OrcQuest le Jeu de Plateau dans lequel on incarne des peaux vertes, en cours de KS et à ne pas rater
OrcQuest ressuscité et sublimé par Monolith

OrcQuest Warpath Résurrection d’un Dungeon Crawler à la peau verte

Le royaume d’Istarra regroupe un tas de peuples divers et variés (Humains, Nains, Elfes, Barbares, …) qui ne pensent qu'à botter les fesses des Orcs. La guerre est déclarée et les peaux vertes, jamais contre une bonne baston générale, s’en donnent à coeur joie.
C’est dans ce joyeux bazar qu’intervient notre petit groupe de héros. En toute "discrétion", ils infiltrent le royaume Humain pour contrecarrer les idées du roi...
Tel est le pitch de OrcQuest Warpath. Vous incarnez des Orcs, plus ou moins compétents mais toujours bourrins, colériques et imprévisibles.

OrcQuest le retour d’entre les morts

Après un KS en 2017 pour un jeu de cartes fort sympathique, les Orcs sont revenus plus forts en 2018 avec un KS pour un Dungeon Crawler original.
Quelques malheureuses péripéties plus tard, hausses du papier, des transports et de l'énergie, pénuries diverses, guerre en Ukraine, attaque de Porks (ah non..., j'exagère ?!), ... la production étant devenue impossible avec les fonds restants, Monolith reprend la horde... euh... le flambeau et a lancé ce 10 janvier 2023 une résurrection du dungeon crawler orc !
Le "sauvetage" en cours par Monolith avec l'actuel KS permet aux anciens backers (de 2018 pour celles/ceux qui suivent...) de recevoir leur jeu moyennant des frais de port en sus. Quant aux nouveaux souscripteurs, ils bénéfiront d'un “All-In” à un prix réduit. Ainsi tout le monde est gagnant !

OrcQuest un All-In et puis c'est tout

Avec toutes les extensions, de la première heure, incluses, une seule contrepartie est proposée. Avec plus de 170 figurines, près de 1000 cartes, 27 plateaux double face, 44 dés, des jetons en veux-tu-en-voilà et 32 quêtes incluses, l’offre est suffisamment bien fournie pour arpenter les terres d'Istarra durant des heures ! Les quatre livrets (règles, quêtes, Sewer Fever/Fièvre des égouts et Blood for blood/oeil pour oeil), magnifiquement illustrés par le talentueux Loïc Muzy, sont en Anglais ou en Français !
Tout ceci inclut également TOUS stretchs goals de la première campagne, sans compter ceux qui seront débloqués par l'actuel KS.
Comme toujours avec Monolith, on en a pour notre argent avec du matériel de grande qualité et en forte quantité.

Des règles ? Bien sûr mais originales ?

Comme tout bon DC qui se respecte, les règles sont nombreuses et denses. Ce n’est pas un jeu facile pour les débutants. Cela dit après quelques tours de jeu, on prend vite plaisir à massacrer les Humains et les règles coulent de sang... euh... de source.
La fiche personnage est plutôt classique indiquant une classe, des Points de Vie, du poids transportable d’équipement et un petit pouvoir spécifique. Cependant, pour déambuler sur les magnifiques plateaux de jeu il faudra utiliser des cartes actions (mouvement, taper, etc…). Mais avec seulement trois cartes action pour commencer, votre choix sera vite limité. On découvre avec rage... euh... saveur, l'intérêt des "level-up" de nos héros à peaux vertes, la progression des personnages : des cartes supplémentaires seront disponibles moyennant des points badass acquis au combat. Ces points badass sont le cœur du jeu, ils serviront pour tout, ou presque. Attention, ce pool est commun avec tous les joueurs qui devront donc éviter de se taper dessus, contrairement à leurs personnages caractériels... qui a dit cruels ?! Autre composante de la progression, le “kraft” : les équipements pourront être améliorés pour taper plus fort, plus loin et parfois même avec des sortilèges.
Une composante RPG (jeux de rôles) assez marquée est fortement présente dans OrcQuest.

La baston, on aime ça, célèbre dicton Orc.

Que serait un DC sans d'épiques combats ! Le système de combat est on-ne-peut-plus-simple et très bien pensé. On tient dans sa main tous les dés d’attaques, les dés “bonus” et les dés de défense de sa cible. On lance le tout. On lit le résultat : une défense jaune bloque une attaque jaune, une attaque non bloquée passe, on applique les dégâts directement à la cible. Si on tue sa cible, on “loot” en piochant des cartes et surtout on gagne des points badass.

Badass, vous avez dit Badass ?

Les points badass sont communs et donc à partager entre tous les joueurs. Une jauge est prévue pour tenir les comptes. Et les bons comptes font les bons amis ! Ces points badass serviront à obtenir des actions supplémentaires durant le tour, à déclencher des effets particuliers, à acheter des cartes actions, et aussi pour ressusciter les morts. Ça peut arriver même à nos héros... Ces points badass sont essentiellement gagnés lors des morts causées aux adversaires et des assassinats les plus cruels...

Quoi d'autre ?

On peut vous citer en vrac :

• une piste d’exploration reproduisant la pièce qu'on explore dans laquelle on jette les dés à l’intérieur pour générer les positions des ennemis qui y sont présents
• l’orientation des personnages, héros comme ennemis, qui est importante pour savoir si on peut "backstab" ou pas. Ainsi ces attaques dans le dos sont à privilégier car elles déclenchent aucune représaille ennemie !
• les patrouilles ennemies suivent une piste prédéfinie, mais attention, pas toujours…
• les combos, qui permettent, sous réserve de faire des dégâts, d’enchainer les cartes action !
• 18 héros jouables, tous différents et très typés (Sango mon coup de coeur ❤️, enfin surtout celui de Vincent avec qui j'ai pu play-tester le jeu, cf. photo ci-dessus d'un proto)
• l’extension des Porks qui sont à la base des ennemis mais qu'on peut aussi jouer comme héros.
• les boss de fin, comme dans tout jeu vidéo ! Avec leurs lots de surprises !
• et tout un tas de capacités et effets donc un récapitulatif global est astucieusement placé sur les dernières pages pour en faciliter la recherche et l'utilisation en jeu.

Les règles font un peu plus de 50 pages, mais ne prenez pas peur. Elles fourmillent de nombreux exemples facilitant grandement leur compréhension et de très belles illustrations.

Du coup on saigne ? Euh... on signe ?

L’humour est omniprésent, comme pour le jeu de cartes dont ce JdP est inspiré. Les références et autres clins d'œil sont nombreux, aussi bien dans les quêtes, que dans les cartes et même pour les noms des mini-boss. Rien de tel pour passer de bons moments de jeu et de franches rigolades entre ami(e)s ou même en solo. De nombreuses parties tests ont été faites, les textes sont finalisés et maquettés, les moules des figurines commandés,... tout est prêt à partir en fabrication ! Le foulencement ayant dépassé les 200k€, le projet est financé. Il ne reste qu'à attendre octobre 2023 pour être livré de son OrcQuest !
Vu le prix, on aurait tort de se priver. D’autant que, connaissant Monolith et son patron Frédéric Henry, l’aventure est loin de se terminer là.

Alors bande de peaux vertes, vous êtes encore ici: ALLEZ-Y FONCEZ, JOUEZ ET TUEZ TOUS CES HUMAINS !!!

Eh... au fait, le KS est par là ou bien cliquez sur l'image ci-dessous et saignez... euh... signez avant ce mercredi 18 janvier minuit pour faire partie de la Horde d'OrcQuest !