Critique Devil May Cry 5 [2019]
Avis critique rédigé par David Q. le dimanche 12 mai 2019 à 19h00
Les démons vont pleurer leur race
Test de la version PS4.
Devil May Cry 5 donne suite à une franchise qui s'est fait connaître grâce à son style et au rythme donné au Beat'em all, un genre un peu en retrait ces dernières années. La première chose que l'on puisse dire c'est que le jeu ne renie pas ses origines. Les enfants de Sparda sont de retour après une dizaine d'années (si on met de coté les remakes) et ça fait long pour les fans. Voici donc de quoi vous rassurer sur la qualité du titre.
Des graphismes sombres mais tellement beaux
DMC5 est un Beat'em all d'une richesse graphique assez incroyable et qui tourne à la perfection (merci au RE Engine). Les décors envahis par les racines tentaculaires et démoniaques sont criants de vérité. Les détails des personnages que vous contrôlez ainsi que le design des monstres que vous allez affronter sont à la fois précis et très bien réalisés. On a d'ailleurs parfois du mal à distinguer le jeu des scènes intermédiaires tant la différence est minime. Un regret toutefois, notre personnage a tendance à se lâcher encore plus dans les scènes intermédiaires en exécutant des coups de dingue, ce qui est un peu frustrant quand on reprend la main. Mais à part ça, Devil May Cry est un jeu qui pourra s'afficher fièrement sur n'importe quelle taille d'écran sans avoir à se cacher. C'est sombre, glauque et d'une beauté démoniaque.
Un gameplay ultra riche
La prise en main du jeu est rapide et on enchaine très vite les combos au sol et dans les airs, comme si on avait fait ça toute notre vie. Le jeu nous met très rapidement dans l'ambiance et on prend rapidement du plaisir à tenter des coups de dingo. Le jeu vous permettra de contrôler 3 personnages aux styles de combat très différents.
Nero va pouvoir utiliser des Devil Bringer grâce à sa prothèse de bras interchangeable. Cet artifice agit comme un grappin pour attirer des démons à soi ou pour leur monter dessus pour mieux leur fracasser la gueule. La multitude de Devil Bringer permet de varier les combos et les spécificités de Nero en cours de jeu, à vous de bien choisir les armes à emporter avant de partir en mission.
Le deuxième personnage, V, a un système de jeu très différent des autres et assez original. En effet, V est un gringalet incapable de soulever une épée (dur dur pour un Beat'em all). Son atout est sa capacité à invoquer et à donner des ordres à deux démons : Griffon et Shadow. Un bouton ordonne à Shadow, la panthère, de frapper un ennemi tandis qu'un autre bouton ordonne à Griffon de l'attaquer depuis les airs. V viendra simplement finir le job avec sa canne une fois que l'ennemi sera à sec de points de vie. Il va donc falloir s'écarter un peu du centre des combats, piloter vos démons à distance et gérer le coup fatal. Sur le papier cela semble très moyen mais c'est pour moi le personnage avec lequel j'arrive à faire le plus de combos et qui permet souvent d'atteindre le rang SSS (je reviendrai plus tard sur sa signification).
Enfin, on pourra contrôler Dante. Cela n'arrive qu'après le 10ème niveau mais c'est parce qu'il est tellement puissant que le jeu en serait trop simple. De plus, Dante a énormément de styles de combats différents qu'il vaut mieux apprendre à maitriser les deux autres personnages avant de s'attaquer à lui. Dante peut utiliser les styles Swordmastar, Gunslinger, Trickster et Royal Guard. Il serait trop long d'expliquer toutes les possibilités mais sachez que vous pourrez alterner entre des armes de corps à corps (épées 10x plus grosses que vous, armes complètement incroyables) et des flingues et autres fusils à pompe pour continuer à frapper de loin. Les enchainements de Dante sont dingues et procurent un énorme plaisir de jeu, même si parfois les combats deviennent brouillons tellement les effets et coups l'emportent sur la lisibilité de l'action.
La richesse du jeu est définie par le nombre de coups possibles
Vous l'aurez compris, le jeu ne brille pas par sa subtilité. Ici, il ne sera jamais question de se prendre la tête sur une énigme pour avancer. Votre objectif sera plutôt de récolter un maximum de démonites rouges pour pouvoir acheter des évolutions à vos armes et personnages auprès de Nico, votre acolyte experte des modifications techniques et qui conduit une sorte de van à la Scooby-doo. Du coup, le joueur peut se concentrer sur la castagne, ramasser un max de démonites au passage et se faire un arsenal à chaque début de mission ou en cours de mission grâce aux cabines téléphoniques permettant d'appeler la belle Nico.
Plus vous achetez de coups, plus vos combos vont grimper en flèche. De plus, à chaque fin de combat, le jeu vous donne une note de style ainsi qu'un bonus en démonites. Je vous conseille donc d'essayer de réussir à enchainer un maximum de coups sans se faire toucher pour atteindre le rang de combo triple-S. Avec ça, vous aurez de quoi vaincre n'importe quel ennemi, et en plus cela devient vite la chasse au meilleur rang.
Les démons de minuit
Et les ennemis dans tout ça ? Capcom n'a pas seulement travaillé vos personnages. Le bestiaire de Devil May Cry 5 est tout bonnement fabuleux. Si les premiers ennemis ne ressemblent à rien, le jeu nous plonge assez vite dans le vif du sujet avec des monstres puissants et au design superbe. Grands, moches et forts, ces boss sont disséminés un peu partout et représentent les points de passages difficiles du jeu. Vous allez vraiment devoir utiliser toute l'expérience de vos coups acquise lors des combats précédents pour en venir à bout. Vous avez tout intérêt à investir quelques démonites dans des barres de vie pour ne pas vous retrouver à terre en quelques coups, surtout que reprendre le combat coûte vite un paquet de démonites rouges ou dorées.
Qu'est ce qui vient ternir la note ?
Le jeu n'est pas exempt de défauts, à commencer par sa répétitivité. Certes les combats sont variés grâce à la pléthore de coups possibles, mais au bout d'un moment on comprend le jeu comme une succession de grands couloirs permettant de récupérer de la vie et des démonites suivis d'arènes de combat où on va se défouler. Les décors tournent assez souvent autour du Qliphoth, cet arbre qui envahit tout, si bien qu'eux aussi se répètent souvent, surtout sous terre où tout se ressemble. Au niveau des combos, on peut aussi réussir à s'en sortir en matraquant les boutons de coup sans véritable stratégie, les ennemis n'étant pas trop agressifs, on arrive vite à les découper sans peine.
Heureusement, l'histoire nous tient en haleine et la mécanique de jeu est suffisamment forte pour éviter de tomber dans la lassitude malgré ces répétitions.
La conclusion de David Q. à propos du Jeu Vidéo : Devil May Cry 5 [2019]
Devil May Cry V est un jeu d'action entrainant avec sa musique rock, ses graphismes éblouissants et ses animations bourrées d'effets spéciaux. L'ensemble donne énormément de plaisir et fait oublier un jeu très linéaire où la réflexion n'a pas sa place. Mais qu'est-ce que c'est bon de casser du gros démon comme un bourrin !
On a aimé
- Graphismes et effets graphiques
- La musique Rock hyper entrainante
- Les multiples vidéos qui font l'histoire
On a moins bien aimé
- Aucune énigme
- Jeu très linéaire
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