Critique Dead or Alive [2007]
Avis critique rédigé par Richard B. le dimanche 22 juillet 2007 à 16h12
Drôle de Bimbos !
Dead or Alive au départ était un jeu de combat 3D sorti en mode arcade en 1996, puis sur Saturn en 1997. Il fut pendant longtemps les beaux jours de diverses consoles. La dernière séquelle en date fut le volume 4 sur X-Box 360. Cependant, il existe aussi un spinoff du nom de Dead or alive xtreme Beach volleyball.
Dans le genre je pioche dans l’univers des jeux vidéo, Uwe Boll ne fut pas le premier. Paul W.S. Anderson qui avait déjà réalisé Mortal Kombat et Resident Evil reste derrière ce projet un peu dingue. Plutôt que prendre le risque d’adapter le jeu lui-même, il va confier cette lourde mission à Corey Yuen un acteur et réalisateur chinois à la filmographie impressionnante.
Les jeux vidéo regorgeants de jeunes filles aux charmes non cachés, la production ne met pas longtemps pour décider de diriger son film vers la dérision, et plus particulièrement dans le sens des drôles de dames (version McG). D'ailleurs, l’introduction du film DOA est faite de la même manière.
Mais étonnamment, Corey Yuen semble avoir du mal à rendre ses scènes aussi sexy que les films de McG. Même si la plastique des actrices est très agréable à regarder, elles émoustilleront toujours moins que le trio Drew Barrymore, Cameron Diaz et Lucy Liu. D’accord, le talent des actrices est largement moindre, mais il en ressort tout de même que le film se veuille vouloir profiter des formes du casting, et que cet objectif n’est pas toujours réussit.
Mais là où le réalisateur déçoit encore plus, c’est dans les scènes de combat, souvent mal filmé, et qui plus est, de toute manière ridicule de bout en bout. Rarement un film de combat aura été aussi mal chorégraphié. C’est simple : à aucun moment le spectateur ne serra impressionné, et même quand Corey Yuen essaie de reprendre des plans du jeu, celui-ci se débrouille pour que cela demeure moins impressionnant. On ne peut pas reprocher au réalisateur de ne pas essayer de coller à l’ambiance arcade ; de ce côté on retrouve tous les éléments propres aux jeux : multiples zones de combats, un grand nombre de personnages, et même les «Get ready». Mais voilà, Corey Yuen n’arrive jamais à reproduire le fun qui se dégage du jeu. On pourra, certainement, le reprocher à des acteurs qui ne connaissent rien en combat, mais surtout, il y a aussi une caméra toujours posée aux mauvais endroits.
Si je n’ai pas encore évoqué le scénario, c’est parce qu’il a dû être écrit dans des toilettes sur du papier cul (pourtant, ils sont trois à être crédités). Limite, c’est là où il en ressort le côté positif du film. L’histoire est si faible, et les dialogues si pathétiques, que forcément il se dégage de l’ensemble quelques crises de fou rire et une certaine sympathie. C’est simple, imaginez que c’est grâce à des lunettes de soleil que le méchant (interprété médiocrement par Eric Roberts) devient le grand méchant. Bien oui, la technologie aidant, les lunettes de soleil sont dotées de la capacité de prévisualiser un combat à l’avance en connaissant les coups de l’adversaire. Moi je dis : chapeau ! Vive la technologie !
La conclusion de Richard B. à propos du Film : Dead or Alive [2007]
DOA est dans la lignée des autres adaptations, un ratage ! Un ratage cependant plus proche de Street Fighter que de l’acceptable Mortal Kombat. Mais comme pour Street Fighter l’ensemble volant assez bas, le film devient vite risible, et donc forcément finit presque par dégager un léger quota sympathie. Puis bon, à la place de Van-damme on a tout de même cinq jolies filles qui ne savent pas jouer, mais aux plastiques évolués, alors c’est toujours mieux, non ?
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