La Veillée de Newton [2006]

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Commentaires des membres (1)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

• 35

  
  
  Tout d’abord, l’histoire de ce livre. Je l’ai acheté le 21 avril 2007 à une époque où je ne connaissais que peu de choses à la science-fiction et à la littérature en général. Je n’arrivais pas à me concentrer facilement et finalement, j’ai stoppé la lecture,
  n’ayant rien compris à l’histoire pourtant simple. Aujourd’hui, j’en reprends la lecture, celle que j’aurais dû faire il y a six ans… L’entrée en matière permet aussi de placer l’histoire dans la catégorie « Nouveau Space Opera ». Il semble que l’auteur apprécie
  Stargate puisque le début de l’histoire y ressemble beaucoup – une équipe d’explorateurs se déplace sur des planètes en utilisant un système de portail à trou de ver. Par ci par là, j’ai pu constater des « dissonances » dans l’écriture qui empêche de s’immerger
  complètement dans l’univers et l’histoire. J’explique. Au tout début, on nous parle d’une étoile G5, ça veut dire quoi, G5 ? L’étoile est-elle rouge, orange, jaune, blanche, bleue ? Comme moi, la plupart des lecteurs n’ont pas leur classification de types
  spectraux sous les yeux. Ensuite, je lis que l’héroïne a « bataillé dur pour [obtenir son premier boulot important] ». J’aurais bien aimé savoir ce qu’elle a fait pour l’obtenir. Ce n’est quelques indices qui me font penser que l’auteur ne s’est peut-être
  pas assez impliqué dans l’écriture. Et ça se ressent dans certaines scènes qui ont l’air un peu brouillon. Les personnages sont plutôt plats et assez clichés. On ne sait pas si le personnage principal est une héroïne ou une anti-héroïne, vu son attitude. Plus
  l’histoire avance et plus il apparait évident que l’auteur s’inspire de séries et films (Stargate, Doctor Who, Independance Day). Peut-être leur rend-il hommage. A moins que je ne sois victimes d’une pluie d’eidolies en furies. On sent aussi une influence
  de certains auteurs classifiés « NSO », principalement son compatriote Iain Banks. Lui et MacLeod partagent les idées libertaires, les sexualités alternatives, les IA et vaisseaux conscients… A cette analyse, je me demande si on peut identifier une SF écossaise.
  Ce livre est quand même plus basé sur l’action militaire, mais sans plus d’atout réel, l’histoire devient ennuyeuse sur le dernier tiers. Un roman de gare. Ça passe le temps.
  Space opera
  le 19 octobre 2013 16h48