Bifrost n°49
Dossier spécial Silverberg

Au sommaire:
LES NOUVELLES : • L’Apprenti en sorcellerie par Robert SILVERBERG • PV par Lucas MORENO • L’Eglise à Monte Saturno par Robert SILVERBERG
Articles : • Objectif Runes : les bouquins, critiques & dossiers • Le coin des revues, par Thomas Day • A la chandelle de maître Doc’Stolze : Un inédit indigeste et deux rééditions jubilatoires • Les Univers de Robert Silverberg - Ma carrière de pornographe, par Robert Silverberg - L’homme dans le labyrinthe : mythe et space opera par Rachel Tanner - Petit guide touristique en terres de Silverberg (guide de lecture) - La genèse de Majipoor, par Robert Silverberg
• Scientifiction : Le soleil dans l’œil, par Roland Lehoucq • Paroles de Nornes, par Org • Les Razzies 2008 : le prix du pire, par Org, Pat et Vicious
Robert Silverberg est à l'honneur ce mois-ci avec un dossier bibliographique plus que complet sur ses oeuvres les plus marquantes. De plus, elles sont rassemblées dans les différentes périodes, dont la plus faste qui nous a produit des chefs d'oeuvre comme l'oreille interne, les monades urbaines, les profondeurs de la terre, l'homme dans le labyrinthe ou les ailes de la nuit. On ne s'intéresse pas à la période alimentaire de l'auteur le plus prolifique de la SF.
Quant aux nouvelles, Bifrost nous propose deux nouvelles, dont la première se rapporte à Majipoor est assez dispensable quand bien même sympathique: l'histoire d'un apprenti mage amoureux de son maître es magie. L'autre est plus intéressante, se rapportant au mystère d'une église dans le profond pays de la Sicile. Du bon fantastique. La troisième nouvelle est l'oeuvre de Lucas Moreno, qui ne m'a pas marqué non plus.
Ce Bifrost ne contient pas d'interview de l'auteur, qui n'aurait pas apporter grand'chose par rapport à celles qu'il avait accordées récemment. N'empêche que ce dossier extrêmement complet permet de sélectionner le meilleur du meilleur de Silverberg.
Enfin, ce numéro propose les critiques habituelles des romans et revues sorties ces derniers mois, ainsi que les très attendues razzies, toujours aussi caustiques. Rappelons (faut-il vraiment le préciser?) que c'est un gros délire, un truc à prendre au deuxième degré, et que les palmes décernées montrent à quel point le monde la SF est une grande famille capable d'autodérision. En tout cas, ici sur SFU, on adore! (jusqu'à ce qu'on nous en décerne un!)
Bonne lecture.