Critique Greenskeeper : Terreur sur le green [2009]

Avis critique rédigé par Richard B. le lundi 30 mars 2009 à 14h29

Meurtre sur le « green »

Décidément, les psychopathes sont partout : Freddy sévit du côté de Elm Street, Jason près du camp de Crystal lake, dernièrement il y eut BBK qui aimait bien jouer au bowling, et maintenant nous avons le Greenskeeper qui s'attaque au Summeriste Country Club. Bah oui, quoi !? Le Trip du « Greenskeeper » c'est le golf, le gazon bien vert, et une chose est sûre, c'est qu'il n'aime pas être contrarié !

Tout commence avec ce pauvre Allen Anderson. Scénariste raté et fils d’un papa dramatiquement mort des suites d’un « accident », il vit désormais sous le toit de son beau-père et oncle. Mais Allen refuse d'en profiter et accepte un salaire de simple jardinier en attendant de trouver l'histoire ultime qui le propulsera au sommet. Allen est potentiellement un bel héritier en devenir et c'est certainement pourquoi « la blondasse » Mary Katherine accepte de rester avec lui, « alors qu'il n'a plus de voiture depuis qu'il a vendu la sienne pour se rendre sur la tombe de Jim Morrison » ; tout cela  afin « d'essayer d'y trouver l'inspiration ». Ce qui arrange encore moins son affaire, c'est que depuis peu, Allen à des rêves étranges, morbides, à travers ceux-ci, il voit Elena Rodriguez – dont il est secrètement amoureux – se faire tuer par le Greenskeeper.

Il n'y a pas 36 façons de voir un film comme le « Greenskeeper ». Il faut le percevoir comme un « Z » fauché autoproduit par trois réalisateurs qui ont dû se dire qu'il y avait dans cette histoire un bon prétexte à bousiller du « Jet-setter »… et peut-être même se faire un peu de fric pour le peu que les amateurs du genre se laissent séduire par l'idée d'un « slasher » se déroulant dans un «  Country Club ». Le pire, c'est que, plus ou moins, ça marche ! Car si la première partie est ennuyeuse et qu'on se marre juste à cause de l'indigence des dialogues, la deuxième partie fournit assez de moments de distraction pour que la sensation de plaisir coupable fonctionne. Le principal contribuant à la mise en forme de cette « œuvre » doit être sans aucun doute Kevin Green puisqu'il y accumule les fonctions : co-scénariste avec Alex Weir ; réalisateur aux côtés de Adam Johnson et de Tripp Norton ; interprète du rôle de « chip » ; et enfin co-profucteur avec Tripp Norton et Jenni Gold.

J'aimerais revenir plus en détail sur les dialogues du film, car il est toujours bon de se faire une idée de ce qui peut vous attendre - juste histoire de ne pas se tromper sur ce que vous allez visionner. Alors voilà, pour resituer l'action : nous sommes à côté d'une piscine et le soleil tape assez fort sur trois blondes en maillot de bain. La blonde numéro une entame la conversation : -  Du coup mon père a décrété que j'aurai une BM. Je déteste être pauvre ! » - Oui, les BM c'est du siècle dernier », rétorque la blonde numéro deux. -  Tout à fait, mais c'est comme ça! », répond la blonde numéro une. Voici donc un exemple concret de l’intérêt des dialogues qui meublent ce film.

Côté meurtre, il y en a bien quelques-uns de sympathiques, voire même d'assez inventifs. Il est donc d'autant plus dommage qu'ils soient réalisés de manière assez « grossières », sans vraiment de génie, et souvent de façon bien trop sage. Nous sommes donc loin, à titre d'exemple, et en restant dans le domaine des productions indépendants du craspec de «Gutterballs». De plus, même si le film met en vedette des midinettes aux poitrines généreuses, là encore le film ne dévoile quasiment rien, et cela même si on retrouve au générique une fille comme Christi Taylor, un actrice qui a déjà par le passé fait des vidéos pour « Playboy ».

Une chose est certaine, c'est que l’un des plaisirs à visionner ce film vient du pitoyable jeu des acteurs qui, contre toutes attentes, semblent y croire. Tous, hormis peut-être Melissa Ponzio (mignonne qui plus est), sont à côté de la plaque. Peut-être que cette médiocrité affichée est voulue, mais dans ce cas, cela ne se remarque pas et l’on peut facilement se laisser entrainer dans un jeu de moqueries devant ces « grands » interprètes.

La conclusion de à propos du Film (Direct to Vidéo) : Greenskeeper : Terreur sur le green [2009]

Auteur Richard B.
40

Un film comme « Greenskeeper » cherche certainement à se faire du pognon sur le dos des fans du genre, mais il n'en demeure pas moins honorable. On a déjà vu plus gros « foutage de gueule ». Le théâtre des évènements, les dialogues ringards et les quelques meurtres originaux sont assez amusants, ce qui fait qu’au final le temps passé devant cette série « Z » ne sera pas perdu… surtout si on savoure cela entre potes et avec quelques bières.

On a aimé

  • Le cadre du film, quelques meurtres originaux,
  • des dialogues surréalistes,
  • des acteurs médiocres.

On a moins bien aimé

  • reste sage sur beaucoup d'aspects,
  • des acteurs médiocres,
  • quasiment aucune idée de mise en scène.

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