Critique The Cell [2000]

Avis critique rédigé par Manu B. le mardi 7 février 2006 à 06h16

Voyage au centre de la tête

Catherine Deane est l'une des seules à pouvoir expérimenter une technique révolutionnaire pour traiter des patients plongés dans le coma: une connexion neurale la relie à l'autre, elle peut se promener dans le monde psychique des gens et par la même occasion, elle peut visualiser et ressentir leurs troubles pour éventuellement les traiter à la racine. La tâche va s'avérer hardue lorsqu'on lui amène un serial killer plongé dans le coma qui a caché sa dernière proie qui doit être sur le point de mourir...

The cell: Catherine Deane (Jennifer Lopez)
The cell: Catherine Deane (Jennifer Lopez)

Après Le silence des agneaux.
Les thrillers sur les tueurs en série ont trouvé le chef d'oeuvre dans le silence des agneaux, adapté il est vrai du roman de Harris. Néanmoins, la performance de Anthony Hopkins et de Jodie Foster ont particulièrement marqué une génération à l'évocation de Hannibal Lecter. D'autres films ont essayé de copier, de repoduire une ambiance de cet acabit sans succès. The cell, de ce point de vue, traitant du même sujet, a pris le problème sous un autre angle, et c'est là sa réussite. La question est de savoir ce qui se passe vraiment dans la tête d'un serial killer.

The cell: Catherine Deane (Jennifer Lopez) et Carl Rudolph Stargher (Vincent D'Onofrio). FBI Agent Peter Novak (Vince Vaughn). Julia Hickson (Tara Subkoff)
The cell: Catherine Deane (Jennifer Lopez) et Carl Rudolph Stargher (Vincent D'Onofrio). FBI Agent Peter Novak (Vince Vaughn). Julia Hickson (Tara Subkoff)

Le voyage onirique.
La représentation de l'âme a quelquefois été illustrée sour forme de grand bâtiment où certaines pièces renfermaient les souvenirs récents, d'autres les souvenirs de la petite enfance, les frustrations, les chocs psychologiques etc. Le labyrinthe est aussi une des représentation de l'esprit, parfois tortueux, aux recoins cachés. Ainsi, ce film nous entraîne dans les lymbes de l'âme avec tout ce qui va avec comme illustration symbolique, où un homme schyzophrène peut cacher plusieurs personnalités, où les chocs psychologiques de l'enfance, les déchirures peuvent prendre différentes formes. Il est alors complètement fou d'imaginer une intrusion dans cet univers symbolique, la pénétration d'un esprit par un autre, dont la logique sera tout à fait différente. C'est ce que catherine expérimente dans l'esprit du tueur, dont il faudra déchiffrer les codes pour découvrir où se trouve la dernière victime du psychopathe. La mission de Catherine devient dès lors double: retrouver la piste de la victime et donner les clés au tueur de sa propre rédemption par l'acceptation de ses troubles.

The cell: Carl Rudolph Stargher (Vincent D'Onofrio)
The cell: Carl Rudolph Stargher (Vincent D'Onofrio)

Les décors.
Du coup, cet univers devait être dépeint de manière fantastique, ce que ce film fait de manière impressionnante. Les décors, les costumes permettent cette évasion dans les abîmes d'une âme malade de manière cohérente, symbolique. Tout ce background vaudra une nomination aux oscars.

La conclusion de à propos du Film : The Cell [2000]

Auteur Manu B.
75

Visuellement très impressionnant, ce film m'avait montré à quel point Vincent D'ornofrio était un acteur capable d'une telle performance. Les représentations symboliques de l'esprit sont magnifiques.

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