Critique Jusqu'à ce que la mort nous sépare #9 [2009]

Avis critique rédigé par Lionel B. le dimanche 4 octobre 2009 à 18h52

Comme un air de Tonnerre Mécanique

L'histoire d'un samouraï aveugle n'est pas une idée nouvelle, ni celle du héros protecteur, et encore moins celle du justicier solitaire qui n'a peur de rien. Pourtant, il s'agit là de la recette de Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que celle-ci fonctionne. Pour preuve, voici le neuvième tome de ce manga qui continue de captiver ses fidèles lecteurs.

Si Hijkata parvient à échapper au piège de Wiseman, sa dignité en prend un coup. Notre samouraï aveugle se remet en cause et décide de partir avec la jeune Haruka pour préparer sa vengeance. Cette disparition impromptue du héros déplait fortement à Elements Network qui décide de l'évincer. Désormais, Ryôtarô Igawa va devoir faire équipe avec Dai Ibuki, une nouvelle tête brûlée à la solde de l'organisation secrète.


Ce nouveau personnage qu'est Dai Ibuki utilise des méthodes de combats qui ne nous sont pas inconnues. En effet, ce dernier possède une moto très particulière qui lui permet de mâter ses ennemis et même de gravir des immeubles. Cette moto customisée n'est pas sans rappeler la célèbre série des années 80, Tonnerre Mécanique dans laquelle il était également question d'un justicier qui mettait à mal les plans des criminels au commande de sa moto. Seulement la ressemblance est assez lointaine puisque ici il n'est pas question d'utiliser des rayons lasers ou bien encore de foncer à 500km/h mais plutôt de se servir de l'engin comme d'un outil direct au combat. Au final, ce nouveau personnage encore énigmatique parvient à créer un style de combat original qui distrait sans mal le lecteur.

Bien sur Hijikata n'a pas été oublié dans ce neuvième tome. Ce dernier utilisera toujours autant son katana et revient, après un court passage à vide, encore plus fort et plus meurtrier que jamais...

En revanche, même si elle est présente, Haruka s'avère légèrement effacée dans ce volume, surtout vers la fin.

Vous l'aurez compris Jusqu'à ce que la mort nous sépare est toujours autant rythmé par des scènes d'actions originales et brillamment mises en pages. Même si l'histoire ne fait pas forcément dans l'originalité, elle tient suffisamment la route pour que le lecteur se laisse emporter dans l'univers presque similaire au notre de Hiroshi Takashige et DOUBLE-S qui parvient à nous offrir un dessin d'une grande finesse et beaucoup plus dynamique qu'à ses débuts. C'est d'ailleurs sûrement grâce au talent de ce dernier que ce titre s'avère aussi passionnant. Il faut dire que le dessin y ait pour beaucoup dans un manga d'action.

 

La conclusion de à propos du Manga : Jusqu'à ce que la mort nous sépare #9 [2009]

Auteur Lionel B.
70

Jusqu'à ce que la mort nous sépare s'avère être un bon manga de divertissement tant l'action est omniprésente et son dessin très réussit garantissant une immersion totale dans l'univers quasi-réaliste né de l'esprit de Hiroshi Takashige.

On a aimé

  • Toujours aussi dynamique
  • Un nouveau personnage avec du style !
  • Le personnage principal toujours aussi charismatique
  • Un dessin très joli

On a moins bien aimé

  • L'histoire est un mélange de ce qui s'est déjà vu

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