Livre Dario Argento - Magicien de la Peur - 16 cm x 24 cm /
à propos du livre
- Format : 16 cm x 24 cm
- 160 pages
- Code Produit / ISBN : 9782866423453
- Prix public conseillé : 20,00€
- Date de sortie : 22 octobre 2002 Il y a 22 ans
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Rappel du synopsis
Avec Suspiria, en 1977, Dario Argento marque une étape fondamentale dans l'histoire du cinéma fantastique dont l'influence est encore aujourd'hui perceptible. Des cinéastes, et non des moindres comme John Carpenter et Brian De Palma avouent leur admiration pour lui et de nombreux amateurs lui vouent une sorte de culte. Aimer ou ne pas aimer les films d'Argento constitue aujourd'hui le signe de reconnaissance d'une certaine cinéphilie. Italien, fils d'un père producteur et d'une mère photographe, d'abord critique de cinéma, il coécrit le scénario de II était une fois dans l'Ouest, au moment où, dans les années soixante, les genres hollywoodiens moribonds viennent chercher en Italie un second souffle. Depuis son premier film en 1969, L'Oiseau au plumage de cristal, il a principalement oeuvré lui-même à l'intérieur d'un genre, le giallo, récit criminel où la violence se teinte de sadisme, et caractérisé par des codes immuables, connus du spectateur qui vient y chercher des sensations fortes et jouir pleinement de sa peur. Mais, loin de rester confinée à l'intérieur de ces frontières, l'oeuvre d'Argento, au confluent d'influences multiples, tant de la peinture maniériste, de l'art baroque que des nouvelles vagues européennes, constitue une sorte de synthèse entre la modernité et le cinéma de genre. De la modernité, il a su tirer une audace formelle, le goût de l'expérimentation ; du cinéma de genre, il a conservé les personnages, criminels, victimes, enquêteurs, et les récits à base de complots occultes et de rituels sanglants. Argento est un inventeur de formes, il a le goût de la greffe et du métissage entre matières nobles et triviales. Chez lui, l'opéra côtoie le roman-photo entre chef-d'oeuvre et chromo. La beauté des films d'Argento ne tient qu'à un fil, à condition que le spectateur croie ce qu'il voit, qu'il accepte que ses sens prennent le pas sur la raison. Alors, un monde nouveau et enchanteur prend naissance, le réel révèle une part d'énigme, le spectateur plonge au coeur d'un cauchemar métaphysique ouvrant sur ses propres ténèbres. L'illusion est parfaite, le spectacle total.