Apparition [1997]
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Impatience Bientôt

Chargé de restaurer une vieille demeure victorienne, David Williams y est confronté à d'étranges phénomènes : bruits mystérieux, lueurs inexplicables et surtout la présence de Brown Jenkin, un rat d'une taille monstrueuse qui rôde dans le grenier. Il apprend bientôt que la maison était au siècle dernier un orphelinat, et que tous les enfants y sont morts en l'espace de deux semaines. Epidémie ? Ou bien les petits pensionnaires ont-ils été enlevés et tués au cours d'un rituel abominable ? Explorant le grenier, il découvre que celui-ci est en fait une porte sur le temps, qui permet de revenir en 1886, date à laquelle les Grands Anciens firent une première tentative pour reprendre le contrôle de notre planète. Une seconde offensive se prépare.

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Commentaires des membres (3)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 60
    Un livre agréable pour son ambiance qui traîte divers thèmes contemporains comme celui de l'enfance maltraitée ou encore des dangers de la pollution.
    Evidemment le thème le plus ouvertement affiché est celui de la référence à Lovecraft et à son univers des Grands Anciens.
    On trouve également une autre des obsessions de Masterton, à savoir celle du père prêt à tout pour sauver son enfant (cf : "Démences" ou "le miroir du mal").
    Malheureusement le final est un peu confus et laisse un goût d'inachevé.
    Un bon roman de Masterton, mais pas du très grand comme "le portrait du mal" (roman référenciel à "le portrait de Dorian Gray") ou "le maître des mensonges" !
    Aède
    le 9 juillet 2004 07h48
  • 90
    Un masterton hors du commun... loin de son habitude satirique, l'auteur s'amuse ici non a nous faire rire mais à nous faire peur, dans une ambiance a rendre paranoïaque le plus paisible d'entre nous... de plus il règne dans ce bouquin une atmosphère... anglaise, un curieux mélange de romantisme désabusé et de sursauts d'énergie désespéré ; de toute façon on à l'impression que ça va mal finir, et on a très envie que ça finisse vite. Arrivé a la page trente, je sursautais déjà au moindre craquement de plancher. avec une incursion dans le monde de Lovecraft des plus jouissive, notamment a la fin du roman qui se révèle être plus un délicieux hommage qu'autre chose, mais que du bonheur! Pas rassurant mais du bonheur quand même !
    goudall
    le 29 décembre 2004 09h54
  • 90
    Le début du livre est un modèle d’horreur suggestive. Par petites touches sinistres savamment distillées, l’auteur fait planer sur la maison, son jardin et son petit cimetière adjacent une atmosphère convaincante de sourde menace et d’inquiétant mystère : des grattements, des cris d’enfants terrifiés, des visages inquiétants qui apparaissent furtivement à des fenêtres, une fenêtre murée inexplicablement. Et cette scène, l’une des plus réussies du roman, où David observe de loin son fils parler avec une gamine à la robe blanche démodée et au visage cadavérique près de la petite chapelle du cimetière, d’où elle semble être sortie malgré la porte coincée. Pressentant soudain qu’un terrible danger pèse sur son enfant, David se met à courir éperdument dans sa direction et voit une main des plus inquiétantes sortir des battants de la chapelle et se poser sur l’épaule de la fillette. Quand il arrive sur les lieux, David ne voit ni l’homme, ni la jeune fille. Son fils lui dit alors que la fillette lui proposait de venir jouer avec eux là-bas, avant de lui apprendre entre deux sanglots qu’elle avait des asticots rouges dans les cheveux…Dans cette scène, l’auteur nous transmet avec une extraordinaire puissance toute l’intensité dramatique de l’incident.
    Le roman perd ensuite progressivement de sa magie à mesure que l’auteur lève le voile sur le mystère de Fortyfoot House mais le pouvoir horrifique du récit demeure, notamment grâce à la scène où le pasteur pourtant éviscéré précédemment (en fait, Brown Jenkin métamorphosé) sonne à la porte d’un Williams en pleine confusion mentale ; Par ailleurs, l’intérêt du lecteur n’est jamais entamé, l’intrigue nous tenant en haleine jusqu’au bout. Celle-ci, passionnante et complexe, est construite sur les possibilités scénaristiques infinies des couloirs temporels et le message écologique que l’auteur y fait passer est clair : Sans un respect plus grand envers notre planète, nous risquons de ne plus en être les Maîtres et de voir le Mal s’y installer définitivement. Bref, excepté les scènes gore qui donnent parfois au roman une coloration « série B », Apparition est une réussite indéniable.
    loloq99
    le 22 août 2005 08h09

Informations complémentaires sur Apparition

  • Titre (France) : Apparition