Critique Infinite crisis 1

Depuis déjà quelques mois, Panini prépare le terrain pour l'évènement majeur de DC, à savoir Infinite Crisis. Les évènements se sont bousculés pour les héros de l'univers DC durant ces quelques mois et la situation est au plus mal. Les trois grands de l'univers, Batman, Superman et Wonder Woman sont en désaccord complet, notamment après que Diana ait tué de sang froid Maxwell Lord, le Roi Noir de l'organisation Checkmate après que celui-ci ait pris le contrôle de Superman, ce qui a bien failli coûté la vie à Batman. Cet évènement, retransmis par l'Oeil, l'intelligence articiel qui contrôle le satellite Brother-1 a été vu par tous les habitants de la Terre, créant le doute envers la communauté des super-héros. Bien d'autres évènements se sont produit, notamment les combats contre les OMACS, toujours en grand nombre sur Terre, et la guerre entre Rann et Thanagar, qui menace de détruire l'univers. Les super vilains terrestres qui se sont regroupés au sein de la Société Secrète, s'attaquant directement aux héros. Les Teen Titans et les Outsiders ont retrouvés Donna Troy (par le dessinateur d'Infinite Crisis), manipulée par les Titans des Mythes sur la nouvelle Cronos, etc... Bref, la situation est grave dans l'univers DC.
C'est dans ce contexte que commence le grand évènement cosmique Infinite Crisis. Nous découvrons donc la Terre 1 (celle de l'univers DC actuel issue de Crisis on Infinite Earth) en proie à toutes ces catastrophes alors que le Superman de la Terre 2 ainsi que sa Lois Lane, Superboy et Alexander Luthor de la Terre 3 observent depuis leur paradis. Comprenant qu'ils ont commis l'erreur suprême en faisant en sorte que la Terre 1 soit la seule et unique, ils décident d'intervenir et de tenter de recréer leur Terre 2. Si vous n'êtes pas un spécialiste de l'univers DC, vous risquez d'être un peu noyé au milieu de tout ça, mais voilà vous êtes lancés dans l'action trépidante. Les combats sont rapides et TRES violent, comprenez qu'un certain nombre de persos vont mourir très rapidement, DC appliquant la règle habituelle de ce genre d'évènement cosmique : se débarrasser des persos faiblards et secondaires... On aime ou pas, mais l'aventure est vraiment motivante de par sa globalité et sa qualité intrinsèque.
En effet, les dessins de Phil Jimenez (pour en apprendre plus sur lui, reportez vous au Comic Box numéro 8) sont parfaitement adaptés à ces pages remplies à craquer de héros et de vilains qui s'affrontent dans des joutes très musclées. Et le scénario de Geoff Johns se déroule de manière fluide. Les multiples allers-retours entre les différentes scènes sont parfois un peu frustrantes mais inhérantes au style, mais pas de problèmes car les dialogues sont très justes et évitent le bla bla inutile.