Critique Le voyage fantastique [1967]

Avis critique rédigé par Emmanuel G. le vendredi 21 février 2003 à 11h23

La voyage fantastique

Aah, Raquel en combinaison moulante...
Alors qu’il s’en inspire, sans en être toutefois le remake direct, le film de Joe Dante dispose d’un titre qui collerait merveilleusement bien au Voyage fantastique : « L’aventure intérieure ». Car il s’agit bien ici d’un grand film d’aventure et d’exploration, où l’intérieur du corps humain n’a rien à envier à une jungle profonde ou à une planète inconnue en terme de beautés, mais aussi de dangers. L’ouverture du film, ressemblant à un film d’espionnage, ne sert que de prétexte à la suite : donner une raison pour que l’on injecte un équipage dans le corps d’un savant plongé dans le coma, qu’il faut absolument soigner pour sauver la paix mondiale. Après cette courte mise en jambes, le film ressemble à s’y méprendre à une exploration spatiale ou sous-marine (vaisseau, combinaison, exploration en scaphandres…).
Mais la grande originalité vient du décor de l’intérieur du corps humain, qu’il était donné pour la première fois à voir aux spectateurs. A ce titre, le charme du film reste complet et immédiat aujourd’hui : les visions dantesques et colorées de notre anatomie interne se succèdent et l’on ne peut qu’être émerveillé. A cela s’ajoute une très solide réalisation de Richard Fleischer, qui dote le film d’un suspens constant et de rebondissements agréables, chaque nouvelle zone du corps visitée recélant un nouveau péril inattendu. On le disait, au-delà de son décor pour le moins original, Le voyage Fantastique est avant tout un très bon film d’aventure. Et l’aventure, Richard Fleischer connaît bien : on lui doit le 20 000 lieues sous les mers des studios Disney, et le sublime Les Vikings, où Kirk Douglas affrontait Tony Curtis. Plus tard, il donnera à la SF un autre de ses grands classiques, avec Soleil Vert...
Niveau casting, on retiendra surtout la belle Raquel Welsh qui apporte son charme au film. La scène où elle est agressée par une horde d’anticorps, comme un vulgaire microbe, est restée dans les mémoires de bien des cinéphiles. On retrouve également avec plaisir l’excellent Donald Pleasence, acteur fétiche de Carpenter (le dr Loomis dans Halloween, présent également dans New York 97 ou dans Prince des ténèbres).

La conclusion de à propos du Film : Le voyage fantastique [1967]

Auteur Emmanuel G.
80

Plongée merveilleuse dans l'infiniment petit, un film qui fait encore rêver aujourd'hui

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