DVD/BR : les sorties du mois
Détectives, Extra-terrestres, Loups-garous, Fantômes, Muppets...
La sélection Scifi-Universe :
Sherlock Holmes 2 s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur en poursuivant cette relecture non conventionnelle des aventures du célèbre détective de Baker Street. En mettant de côté l'aspect "enquête" au profit d'un traitement "course-poursuite", les scénaristes contournent astucieusement le point faible du premier opus pour proposer une intrigue moins aisément décryptable par le spectateur, le tout en restant fidèle à ce qui fait le fond du matériau d'origine. Au final, malgré un manque flagrant d'innovation dans le travail de Guy Ritchie - l'effet de surprise est bel et bien passé - ce Jeu d'Ombres se pose donc comme une suite cohérente, qui devrait réjouir celles et ceux qui ont aimé le premier film. Sortie le 28 mai.
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Les autres sorties du mois :
Hurlement : Full Moon Renaissance
A la veille de recevoir son diplôme, le jeune Will Kidman réalise le rêve de sa vie : pouvoir enfin sortir avec la mystérieuse Eliana. Il découvre aussi qu’il est l’héritier d’une puissante lignée de loups-garous qui veulent anéantir l’humanité. Will devra faire un choix crucial : emprisonner son côté animal et son héritage ou bien affronter une armée de bêtes redoutables pour sauver la fille qu’il aime… et le monde. Sortie le 02 mai.
De part le thème traité par Francisco Laresgoiti, 2033 est une curiosité. En effet, la fiction spéculative n’est pas un sujet très souvent traité par le cinéma mexicain. Mais, hélas, l’intérêt du métrage s’arrête là. Ou presque. Avec son scénario trop moyen, sa réalisation mollassonne et son interprétation poussive, le film peine à convaincre. Et cela malgré une photographie efficace et une évidente volonté de bien faire… Sortie le 02 mai.
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Dans la famille Furlong, l’aîné de chaque génération est doté d’un pouvoir extraordinaire, pour le meilleur ou pour le pire. James, le dernier de cette lignée, orphelin de mère, découvre la nature du sien lors d’un accident qui cause la mort de son père et de sa grand-mère. Hanté par ce mal mystérieux, il se retire au plus profond de la forêt pour ne plus nuire à ses proches. Quelques années plus tard, Mae, une adolescente en révolte et atteinte d’un mal soit disant incurable, se réfugie elle aussi dans la forêt, et rencontre James. Ils tombent amoureux. Leur amour va révéler une force inattendue de la « malédiction » de James… Sortie le 02 mai.
Engagé pour réaliser un film, Gonzo dépense tout le budget dès le premier jour, et doit donc se débrouiller pour terminer le long métrage sans le moindre sou, avec l’aide de ses amis Muppets… Sortie le 02 mai.
On aimerait pouvoir dire qu'à l'instar de "À l'intérieur" Julien Maury et Alexandre Bustillo récompensaient notre confiance en eux. On aimerait dire qu'ils ont signé une oeuvre "fantastique", dans tous les sens du terme, et "poétique". On aurait aimé saluer la qualité d'écriture et les performances d’acteurs. Si on peut lui accorder indéniablement une qualité plastique, le scénario est un brouillon, composé de multiples idées, partant dans tous les sens et qui, avant même d'être mis en production, auraient dû être triées puis agencées de manière cohérente et harmonieuse. Il en résulte un film au rythme complètement saccadé et un récit donnant plus l'impression d'être un patchwork référentiel qu'une véritable histoire. Une belle déception et, surtout, que de talents gâchés. Sortie le 03 mai.
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La vie n’est pas si tranquille dans les banlieues résidentielles. Réveillée au milieu de la nuit, Sara trouve ses parents ligotés à leur lit par un terrifiant intrus qui lui laisse, à elle, 60 secondes pour choisir lequel de ses deux parents doit mourir. Si elle n’en choisit aucun, les deux périront entre les mains de ce détraqué. Qui est cet homme balafré et pourquoi a-t-il choisi pour victimes Sara et sa famille ?… Sortie le 09 mai.
Loin du ride horrifique promit par l'affreuse affiche française ou du blockbuster qu'on pouvait aussi en attendre, The Darkest Hour s'avère être une série B qui, malgré un bon départ et des effets spéciaux honorables, mouline rapidement dans le vide, la faute à un scénario lamentable qui fait tourner ses héros en rond jusqu’à ennuyer le spectateur, puisque les situations, en plus d’être éculées, sont toujours les mêmes, dans un schéma narratif rébarbatif au rythme mou. Les acteurs, tous mauvais alors qu’ils n’ont pas l’habitude de l’être, ne sont pas aidés par des dialogues indigents et des personnages aussi creux que caricaturaux. Bouffé par ses références et par les films concurrents du genre invasion extraterrestre, le réalisateur se prend trop au sérieux (plus de folie et de décalage aurait été salutaire) et finit par ne plus rien avoir à raconter ni à montrer, jusqu’à une fin ridicule qui prête à rire tout en annonçant avec conviction une grande saga. Sortie le 11 mars.
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Si l’on croit d’abord avoir à faire à un banal film de fantôme, le dénouement progressif en fait un film plus complexe, bien que prévisible pour les plus chevronnés. Exploitant une allégorie fantastique/psychanalytique pas nouvelle mais illustrée ici avec savoir-faire et racontée avec conviction, Intruders met en avant la puissance narrative et iconographique des contes et légendes à travers cet étrange monstre/boogeyman/fantôme qui n’est finalement ni l’un ni l’autre. Avec cette intéressante analyse de l’imagerie fantastique et horrifique puis du pouvoir de l’imagination (les choses ne sont réelles que si on y croit), Juan Carlos Fresnadillo confirme son talent de conteur mais peine cependant à sortir les pieds d’un récit marécageux qui, entre réel et imaginaire, fait du surplace et créer un rythme léthargique. On voit rapidement ou le cinéaste veut en venir (trop de symbolisme et d’indices), jusqu’à un dénouement à twist pourtant très maitrisé. Sortie le 15 mai.
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Face à un monde plongé dans la crise financière, Kurt Wendell se retrouve ébranlé. Son travail a toujours été sa priorité dans la vie et l’unique chose le préservant de la folie. Licencié, plus rien ne l’arrête… D’apparence bienveillant, il offre une journée de repos à sa femme et ses enfants et les conduit à des kilomètres de toute civilisation. Ils ne se doutent pas une seconde de ce qui les attend… Incapable d’avouer la terrible vérité à sa famille, Kurt décide de leur couper… les vivres. Une dernière affaire à mener, un projet final, à la fois sinistre et mortel, dont les principaux intéressés sont sa femme, ses enfants et son ancien patron sauvagement battu et détenu dans le grenier… Sortie le 15 mai.
En phase de divorce, Mary déménage dans une nouvelle maison. Traumatisée par son futur ex-mari, un homme caractériel et violent, elle essaie tant bien que mal de tourner la page. Un soir, elle reçoit un coup de téléphone d’une inconnue sur l’ancien appareil qui traînait dans le salon avant son arrivée. Au bout du fil, Rose, une sympathique vieille dame avec laquelle elle développe une relation téléphonique amicale. Mais après quelques échanges, Mary se pose des questions sur la santé mentale de son interlocutrice, qui affirme l’appeler du passé. La donne change radicalement lorsque Rose commence de la harceler et la menacer… Sortie le 30 mai.
Publié le mardi 15 mai 2012 à 14h00
Fiches de l'encyclopédie de la SF en rapport avec l'article
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Sherlock Holmes
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