Critique Jusqu'à ce que la mort nous sépare #1 [2008]

Avis critique rédigé par Lionel B. le dimanche 6 avril 2008 à 22h37

Vengeance aveugle

Après Reset, Manhole, Übel Blatt, et plus récemment Kurokami, l'éditeur de manga Ki-oon revient avec un nouveau titre issu du magazine de prépublication de Square Enix, Young Gangan. Il s'agit cette fois-ci de Jusqu'à ce que la mort nous sépare, un manga écrit par Hiroshi Takashige, le créateur de Spriggan, et dessiné par Double-S, un illustre inconnu.
"Afin d'échapper aux yakuzas, la jeune Haruka Tôyama va utiliser sa faculté de prédire l'avenir pour favoriser sa rencontre avec Mamoru Hijikata, un aveugle extrêmement doué dans le maniement du katana. Ce dernier décide d'aider Haruka et de la protéger jusqu'à ce que la mort les sépare..."
L'idée du protecteur aveugle qui maîtrise parfaitement l'art du katana n'est pas nouvelle. Cela s'est déjà vu dans des oeuvres tel que Zatoichi (manga des années 60 qui fut adapté pour le grand écran par la suite) ou bien, plus récemment, Vengeance aveugle (film des années 80 avec Rutger Hauer dans le rôle principal). Cependant, la tournure de ce titre se rapproche davantage d'un Death Note tant l'idée de justice ressort à l'issu de ce premier tome. En effet, le manga ne se contente pas d'axer l'histoire sur la protection de Haruka et évite de faire de celle-ci un personnage plat et complètement inutile. Hiroshi Takashige en fait plutôt un personnage clé, au service d'une "justice idéale", et oriente ainsi le manga vers cette notion complexe de justice. Bien sûr, il n'est pas question de philosopher sur ce sujet. Il s'agit avant tout d'un manga s'adressant mettant en avant un maximum d'action. Et de l'action en veux-tu, en voilà ! Jusqu'à ce que la mort nous sépare apparaît comme un titre survitaminé et très divertissant. Il est difficile de décrocher avant la dernière page tant les personnages principaux sont attachants, l'histoire captivante, et l'univers du manga immersif.
Après lecture des pages bonus à la fin de ce premier tome, j'ai été surpris de voir que le mangaka Double-S soit aussi peu satisfait de son dessin. Même s'il est vrai que tout n'est pas parfait à ce niveau, et principalement en ce qui concerne la rigidité des différents protagonistes, le dessin s'avère largement au-dessus de beaucoup de ses concurrents. Le trait fait preuve d'une grande finesse, les décors sont dans l'ensemble assez complets et l'utilisation des trames (les dégradés de gris) parviennent à donner de la profondeur au dessin.

La conclusion de à propos du Manga : Jusqu'à ce que la mort nous sépare #1 [2008]

Auteur Lionel B.
70

Je commence à comprendre pourquoi Ki-oon choisit un grand nombre de ses titres dans le magazine de prépublication Young Gangan. Entre Reset, Manhole, Übel Blatt, ou plus récemment Kurokami, difficile de penser que jusqu'à ce que la mort nous sépare puisse nous décevoir... Tel n'est pas le cas puisque ce nouveau manga apparaît comme un très bon divertissement au dessin et à l'histoire soigné.

On a aimé

  • Dynamique
  • Un héro charismatique
  • Une histoire intéressante

On a moins bien aimé

  • Par moment, les personnages ont l'air trop rigide

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