Critique Tas de ruines #3 [2006]
Avis critique rédigé par Richard B. le mercredi 27 septembre 2006 à 01h40
Tout, sauf un tas de ruines !
Comment, évoquez le Goon ? Comment, vous persuader que ce comics et un chef-d'œuvre d’humour noir ? Comment vous résumer le Goon ? Bien, il me suffirait peut-être de vous dire de plonger dans la lecture ? Trop simple ? bon, d’accord je vais alors essayer de vous persuader…
Côté scénario, la base pourrait paraître simplette : un jeune gars qui a perdu ses parents et travaillant dans un cirque se retrouve une nouvelle fois sans famille. Tout ça à cause d’un mafieux du nom de Labrazio. Le Goon décida de se venger et prendre son identité. Entre temps, il y a aussi le prêtre Zombi qui essaie d’investir la ville du Goon avec ses troupes de morts-vivants. Forcément ce n’est pas du goût du Goon, qui n’aime pas que l’on s’attaque à sa ville. À travers cette trame principale, le lecteur découvrira des histoires plus ou moins longues, racontant comment le Goon avec son ami Franky résiste au prêtre Zombi ou à d’éventuels autres monstres.
Éric Powell en rassemblant ici une histoire sur les vampires, une autre sur des monstres géants ou encore sur des monstres marins, nous propose un festival ou plutôt un éventail de tout ce qu’on aime dans l’univers des ‘craignos Monsters’. Surtout, que l’humour est bien noir et sans camouflage : les yeux sont arrachés, les têtes coupées et tous ceux-là accompagnés par des phrases toujours justes et jouissives. Dans ce troisième tome, nous avons même le droit à une rencontre du Goon avec une autre légende du nom de Hellboy. Cela donne :
The Goon : Ah ouais ? quand je tombe sur quelque chose comme ça, j’essaie juste de lui boxer la tronche … Tu fais quoi ? Hellboy : À peu près la même chose.
Côté dessin il y en a pour tous les goûts et avec le même dessinateur et selon le sujet abordé.Ainsi Éric Powell fait preuve d’un talent que peu possède : celui de pouvoir s’adapter. Crayonnés somptueux et réaliste, style très années 5O, dessin sobre au simple contour ou inversement trait très détaillé. Par rapport à l’intrigue, il adaptera toujours son trait et ses couleurs. Éric Powell et vraiment l’homme multitache et multitalent : scénariste, storyboader, dessin, encrage, couleur, rien ne l’échappe et, au jour d’aujourd’hui dans le domaine du comics, cela est vraiment très rare.
Cette édition de plus – histoire de mettre les points sur les I – propose un carnet de croquis et de recherche, ou nous pouvons voir les différentes évolutions d’Éric Powell et le long procédé qu’il a fallu pour arriver à ce que j’espère, vous aurez sous les yeux d’ici peux !!
La conclusion de Richard B. à propos de la Bande Dessinée : Tas de ruines #3 [2006]
À acquérir d’urgence, The Goon, c’est des histoires inventives, un humour noir sans concession, des répliques jubilatoires et un dessin adapté à toutes les situations. Et si vous n'êtes pas d’accord avec ça, je vous envoie le Goon. Chef d’œuvre ! PS cependant : âme bien pensante s’abstenir ^^.
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