Critique Les Maitres de l'Univers [1987]
Avis critique rédigé par Richard B. le jeudi 2 septembre 2004 à 02h57
Par le pouvoir du crâne ancestral…
« Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens le pouvoir absolu », voilà bien une phrase qui aura marqué toute une génération de culottes courtes, dont je fais partie. Et oui, les Maîtres de l’Univers ce sont ces figurines Mattel dont je ne me lassais pas d’inventer les aventures, puis il y eut le dessin animé sur Antenne 2 dont je ne ratais pas un épisode et enfin un film cinéma, celui dont je vais vous parler.
En 1987, dans un mois de décembre fait pour émerveiller, en pleine période pendant laquelle sortait un autre film du nom de "l’l'Aventure intérieure", les Maîtres de l’Univers, film pas si fauché que ça, faisait lui aussi son apparition. Il faut dire que rien que le nom demeurait vendeur. Tout commençait pourtant bien : Squelettor était bien là, de même que la sorcière, il y avait des épées, des lasers, des pouvoirs magiques, certes dans des décors sympa pour ce qui était du chateau, mais fauchés pour le reste - mais au demeurant plutôt inventifs tant que l'action se situait sur Eternia. Mais voilà, au bout de 20 minutes on se retrouve sur Terre, sur notre bonne vieille planète, à cause d’une clé qui permet de voyager n’importe où que ce soit dans l'espace ou le temps. Et là on en prend un coup, tout devient conventionnel, connu, fini les décors, puis certaines scènes frisent bien le ridicule, comme celle où Gwildor (un Extra Terrestre) essaye de nouer un contact avec une vache. Pitoyable !
Mais bon, ne voyons pas tout en noir, car il faut reconnaître, que quand ils sont sur Terre, on s’amuse déjà à reconnaître Courteney Cox, la future Monica de Friends, toute jeune et toujours aussi mignonne. Puis il y a James Tolkan, le Mr. Strickland de Retour vers le futur, qui joue ici a peu près le même style de personnage. Et, pour les yeux aguerris, il y a même Billy Zane, le rival amoureux de DiCaprio dans Titanic.
Et pour la fin, on revient enfin sur Eternia, mais pour une courte scène finale entre Musclor et Squelettor, pas forcément digne de ce que l’on aurait pu imaginer… Mais bon cela reste acceptable et amusant, quand on se dit que cela demeure une production de moyenne ampleur pour l'époque - mais aussi plus gros budget de la Cannon - qui s’est installée derrière pour donner une vision à un univers qui, avec le recul, même si charmant, une des seules adaptations d'une pourtant vaste franchise.
La conclusion de Richard B. à propos du Film : Les Maitres de l'Univers [1987]
Un film amusant, déjà kitch pour certain malgré son jeune âge, où l’on rigole de façon bon enfant, globalement bien rythmé, mais il faut bien le dire, qui aura aussi pour certain un aspect nanar qui pourra gêner. Puis il faut reconnaître que la très belle musique de Bill Conti (Rocky) apporte un petit côté épique à l'ensemble. Et pour terminer la défense de ce film de Gary Goddard, je dirais aussi qu’il y a le plaisir de voir un Musclor en chair et en os.
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