The Cell ► Critiques & avis sur le film
Critiques du staff sur le film The Cell
Les critiques de nos experts et passionnés.
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75
La critique de Manu B. : Voyage au centre de la tête
Visuellement très impressionnant, ce film m'avait montré à quel point Vincent D'ornofrio était un acteur capable d'une telle performance. Les représentations symboliques de l'esprit sont magnifiques.
Lire la critique complète de The Cell par Manu B.
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Commentaires des membres (1)
L'avis de la communauté SciFi-Universe.
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60Stargher est un tueur en série de la pire espèce. Arrêté, il sombre dans le coma sans révéler le lieu où se trouve sa dernière proie, qu'une mort atroce attend. Afin de la sauver, la psychologue Catherine Deane doit littéralement entrer dans les pensées de l'assassin, à l'aide d'une technologie expérimentale.
Même si le fait de confier le rôle titre d'un film à Jennifer Lopez a de quoi inquiéter, et malgré un postulat de départ bien peu inspiré, The Cell, premier long-métrage de Tarsem Singh (réalisateur d'origine indienne surtout connu aux Etats Unis pour ses clips musicaux et ses publicités), possède une singularité telle qu'il fait figure de véritable ovni dans le paysage cinématographique des serial killers.
En effet, l'histoire du film se déroule dans deux univers distincts : si le premier fait plutôt figure de pâle copie du Silence des Agneaux (l'enquête d'un agent du FBI tentant de retrouver une jeune femme dont les jours sont comptés, sa cellule de verre se remplissant progressivement d'eau), toute l'attention du spectateur se trouve reportée sur le deuxième.
On y assiste, stupéfait, à une plongée de l'héroïne au plus profond de la psyché d'un tueur en série, devenu dans son esprit le maître d'un royaume surréaliste, à la folie baroque démesurée, où s'entremêlent ses souvenirs les plus heureux comme les plus douloureux.
Au fil de sa troublante quête dans un monde dont elle ignore tout au début, et qui n'est pas sans rappeler l'oeuvre d'un certain Lewis Carroll, Catherine Deane devra décortiquer une par une les différentes personnalités de l'assassin, pour non seulement tenter de retrouver le lieu où est enfermé la victime, mais aussi pour comprendre comment il a bien pu en arriver là.
Cela dit, et c'est sans aucun doute le principal défaut du film, on se fiche pas mal de savoir quels personnages sortiront indemnes de cette aventure, l'intrigue n'étant pas passionnante pour un sou.
C'est pourquoi The Cell n'est pas à proprement parlé un film traditionnel à part entière, mais plutôt une magnifique galerie d'art, brûlant hommage aux oeuvres de peintres tels que Salvador Dali ou Jérôme Bosch. En partant de ce constat, si vous appréciez cet étrange objet cinématographique, c'est avec passion que vous tenterez d'en analyser les moindres symboles et métaphores visuelles (et Dieu sait si elles sont nombreuses).
Et pour allez plus loin :
Les costumes du film sont conçus par la japonaise Eiko Ishioka, notamment récompensée en 1992 par un Oscar pour son travail sur le Dracula de Francis Ford Coppola. Elle a en outre collaboré avec la chanteuse islandaise Björk.
Baba
le 9 septembre 2009 00h42
2 avis sont disponibles pour une moyenne générale de 67 sur 100.