Critique Sept pas vers Satan [1979]
Avis critique rédigé par Bastien L. le mercredi 26 septembre 2007 à 15h28
Un livre qui Merritt qu'on s'y intéresse
Et si Satan lui-même avait abandonné l’enfer par ennuie et était venu chercher la beauté ainsi tous les moyens de s’en emparer sur Terre, et si en plus il habitait une riche propriété près de New York la faisant comme base d’opérations pour tous ses noirs desseins…. C’est ce que suggère A. Merritt dans ce court (220 pages) roman écrit en 1927.
James Kirkham, explorateur au service des musées, sorte d’Indiana Jones avant l’heure, revient d’une mission en Chine où il a dérobé de précieux jades est un soir kidnappée avec une ingéniosité parfaite et emmené au repère de Satan qui le retient par pur caprice de ce dernier car il le « divertissait ». Kirkham est face à un cruel dilemme : Va t’il ou non emprunter les sept pas vers le trône de Satan sachant que si il marche sur les bons il pourra avoir tout ce qu’un homme puisse désirer et que si il marche sur les mauvais il devient servant de Satan de manière inégale (juste pour un service, pendant un an ou à jamais). La grande qualité du livre réside dans le personnage de Satan et du mystère qui plane autour de lui. Est-il réellement le personnage qu’il prêtant où est-il un simple mortel ? Mais surtout son intelligence et ses plans lors de l’enlèvement de Kirkham et aussi pour les vols que ce dernier doit commettre augmentant l’ambiance de polar fantastique que les amateurs apprécieront. Ses plans chronométrés à la minute près, où aucun détail n’est laissé au hasard. Le suspense réside donc dans le fait que le héros se dresse face à un adversaire qui se révèle être omniscient voir omniprésent avec son château aux multiples passages secrets, ses fidèles partout et ses esclaves violents. Kirkham ne sera pas seul, il aura comme allié le jeune voleur londonien Harry et aussi d’autres personnages plus indécis comme le serviteur dévoué de Satan le Dr Consardine (le personnage secondaire le plus réussi pour moi) ou encore Eve (la jolie fille de service) et Cobham (le chimiste alcoolique). Les personnages sont développés suffisamment pour qu’on s’y intéresse mais pas assez pour qu’on se souvienne d’eux (la courte longueur du roman en est la cause). On se retrouve donc avec un combat contre le mensonge et le mal absolu que représente Satan mais aussi un combat pour la liberté et l’amour. Merritt brille quand même avec ses descriptions des appartements princiers de Satan avec une bonne connaissance en histoire de l’art.
La conclusion de Bastien L. à propos du Roman : Sept pas vers Satan [1979]
Un roman qui sans être un classique se révèle sympathique grâce à son ambiance et au personnage de Satan, génie mystérieux du mal.
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