Critique A louer [2007]

Avis critique rédigé par Richard B. le dimanche 11 février 2007 à 12h27

Masters of Espagne !

À louer, rentre dans le cadre de six mini-téléfilms rentrants dans une collection nommée "Scary stories" ; d'une certaine façon, un équivaut des "Masters of horror" sauf que cette fois cela concerne les prestigieux réalisateurs venant d’Espagne.
Dans cette série d’horreur, les six réalisateurs sont : Mateo Gil (scénariste de Tesis et ouvre les yeux) ; Alex de la Iglesia (Le jour de la bête) ; Enrique Urbizu (Box 507) ; Paco Plaza (Les enfants d’Abraham) ; Narciso Ibanez Serrador (réalisateur de la série espagnole ‘Un, dos, tres…’) ; et enfin, non le moindre, Jaume Balaguero.
Jaume Balaguero fait partie des réalisateurs espagnols les plus prometteurs dans le domaine du fantastique. Le réalisateur qui a déjà signé les très bons : "secte sans nom" et "fragile", reste dans un domaine qu’il semble maîtriser.
Un jeune couple, Clara et Mario décident de visiter un appartement qui sur l’annonce semble plutôt prometteur. Mais plus le couple se rend vers la banlieue ou se situe l’appartement plus le doute s’installe, en effet la zone ou se situe ce dernier n’est pas des plus agréables. Bien que perplexe, le couple accepte, d’aller jusqu’au bout et de visiter le fameux appartement, il faut dire que la femme qui prétend venir de l’agence immobilière est plutôt efficace, voir même inquiétante…

Comme Clara, vous n’en croirez pas vos yeux !

Il y a pas à dire, quand je dis que le réalisateur maîtrise, ce n’est vraiment pas un mensonge, la courte durée de 50 minutes aidant, la pression monte de tout le long et ne se relâche jamais. L’ambiance, volontairement glauque, et intrigante, parvient à des sommets dans un final aussi stupéfiant, que grandiose. L’habilité première de Jaume Balaguero et de faire anticiper les événements pour que quand ils se produisent, le spectateur se trouve à espérer que cela n’arrive pas. Cela marche remarquablement et de tout le long on reste collé au fauteuil espérant une issue au cauchemar que le couple vit. De plus, l’histoire n’est jamais prise à la rigolade, tout est premier degré et empêche toute pose durant les 50 minutes.
Bien entendu même si la réalisation fait merveille, pour un tel scénario, il fallait des acteurs de premier choix, des acteurs capables de servir la réalisation et d’aider à faire vivre cette tension. Si les acteurs avaient été mauvais, ce téléfilm aurait été lui aussi mauvais, et cela, quelle que soit la mise en image. Macarena Gómez est parfaite et montre enfin une femme habile et intelligente qui réagit face au danger. Mais la palme, des palmes, revient à Nuria González qui derrière une façade sympathique cache une psychopathe qui rappelle dignement une prestation à la Kathy Bates dans Misery.

La conclusion de à propos du Téléfilm : A louer [2007]

Auteur Richard B.
88

À louer, est un téléfilm habilement mis en scène, et superbement interprété. Un téléfilm qui n’a pas à rougir des Masters of horror, voir qui se montre supérieur à un bon nombre d’épisodes de la série. Le mot ‘tension’ prend ici un véritable sens !

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