Critique Au large des vivants #2 [2011]

Avis critique rédigé par Manu B. le dimanche 10 juillet 2011 à 22h20

Au pays des vampires

"Ils étaient des traîne-vase, des errants qui n'usaient guère de belles manières et qui n'avaient pas toujours la goule très propre, mais ce long voyage pour atteindre le royaume d'Obscurie, cette traversée des eaux mortes de l'immense marais de Fagne, les avait rendus bien plus piètres encore..."

Les traîne-vase Jodok et Clingorgne ne sont pas revenus les mains vides de leur dernière aventure: ils sont alourdis d'or, d'amour et d'eau pas très fraîche. L'or: la sorcière Renelle, qui les accompagnait dans leur tentative de dérober le trésor d'un château, a été victime d’un sortilège et transformée en statue d'or. L'amour: Jodok est tombé amoureux de Candorine, la fille du maître du château qu'ils étaient venu piller. L'eau: peu après leur rencontre, Candorine s'est transformée en flaque d'eau, suite à sa contamination avec les eaux polluées des marais. Ils reviennent avec plus de problèmes qu'ils n'en avaient avant leur départ. L'ultime solution est d'aller trouver Vorpil, le sorcier qui a jeté la malédiction sur le pays de Fagne. Or, rien ne garantit qu'il les aidera et son château se trouve dans le pays d'Obscurie, le pays des vampires...

Après un premier opus très réjouissant, publié début 2011 aux éd. Mnémos, Brice Tarvel nous livre la suite qui promet une exploration plus approfondie du monde bourré d'humour et qui avait un goût de reviens-y. Au large des vivants se situe juste après les évènements de L'or et la Toise et les deux compères vont avoir fort à faire pour accéder à leur bonheur respectif.

Les marais nauséabonds de Fagne font place à l'Obscurie, le pays non pas de la nuit éternelle, mais des créatures de la nuit. Si la population continue d'y vivre, c'est qu'en dehors des vampires, il y est plus agréable de vivre que dans les marais où, de part et d'autre d'une ligne qui sépare le pays en deux, on grandit ou on rapetisse continuellement, à défaut de posséder de la toise capable de maintenir toutes les dimensions à leur taille réelle.
Or, et c'est avec beaucoup d'humour et des expressions au style caractéristique (à base de mots de patois réel ou non. 83 annotations en bas de page) queBrice Tarvel nous emmène, par le biais de ses personnages, pour explorer la pays des vampires - qu'il avait brièvement évoqué précédemment.
Il nous réserve quelques surprises amusantes, dont l'existence des sans-yeux, des êtres humains privés d'organes oculaires, ce qui laisse libre cours à des situations cocasses. Soulignons également la présence de personnages truculents, des chasseurs de vampires aux bonnes soeurs pas très catholiques.
Bref, une fois encore, le divertissement et l'humour sont au rendez-vous.

La conclusion de à propos du Roman : Au large des vivants #2 [2011]

Auteur Manu B.
70

Notez que la fin reste plus ou moins ouverte et donc qu'un troisième volet devrait donc être en préparation. Il suffira dès lors d'être un peu patient pour remettre les pieds dans la Fagne.

Acheter le Roman Au large des vivants en un clic

Nous vous proposons de comparer les prix et les versions de Au large des vivants sur Amazon, site de vente en ligne dans lequel vous pouvez avoir confiance.

Retrouvez les annonces de nos dernières critiques sur les réseaux sociaux

Sur Facebook | Sur Twitter

Critiques liées

  • Voir la critique de L'or et la Toise
    70

    L'or et la Toise

    par Manu B. | Lecture : 3 mn 11

    A Toise, toise et demi : L'or et la Toise est au final du grand divertissement, un roman amusant aux idées originales.