Critique Skinwalkers [2008]
Avis critique rédigé par Richard B. le dimanche 23 septembre 2007 à 19h40
Jugement dernier chez les loups-Garous !
Quel est le point commun entre le John Connors de Terminator et le Timothy de Skinwalkers ? Bien, tous les deux sont jeunes et vont apprendre à leurs dépens qu’ils sont poursuivis pour empêcher une destinée de s’accomplir. Dans le cas de Timothy, il aura pour ses 13 ans le don de guérir les loups-Garous ! Mais voilà, le père du jeune homme fait parti d’un clan qui aime manger de la bonne chère humaine et il décide de traquer son fiston (sans savoir que c’est son fils bien entendu) pour annuler la prophétie. Dorénavant c’est la guerre entre les gentils loups-Garous, protecteurs de la mère et de l’enfant et les méchants loups-Garous prêts à tout pour attraper et hacher menu le gosse.
Ne jamais se fier à une affiche alléchante serait la devise de ce film. Une guerre entre Lycans avait de quoi réjouir, mais voilà, les scénaristes (3 qui plus est) se sont donné du mal pour rassembler un grand nombre de clichés. Skinwalkers c’est le croisement improbable entre Terminator, Underworld et Star Wars. Pas une scène du film ne semble originale, toutes font penser à une autre séquence d’un autre film en moins réussi. Il y a encore beaucoup à dire sur le mythe du loup-garou, et pourtant les films réussis sur le sujet sont assez rares, on peut tout juste évoquer des titres comme Hurlement, le loup-Garou de Londres et en plus récent Dog Soldiers. Skinwalkers avait donc de quoi faire rêver plus d’un fan.
Côté réalisation James Isaac, là encore, fait preuve d’un manque de personnalité énorme. Le réalisateur essaye d’apporter "une pseudo ambiance Western" à sa traque. Mais, dans le domaine, comment ne pas le comparer à Robert Rodrigez, ou plus encore, à un maître tel que John Carpenter ? À ce titre, James Isaac n’a pas le même talent et fait figure de pauvre dans le domaine d’instaurer ce type d’ambiance. Est-ce à dire qu'on s'ennuie en regardant Skinwalkers? Non, cela serait mentir, le réalisateur arrive plus ou moins à donner du rythme à son histoire, mais l’ensemble est si fade, que le regard porté sur ce film demeure distant, ou parfois amusé devant la médiocrité de quelques dialogues.
Côté distribution, si le jeune Matthew Knight (The Grudge 2) est de temps à autre tête à claques, j’ai trouvé l’actrice Rhona Mitra particulièrement convaincante dans son rôle plus ou moins calquée sur Sarah Connors. Genre : j’assume ma condition de simple humaine et je tiens tête aux costauds pour protéger mon fils. Jason Behr (Roswell) par contre est assez fade dans son rôle de loup-Garou atteint d’un syndrome Dark Vadorien.
La conclusion de Richard B. à propos du Film : Skinwalkers [2008]
C’est une énorme déception pour moi de dire que Skinwalkers est un ratage. Il faut relativiser cependant, dans le genre film de loups-Garous, celui-ci n’arrive pas à atteindre la médiocrité de Cursed. Mais il n’en demeure pas moins que nous sommes face à un mixage plutôt balourd de Terminator, Underworld, star wars et très loin d’un pur film de loups-Garous comme Hurlement.
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