Critique Excel Saga #1 [2005]

Il y a de cela un an, vous avez pu découvrir la série animée Excel Saga, produit par le studio d’animation JC Staff et réalisée par Schinichi Watanabe. Un an plus tard, l’éditeur français Kabuto sorti la version manga de Koshi Rikdo. Cette dernière, qui est en fait la première version de Excel Saga, se différencie du japanime dès le début. Bien que le personnage de Excel soit très semblable à son homonyme animé et que l’humour demeure le maître mot de l’œuvre, les missions sont différentes et correspondent à des histoires complètes (du moins dans ce premier tome). Les personnages principaux de la série sont toujours bien présents. Ainsi on retrouve Excel, Il Palazzo, Hyatt, le petit chien Menchi et les trois voisins Watanabe, Itawa et Sumeyoshi. Excel est une fille débordante d’énergie qui a une adoration pour Il Palazzo. Ce dernier cherche a dominé le monde. Hyatt est une fille qui a tendance à mourir assez souvent et qui travaille avec Excel pour le compte de Il Palazzo. L’apparition de Hyatt est totalement différente de la version animée. En effet, celle-ci se présente directement devant Il Palazzo pour participer à sa conquête du monde. De ce fait, exit les Pouchous, les petits extra-terrestres si mignons. Il semble que ceux-ci soit une originalité du dessin animé. En revanche, Menchi est trouvé par Excel de la même manière que dans la version animée. Il est également le repas de secours d’Excel et de Hyatt et cherche en permanence à échapper à ces deux dangers publics. Menchi est certainement le personnage le plus sympathique de Excel Saga.
Certains plans de conquêtes sont les mêmes que la série animée avec quelques légères différences. Mais d’autres demeurent inédites. Toutes les missions donnent lieu à des situations comiques du fait des échecs constants des deux héroïnes.
Le dessin est encré dans le style asiatique, un style typique du manga. Les visages apparaissent parfois trop simplistes, dépourvus de détails mais les planches sont dans leurs ensemble particulièrement complètes. En effet, les décors sont détaillés et le vide reste minoritaire. Par contre, des petits points noirs sont présents pour signaler une zone d’ombre ou l’expression d’un personnage. Cette technique rappelle au lecteur que le manga de Koshi Rikdo date de 1997 (sortie japonaise). Cela gâche légèrement le dessin. La mise en page garantie quant à elle une très bonne lecture et les images ne posent aucune difficulté de lisibilité.