Hypérion ► Critiques & avis sur le roman

Critiques du staff sur le roman Hypérion

Les critiques de nos experts et passionnés.

  • Auteur
    100

    La critique de Manu B. : Le chef d'oeuvre de la SF (1)

    Hyperion est le premier volet d’une œuvre immense, cosmique, c’est la réunion de genres et la synthèse de la science fiction du XXème siècle. Un chef d’œuvre.
    Prix Hugo en 1990 Locus en 1990 Cosmos 2000 en 1992


    Lire la critique complète de Hypérion par Manu B.

  • Auteur
    85

    La critique de Lujayne M. : Magistral

    Ce roman est certainement l'un des meilleurs livre de SF qui existe. A travers ces sept histoires, chacune écrite dans un style différent, qui traversent tous les thèmes majeurs de la SF (du cyber-punk à la science-fantasy et passant par le space-opera), c'est un monde étrange et fascinant qui se dévoile. Il y aura forcément une de ces histoires qui vous marquera plus que les autres... On frissonne, on réfléchit, on se pose des questions, et on est inévitablement emportés par ce récit unique, même lorsqu'on apprécie que moyennement d'habitude le post-apocalyptique...

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Commentaires des membres (7)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 80
    Ce premier livre est superbement construit, avec les petites histoires qui s'entremellent, sans liens apparents au début. Pourtant, comme la lecture avance, des recoupements s'effectuent, et le scénario se tisse autour de nous, fils par fils, pour former une trame complexe.
    Alors que l'on craignait de n'avoir affaire "qu'à" un receuil de nouvelles dégisé en roman, on se fait prendre dans un univers énorme dont chaque récit nous délivre une facette. L'on commence à s'attacher aux pélerins et l'on ferme ce livre définitivement conquis et avide de lire la suite.

    Il y en a vraiment our tout les goût et chaque récit est batit de façon différente. Celui de Weintraub est sombre et mélancolique, celui du poète-satyre est cynique et décadent, celui du prètre lorgne vers le récit d'épouvante et les abysses lovecraftienne (Ce conte reprend d'ailleurs bien des "habitudes" du novelliste du début du siècle), et ainsi de suite pour six témoignages finement ciselés.

    Ainsi Simmons, avec cet "Hypérion", nous livre la première pièce dune double duologie qui mériterait d'entrer dans la légende de la SF.
    Derfel
    le 7 août 2003 10h34
  • -
    Hypérion est le Germinal de la SF, le Père Goriot de la Fantasy, les Liaisons dangereuses de la Hard Fiction.
    On en redemande, tellement les enchainements galactiques laissent pantois, et plus !! Un peu' c'est dommage que Simmons laisse tomber les héros, avant de les aider on aimerait un peu plus d'Action quand ca parle longtemps. A part ca c'est magique, sofistiké, terriblement d'Actualité et presque neuronal dans la forme, du W.Gibson avant l'heure. Les critiques ont placé les Cantos comme grand poème moderne, digne suite du Keats que tout le monde aime. Un peu plus d'épopéé poétique, d'action violemment menée comme les fresques Vicking qu'adoraient les romantiques comme keats et Byron, et les cantos seraient le chef-d'oeuvre immortel des trois dernières années dans le domaine de la SF fantaisiste réaliste américaine. Encore trois romans de plus , et c'Est presque le meilleur des quatre !!
    Altairassan II
    le 3 octobre 2003 12h43
  • 100
    c'est de la tuerie pure et simple!!! un génie de la litterature....un seul regret! c'est k'il y ai une fin (anthologique).
    Si vous etiez parti pour ne lire qu'un tome, préparé vous à en lire 4 et a faire 3, 4 nuits blanches...d'affilées.
    On est captivé par ces Pélerins aux histoires différentes et passionantes, on est litéralement subjugué par cet homme (qui nous laisse tous entrevoir une part de nous meme) qu'est Endymion et de son amour!...
    Sundrawer
    le 4 novembre 2003 09h42
  • 90
    Cette série est une oeuvre majeure de la science fiction moderne.

    On découvre peut a peut un monde gigantesque riche et foisonnant de bonnes idées.

    Original, d'un style exquis, Dan Simmons, l'architecte des romans SF nous fait découvrir un monde complexe par le prisme de personalités toutes aussi interressantes les unes que les autres. On dévorre ces ouvrages avec une avidité peu commune.

    Bien sur je vous incite fortement a lire ces les cantos d'Hyperion ainsi qu'Endymion. Vous ne le regreterez pas.
    Malluin
    le 29 juillet 2004 18h14
  • 90
    Décrire plusieurs nouvelle en un romman (à la façon des Contes de Canterburry) fait sortir la S-F littéraire de sont classicisme. Un univers baroque et mystérieux empreint de beaucoup de sentiment fort (amour, tristesse, terreur, mélancolie...).
    Dan Simmons a ouvert la porte sur un monde fascinant, élégant et attirant.
    Le meilleur livre de S-F que j'ai lu.

    L'histoire est très chouette. Une vraie aventure. Différente. A lire absolument.
    Pontiac
    le 21 novembre 2010 12h15
  • 90
    Les seuls défauts que j'ai trouvé à la saga Hypérion, ce sont quelques longueurs et un abord pas forcément des plus séduisants. C'est un prix que je n'ai pas regretté de payer, pour tomber amoureux et être excité comme un gamin. Un gamin qui meure d'envie d'en parler à tout le monde autour de lui. Hypérion est un opéra de feu et de sang, conté par un écrivain qui garde un recul olympien devant des scènes d'une beauté inédite, aussi bien que devant des bains de sang. Quand vous croyez qu'Hypérion a tout donné dans une apothéose à couper le souffle, qu'aucun homme ne peut manoeuvrer au-delà une telle fresque, Dan Simmons prolonge l'orgasme et monte encore d'un cran. Capable de faire face à toutes les sagas S.F. ciné ou livre, Hypérion ajoute le fait de ne jamais être pris en défaut d'un point de vue prévisions futuristes. Hypérion est une expérience qui reste gravée en vous.
    OliverTwix
    le 20 mai 2011 21h56
  • 100

    S’il ne devait rester qu’un livre, ce serait Hypérion, ma référence ! Le lire c’est plonger dans un univers très riche aux graphismes puissants. Comme admirer un soleil couchant faisant scintiller d’or les vaguelettes de rivières qui abreuvent un jardin à la pelouse parfaitement tondue. Hypérion est à la littérature de SF ce que Star Wars a été au cinéma de SF : il rassemble la plupart des grands thèmes du genre. Le récit est bâti sur une structure originale : plusieurs histoires à l’intérieur d’une histoire. Au 28ème Siècle, l’Hégémonie envoie sept pèlerins sur Hypérion où ils doivent rencontrer le Gritche, un monstre mécanique hérissé de pointes, dans les Tombeaux du Temps. D’après la tradition, le Gritche exaucera le souhait d’un seul d’entre eux et tuera tous les autres. L’Hégémonie y a été poussée par le TechnoCentre et les extros, une race humaine adaptée à la vie spatiale, qui approchent lentement de la planète. Au début, les pèlerins ne savent pas pourquoi ils ont été choisis, alors ils décident de se raconter un à un leur propre histoire liée à la planète Hypérion tout en rejoignant leur destination. La première histoire est celle du Père Lénar Hoyt, né sur Pacem, qui ne raconte pas sa propre histoire mais celle du Père Paul Duré qui a tenu un journal. Le premier récit est donc une sorte de road-book de présentation et d’exploration de la planète. Certains lecteurs ont été découragés par la longueur de l’histoire. Je vous encourage vivement à persévérer sans vous prendre la tête. Laissez-vous tout simplement immerger dans Hypérion et son atmosphère, ses mystères. La suite sera bien plus dynamique et vous ne le regretterez pas. Les nouvelles sont entrecoupées par le voyage des pèlerins eux-mêmes à travers les paysages baroques d’Hypérion. La suite bien plus dynamique est la nouvelle du colonel Fedmahn Kassad, né dans les ghettos de Mars (Mars est aussi le dieu romain de la guerre…). Et là, ça va péter ! Ceux qui auront achevé le récit du prêtre seront récompensé par du space opera militaire comme on les aime, des batailles spatiales, des combats en apesanteur, des extros et leur technologie, de l’amour, du suspens, des mystères, les Tombeaux du Temps et le Gritche ! La nouvelle monte crescendo dans l’intensité. Elle est aussi l’occasion de visiter des batailles du passé, que nous connaissons, et du futur, que nous ne connaissons pas. Ensuite, les pèlerins écoutent l’histoire du poète Martin Silenus, né sur Terre et bicentenaire, et sa vie faite de pas mal de galères et de nombreuses croyances avant d’accéder au firmament littéraire. C’est à ce moment qu’il rejoint Keats, capitale d’Hypérion et la cour du roi Billy (nom pourri pour un roi) qui adore l’art. Une série de meurtres qui débute à la venue de Silenus sur Hypérion donne la conviction au poète que ce qu’il écrit se réalise et que le coupable des exactions est le Gritche. Ce dernier fera tellement de victimes que la Cité des Poètes sera évacuée. Silenus sera le dernier à quitter les lieux, après avoir vu le roi Billy emporté par le terrible Gritche. Ainsi s’achève le premier tome. La division en deux tomes des romans du cycle d’Hypérion nous permet d’apprécier de davantage de magnifiques illustrations de Jean-Sébastien Rossbach. L’intensité et le rythme de chaque nouvelle montent crescendo pour finir en un final explosif. Au début du second tome, les sept pèlerins voyagent à bord d’un navire tiré par deux mantas géantes. Le philosophe Sol Weintraub, de la planète Barnard, raconte son histoire, celle de sa fille Rachel qui rajeunit à la même vitesse qu’elle a grandie après avoir vécu un phénomène paranormal dans un des Tombeaux du Temps… Une histoire très touchante parce que sa mère meurt dans un accident et qu’elle oublie ce qui s’est passé la veille. Difficile à vivre pour ses parents. C’est cette histoire qui le poussera à s’interroger sur le lien qui unit parents et enfants. Proche de la naissance de sa fille (et donc de sa mort) le vieux Weintraub n’a plus rien à perdre et part pour le pèlerinage sur Hypérion. Suit le récit de la détective Brawne Lamia, née sur Lusus, qui rencontre le cybride de John Keats, son futur amant, poète ayant réellement existé. Cette nouvelle aborde le récit policier. On en apprend un peu plus sur les arcanes du TechnoCentre et des entités qui le peuplent, sur la Présidente Gladstone. L’intrigue se complexifie. On voyage pas mal, aussi. Comme tous les récits précédant, en fait. Enfin, le Consul, né sur Alliance-Maui, nous raconte le combat de sa grand-mère pour l’indépendance de sa planète, via son grand-père. Une histoire d’amour aussi, un peu moins convaincantes qu’entre Brawne Lamia et John Keats. On parle très peu du Consul, on ne connait même pas son nom : un personnage très mystérieux, sans vraie identité. Ce qui n’empêche pas son récit d’être au moins aussi intéressant que les autres. Une fois les récits achevés, les pèlerins, s’enfoncent dans la vallée des Tombeaux du Temps, affrontant leurs destins. Ils ne sont plus que six à cause de la disparition mystérieuse du non moins mystérieux Het Masteen, capitaine du Yggdrasil (le vaisseau en illustration du tome 1) et surtout Voix de l’Arbre Authentique (j’aime beaucoup ce titre), donc un Templier. Il fait partie d’une religion écologiste ; leur planète est le Bosquet de Dieu. Chaque nouvelle forme une mosaïque qui décrit un univers passionnant, bien construit, et beau. On peut en dire autant de l’histoire qui, grâce à cette mosaïque, est rendu puissant, un concentré. Hypérion aborde un peu tous les thèmes de la SF et de nombreux concepts. Et à la fin de l’histoire c’est comme si on en avait lues plusieurs en une seule ; un autre grand avantage de la structure du roman. Pour moi, Hypérion a constitué le sommet de l’émoi littéraire. Une bombe qui m’inspire dans ce que j’écris (mais ce n’est pas ma seule inspiration) et qui continu de vivre dans mon esprit, tout comme ses mystères non élucidés qui lui donne le charme suprême du mystère. Le Gritche de l’illustration de Rossbach m’a aussi marqué. Qui n’a pas été sensible à la frayeur qu’instillait cette illustration ? Pour tout ça, Hypérion est l’apogée du space opera, le chef-d’œuvre de la science-fiction. Mais pour que vous le compreniez réellement, il n’y a qu’une seule chose à faire : le lire !
    Space opera
    le 27 mars 2015 20h24

9 avis sont disponibles pour une moyenne générale de 91 sur 100.