Renaissance ► Anecdotes du film d'animation
Cette section rassemble les anecdotes du film d'animation Renaissance, regroupées en différentes catégories.
La génèse (Anecdote)
Renaissance est le fruit de la rencontre de cinq talents, dont on peut dater l'origine au 10 septembre 1999. C'est le jour où Aton Soumache, producteur, organise une rencontre entre Christian Volckman, réalisateur, Marc Miance, jeune pionnier de la 3D et de la capture de mouvement, et deux scénarister, Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Aucun d'eux n'a alors trente ans, tous proviennent d'univers très différents, et pourtant, ce premier rendez-vous a été suivi de centaines d'autres, construisant bientôt les amitiés fortes nourries par l'obsession commune de mener à bien un projet fou qui ressemblera longtemps à un rêve impossible : Renaissance.
Renaissance à Imagina (Anecdote)
C'est en 1998 que l'idée de Renaissance, ou plus exactement l'idée de l'aspect visuel qui allait s'appliquer au film, a germé chez Marc Miance. Il explique : "Tout a commencé par un test présenté à Imagina 98. L'année précédente, Olivier Renouard, auprès de qui je travaillais régulièrement, m'avait montré une image 3D fixe en noir et blanc qu'il avait réalisée. Cette image a été un déclic qui a apporté la pierre manquante à ma démarche d'alors : mettre en mouvement un graphisme complètement épuré, et le confronter à une animation extrêmement réaliste, proche d'un film classique en prise de vue réelle. Je savais qu'il y avait là un concept visuel complètement nouveau. Quelques semaines plus tard nous nous sommes mis au travail pour réaliser un test explorant les possibilités offertes par ce concept unique... Sélectionné à Imagina 98, ce test a alors fait figure d'ovni dans le paysage "sage" de l'image de synthèse !" C'est durant ce festival que Miance fit la connaissance de Christian Volckman et Aton Soumache. Leur rencontre fut le point de départ d'une grande aventure...
Paris revisité (Anecdote)
Paris, décor principal de Renaissance, peut même être considéré comme l'un des personnages principaux du long-métrage. L'idée était de donner naissance à un Paris fantasmé qui soit aussi fort que le Los Angeles de Blade Runner. Pour Alexandre de La Patellière, "il fallait connaître la ville par coeur pour la réinventer, imaginer son avenir sans trahir sa réalité d'aujourd'hui. Intégrer la technologie dans les hôtels particuliers du XVIIIe siècle, réfléchir à la circulation automobile dans une mégapole du futur tout en prenant en compte l'urbanisme issu d'Haussmann et d'un siècle de modernisation. Nous voulions à la fois ancrer l'histoire dans le futur, mais aussi préserver des référents contemporains. Dans l'univers comme dans l'histoire, il nous semblait essentiel que le spectateur soit en permanence ramené à son quotidien plus ou moins immédiat..."
Le réalisateur Christian Volckman souhaitait quant à lui "sortir Paris de sa représentation habituelle. La ville a déjà été magnifiquement traitée par d'autres mais le plus souvent elle ne correspondait pas à sa réalité contemporaine. Mettre de côté sa dimension romantique pour faire remonter son aspect plus sombre et détourner ses aspects les plus célèbres, comme Montmartre, la Tour Eiffel ou Notre-Dame, pour décrire ce que risquerait de devenir Paris : une ville-musée, fière de son passé et de son héritage, mais aussi une ville étouffante où l'on se mélange de moins en moins..."
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