’action en 2057 : le soleil est agonisant. Il ne fournit plus l'énergie et la lumière dont l'homme a besoin pour survivre sur Terre. La communauté internationale mobilise toutes ses ressources pour envoyer une mission dans l'espace afin d'y acheminer une bombe destinée à redonner vie au soleil. Le film se focalise sur les 8 astronautes et scientifiques qui font partie de la mission. Au cours de leur périple, ils croisent le vaisseau ICARUS I, disparu dans l'espace au cours de la même mission sept ans plus tôt. C'est alors que les difficultés commencent pour l'équipage qui doit non seulement faire face à un danger immédiat, mais assumer l'écrasante responsabilité que fait peser sur lui la communauté internationale. »
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