Critique Le sixième sens [1999]
Avis critique rédigé par Manu B. le dimanche 9 octobre 2005 à 05h33
La magie envoutante
James Newton Howard fait maintenant partie des compositeur habitués à changer régulièrement de styles de film. Commencée en 1986, sa carrière n'avait vraiment décolé avec les scores de grands films qu'au milieu des années 90 et grâce au thème principal de E. R. . Les films de genre ont commencé avec l'expérience interdite en 1990, mais ce n'est vraiment qu'avec waterworld en 1995, qu'il s'en est fait spécialiste. En 1999, M. Night Shyamalan lui demande composer le score de Sixième Sens. Il a, depuis signé toutes les BO du réalisateur.
Le Dr. Malcolm Crowe est un bon pédopsychiatre, un très bon, même. Un soir, en compagnie de sa femme Anna, après qu'ils aient fêté le diplôme d'honneur du mérite social remis par la ville de Philadelphie pour toutes les actions de Crowe, ils trouvent un ancien patient du psychiatre dans leur chambre qui, après une litanie de reproches, fait feu sur Malcolm et se suicide.
L'automne suivant, Malcolm a rendez-vous avec un patient nommé Cole Sear, neuf ans, aux parents divorcés, un être anxieux, isolé ayant des problèmes de sociabilité. Mais avant l'entrevue, le garçon se réfugie dans l'église la plus proche, comme s'il était effrayé par quelque chose ou quelqu'un...
Le sixième sens fait partie de ces films dont l'atmosphère est vraiment à part car dès le début de l'histoire, c'est une histoire feutrée où flotte une ambiance de mystère autour du don du garçon. La suite nous montrera que ce n'est pas là que se trouve la véritable originalité du film.
Cette histoire de jeune garçon qui voit des fantômes est particulièrement et remarquablement accompagnée par cette musique qui est à la fois langoureuse et rassurante par moment. Les premières notes de l'introduction avec pour unique intrument le piano est vraiment magnifique, à laquelle vient se joindre flute, violons et violoncelles. Les premiers morceaux distillent un sentiment de tristesse et de lassitude infinie. Et puis vient l'alternance, avec comme ces dissonances des violons qui vous donnent la chair de poule, cette alternance qui vous vous confine dans un petit cocon tout d'abord et vous donne des frissons ensuite. Le trio piano/violon/flute doux est l'un des plus moments les plus magiques, bien loin des violons furieux de la BO de Mary Shelley's Frankenstein, par exemple, plein de force, sans répit.
Entre deux morceaux de douceur, la tension ets la plus palpable dans Suicide ghost (et Malcolm is dead puisqu'il s'agit de la révélation finale) avec les seules percussions de l'album, et l'utilisation des trompettes.
Le denier morceau incorpore les bois pour souligner la tragédie de la situation. Magnifiquement.
[Note sur mes lectures sur cette BO: comme j'ai l'habitude de lire en écoutant de la musique, cette BO a collé tout à fait à ma lecture du cycle entier de La Tour Sombre, où les moments les plus tragiques étaient soulignés par les moments les plus tristes de cette BO, les moments les plus cruciaux par les pistes Suicide ghost et Malcolm is dead, et les batailles rangées par les moments les plus lents, en m'imginant le plus souvent le feu de l'action comme dans un ralenti évocateur (il n'y a qu'à voir la scène du débarquement en normandie du film le soldat Ryan au ralenti pour voir de quoi je parle)]
La conclusion de Manu B. à propos du Musique : Le sixième sens [1999]
Une musique lente mais d'une puissance évocatrice.
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