Critique Psi-Ops [2004]

Avis critique rédigé par Bastien L. le vendredi 22 février 2008 à 16h01

Quand on veut, on peut !

Version testée : PS2
Et si les deux guerres mondiales, la guerre froide et la course à la conquête spatiale n’avaient été que des prétextes afin d’acquérir les secrets des pouvoirs psychologiques ? C’est ce que propose Psi-Ops : The Mindgate Conspiracy avec l’histoire d’un agent psy nommé Nick Scryer devenu amnésique et devant faire face à une organisation terroriste appelée le Réseau avec pas mal d’anciens de Mindgate, centre de recherche psy de l’armée américaine dont faisait partit Nick… Le jeu commence alors que vous êtes prisonnier du Réseau et qu’une certaine Sara Blake, agent-double avec des dons de télépathie tente de vous aider, vous vous évadez et rencontrez Sara, petite blonde au corps voulu parfait (normal…) qui va réveiller vos pouvoirs…
Tout l’intérêt du jeu vient de ces fameux pouvoirs mis à disposition par Midway (la branche de Chicago même, responsable récemment de Stranglehold ) tout en alliant une jouabilité qui est une réussite. Chaque pouvoir se voit attribué une touche et se font sans problème. Donc dans l’ordre on a : La télékinésie, le possibilité de projeté sa vision derrière les portes et dans les couloirs, drainer le pouvoir psychique des ennemis vivants ou morts, le contrôle mental des ennemis, la pyrokinésie et la possibilité de se projeter dans le plan astral… Tout ses pouvoirs donnent l’occasion de didacticiels pour vraiment bien les maîtriser. Avouons le, le plus intéressant et le plus utilisé reste la télékinésie avec la possibilité de projeter les objets et les ennemis d’une torsion de stick analogique droit (simple comme bonjour) donc ça devint vite jouissif entre envoyer des caisses et des explosifs à des ennemis ou envoyer ces derniers dans le paysage. Ça m’a rappeler la grande heure de Jedi Knight II… Ensuite le contrôle mental est assez marrant pour se servir d’un ennemi afin d’en tuer plein d’autres comme un bourrin ou encore en suicider un ou deux… Les pouvoirs sont d’autant plus utiles car ils permettent de résoudre des énigmes comme faire léviter des caisses afin d’attendre un endroit ou se servir de l’esprit d’un ennemi pour qu’il vous ouvre les portes… A vous d’utiliser vos pouvoirs de façons différentes pour se débarrasser des hordes d’ennemis de plus en plus coriaces (d’autant plus que niveau munitions c’est pas la joie) avec une IA alternant le très bon (les ennemis esquives, se cachent et tentent d’éviter ce que vous leur lancer dessus) ou le décevant (ils semblent parfois ne pas vraiment vous remarquer ou aiment lancer des grenades sur les murs qui leurs reviennent dessus).
Les exécutions des gardes sont jouissives entre différentes méthodes de l’ultra efficace à la plus sadique avec un jeu qui ne vole pas sa mention « déconseillé aux moins de 18 ans » avec des traces de sang un peu partout, les têtes qui explosent à grand renfort de cartilage et de cervelle quand on draine un ennemi vivant ou autres créatures suceuses de sang à l’inspiration « lovecraftienne » tout en allant de pair avec un scénario avec une violence parfois gratuite. Le scénario qui sans être un must du genre commence bien mais s’essouffle vite avec d’abord des boss bien représentés avant de les combattre puis au final les derniers ont une présentation assez bâclés comme l’experte en pyrokinésie. Sinon contre eux, seul la télékinésie est efficace et sont relativement simples si on est assez agile avec les mouvements… Il y a quand même un défaut assez curieux qui est celui d’inciter le joueur à se mettre en mode « infiltration » qui est quand même raté mais bon, c’est pas bien grave car on y est pas vraiment obligé et c’est bien plus marrant d’exploité le côté action voir un peu survival-horror lors de courts passages qui sont vraiment rafraîchissants (niveau sueurs froides…) sans vous en dévoiler trop. Sachez seulement que 8 niveaux vous attendent dans différentes bases du Réseau avec une base militaire sous terre, un port industriel, deux tours à Hong-Kong et un temple renfermant un passage vers des grottes. Tous ses niveaux sont à l’image du jeu, bien mobilisés et les cinématiques sont plutôt jolies à regarder.
Pourquoi ce jeu n’est il pas un must alors ? Car malgré sa jouabilité quasi-parfaite et la multitude de bonnes idées il faut avouer que le jeu est bien court : En mode normal, le jeu prendra au plus passionnés un week-end et pour les joueurs lambdas une semaine, donc on peut regretter quelques allers-retours, un scénario imparfait et un personnage principale qui ne joue pas dans la cour des grands et qu’on oublie vite. Après, c’est le genre de jeu qu’on aime refaire pour le plaisir qu’il procure plutôt que par l’expérience globale qu’il distille et il peut se prolonger avec un mode coopératif, des épreuves bonus (course d’obstacle, tuer tant d’ennemis en tant de temps avec tel ou tel pouvoir) ainsi que quelques vidéos et autres dessins préparatoires.

La conclusion de à propos du Jeu Vidéo : Psi-Ops [2004]

Auteur Bastien L.
80

Une vraie réussite avec une jouabilité bien maîtrisée offrant une expérience unique sans que le jeu réussisse à s’imposer dans la cour des grands avec un univers référence ou une histoire digne de ce nom. Ce qui n’empêche pas bien sûr de se régaler devant ce jeu excellent.

Acheter le Jeu Vidéo Psi-Ops en un clic

Nous vous proposons de comparer les prix et les versions de Psi-Ops sur Amazon, site de vente en ligne dans lequel vous pouvez avoir confiance.

Retrouvez les annonces de nos dernières critiques sur les réseaux sociaux

Sur Facebook | Sur Twitter