BIFFF J8 : Nous avons vu le diable !
A poil ! Au Bifff tout est possible.
Même si nous avons vu moins de films qu'à l'accoutumée ce jeudi, nous ne nous reposions pas pour autant sur nos Lauriers. Alors certes, nous avons raté YellowBrickRoad de Jesse Holland et Andy Mitton, d'accord nous n'avons pas vu aussi Ayu de Chun Yu Lai ou encore Midnight Son de Scott Leberecht. La raison était simple au même moment nous étions à interroger le jury du Bifff.
Si vous vous dites que vous avez quand même cliqué sur cette page pour avoir une opinion sur les films diffusé, et bien vous aurez tout de même droit à notre opinion sur The wake wood et J'ai rencontré le Diable.
L'affiche nous annoncée un "Hammer présente", on y croyait donc dur comme faire, la déception sera de mise ! The wake wood de David Keating est au final qu'un sous Simetierre plutôt prévisible, souvent poussif, mis en scène assez pauvrement avec beaucoup de gros effets appuyés. On retiendra bien quelques petits passages intéressants, comme le plan final, mais on est très loin des promesses espérées.
J'ai rencontré le Diable, à l'inverse, remplit amplement ses promesses, et ne fait ainsi que continuer à confirmer le talent de Jee-Woon Kim (le bon, la brute et le cinglé). Doté d'un suspense très efficace, d'idées de plan de caméra époustouflantes, et d'un jeu d'acteurs parfaits, J'ai rencontré le Diable peut-être tout juste critiqué sur un aspect scénaristique déjà vu, puisqu'il s'agit d'une simple histoire autour de la vengeance. Reste que dans le domaine Jee-Woon Kim fait très fort !
La soirée c'est terminé sur Horny House of Horror, qui avait l'ait très sympathique, mais la fatigue a eu raison de nous. On a cependant assisté à l'introduction "hors du commun " de l'équipe du film, et à ce titre je vous conseille de voir notre petite vidéo ci-dessous.
Au niveau séance de rattrapage, on a quand même pu voir Phase 7, diffusé mercredi dernier, huis-clot argentin qui nous fait suivre la vie des habitants d'un immeuble mis en quarantaine alors que le monde se meurt d'une épidémie mortelle. Un film pluriel, jouant entre le thriller et le film d'ambiance, se permettant quelques folies avec des passages quelque peu loufoques. Si l'on pourra reprocher au film quelques soucis de rythme, on en ressort pourtant avec une bonne impression. Et la petite musique à la John Carpenter qui rythme le film, c'est juste très bon !
Publié le vendredi 15 avril 2011 à 10h45
Fiches de l'encyclopédie de l'imaginaire en rapport avec l'article
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Horny House of Horror
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