Critique La Reine des damnés [2002]
Avis critique rédigé par Lucie M. le mardi 15 mars 2005 à 06h36
Mais où sont passées les Chroniques ?
Lestat de Lioncourt, vampire sensuel et avide de nouvelle connaissance, se réveille d’un long sommeil réparateur. Bien décidé à ne plus rester caché, Lestat rebelle et indifférent aux anciennes mises en garde de son créateur, monte sur le devant de la scène et devient l’une des Rock Star les plus connues du moment. Il dévoile par ce fait sa véritable nature et déclanche la désapprobation des anciens. Et par la même occasion met sa non vie en danger !
Adaptation partielle du troisième volet des Chroniques de Vampires d’Anne Rice, La Reine des Damnés se perd au milieu d’un esthétique de clip vidéo et d’un insipide jeu d’acteur. Rien n’est là pour nous subjuguer comme l’avait fait Neil Jordan avec son très réussi Entretien avec un Vampire. La réalisation confiée à Michael Rymer est ennuyeuse et sans réel fondement. Effectivement le scénario écrit par Scott Abbott et Michael Petroni n’est en aucun cas une adaptation fidèle du roman et sur tout des personnages inventés par Anne Rice. Tout y est mélangé de manière confuse et certains personnages d’Anne Rice perdent en qualité. Comment se représenter un Marius, noble vampire de plus de 1000 ans, interprétait par un Vincent Perez toujours aussi insignifiant (et qui n’est décidément pas le créateur de Lestat ainsi que le prétend le film). Ou comment Stuart Townsend peut-il espérer reprendre de façon crédible le rôle de Lestat de Lioncourt interprétait si magnifiquement par Tom Cruise dans Entretien avec un Vampire. Ce film n’est à mon avis qu’un sabotage de l’œuvre d’Anne Rice qui sois dit en passant voulait retirer ses droits d’auteur à Warner Bros pour les adaptations futures de ses romans. La preuve en est là puisqu’elle n’a pu participé à l’écriture du scénario.
La conclusion de Lucie M. à propos du Film : La Reine des damnés [2002]
Il ne faut pas visionner La Reine des Damnés comme la suite directe d'Entretien avec un Vampire puisque ses deux premières adaptations des romans d’Anne Rice sont à l’opposées. Ne s’adressant pas au même public les producteurs de La Reine des Damnés ont voulu donner une petite jeunesse aux films vampiriques en utilisant le nom d’Anne Rice et des Chroniques de Vampires. Les fans des romans en seront déçus et choqués mais par contre les néophytes en seront ravie grâce à des scènes stylisées et avec en musique de fond du bon métal.
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