Critique Jackals #6 [2009]
Avis critique rédigé par Lionel B. le vendredi 25 septembre 2009 à 19h03
Un manga qui défoule
Les mangas d'actions, c'est monnaie courante. La violence, elle y est souvent prononcée. Les guerriers ultra balaises, c'est également du déjà-vu. Mais alors qu'est-ce qui peut bien faire que Jackals est unique en son genre et parvient à autant passionner ?
"Après s'être débarrassé en un éclair de l'Ours Wong et de tous ceux qui se dressaient sur sa route, Nichol se lance aux trousses de Shao, le Décapiteur. Mais le plan infernal élaboré par Tennouren est en marche ! Caché dans le bureau du directeur, un Jackal de légende attend son heure... Ce n'est autre que la propre mère de Nichol, Roxy la Grande Faucheuse, revenue d'entre les morts ! Et pour délivrer Sheryl, il devra l'affronter... Survivra-t-il à cette confrontation ?
C'est à ce moment critique que Foa sort victorieux du Couloir de la Mort... Pour le chasseur de primes, l'heure de la vengeance a sonné !"
La force de Jackals n'est sûrement pas dans son histoire qui reprend le bon vieux principe de la guerre des gangs qui ont su faire ses preuves dans les mangas sur les yakuzas. Non, sa force se trouverait plutôt dans son univers qui rappel l'Angleterre du 19ème siècle avec un côté quelque peu gothique. La violence des nombreuses scènes d'actions contribue à créer cet univers si immersif. Cet univers que l'on pourrait définir de chaotique est enrichi de personnages charismatiques à la fois sauvages, attachants et froids. C'est ainsi que l'on peut définir Nichol et Foa, deux anti-héros qui paraissent pourtant si "cool" aux yeux du lecteur.
Toutefois, si l'histoire peut sembler assez classique avec cette idée de deux clans qui s'affrontent pour dominer une ville, il ne s'agit là que d'une trame de fond dans laquelle nos deux personnages principaux que sont Nichol et Foa évoluent. Il sera question d'amitié, d'amour, de trahison, de complot tout au long de l'oeuvre. Et dans ce sixième volume plus particulièrement, nous découvrons la trahison d'une mère envers son fils tout en laissant le lecteur se demander quelle en est la raison. Ainsi, Shinya Murata parvient une fois de plus à nous captiver jusqu'à la fin.
L'autre force de Jackals, c'est son dessin. Byung Jin Kim ne s'améliore pas, mais continue à nous offrir un dessin d'une très grande qualité avec un trait toujours aussi prononcé et légèrement haché, des designs de personnages très détaillés et des décors somptueux. Que demander de plus?
La conclusion de Lionel B. à propos du Manga : Jackals #6 [2009]
Jackals vous plonge dans un univers chaotique dans lequel baston et hémoglobine font bon ménage. Le tout est accompagné d'une histoire de guerre des gangs suffisamment bien ficelée pour que la sauce prenne. Au final, ce manga s'avère défoulant tant on est enivré par l'action. N'est-ce pas là le signe d'une réussite ?
On a aimé
- Beaucoup d'actions
- Beaucoup de sang
- Un dessin magnifique
- Un univers spécifique et immersif
On a moins bien aimé
- Une histoire assez classique mais efficace
Acheter le Manga Jackals en un clic
Nous vous proposons de comparer les prix et les versions de Jackals sur Amazon, site de vente en ligne dans lequel vous pouvez avoir confiance.
Retrouvez les annonces de nos dernières critiques sur les réseaux sociaux
Critiques liées
-
Jackals
par Lionel B. | Lecture : 2 mn 37
Un final sanglant : Violent, bourré d'action et très immersif. Voilà en quelques mots ce qui pourrait décrire le mieux l'univers de Jackals. Ce dernie…
-
Jackals
par Lionel B. | Lecture : 2 mn 24
Attention à l'alligator ! : Shinya Murata et Kim Byung Jin ont trouvé ici un très bon équilibre : les scènes d'actions sont suffisamment présentes pour appor…
-
Jackals
par Lionel B. | Lecture : 3 mn 5
Sans foi ni loi : La recette est à peu près la même que celle de Chonchu. Nous retrouvons dans Jackals un univers immersif, très sombre, violent et …