L'Étrange Festival : Horsehead et Killers
XXe édition du 4 au 14 septembre
Du 4 au 14 septembre au Forum des Images, vous pourrez célébrer les 20 ans de L'Étrange Festival anniversaire avec plus de 80 longs métrages dont des inédits, des avant-premières ou des perles rares. Voici un retour sur de ce dimanche et ce lundi avec 2 films : Killers et Horsehead.
Précédé d'une excellente réputation, Il était très attendu par quelques-uns, et il a fait depuis une jolie tournée de festivals Killers... Voici donc ici un avis sur cette coproduction japonaise/indonésienne qui profite du nom du désormais incontournable Gareth – The Raid - Evans comme producteur exécutif.
Pour ce qui est du sujet général traité par ce film, sachez qu'il faudrait ne pas trop se fier à la belle allure de Nomura Shuhei (Kazuki Kitamura), qui a tout de l'homme respectable et charmeur mais qui, derrière de jolies phrases et un sourire aguicheur, se cache un adepte de la webcam ou plutôt un « youtuber » qui adore partager ses snuff-movies personnels. Il faut dire qu'il met autant de conviction dans l'art du meurtre que du montage, et que voir sa popularité monter en puissance ne le décourage pas, bien au contraire. Parmi ses « visiteurs », on trouve Bayu Aditya (Oka Antara), brave gars qui commence cependant à péter une durite. Il faut dire que sa vie actuelle est loin d'être rose. D'un côté sa femme vient de déménager en emportant avec elle leur fille et, de l'autre, son job de journaliste est au plus bas depuis qu'il a tenté de publier un article incendiaire sur un criminel notoire qui a pour lui de savoir où placer son argent pour toujours bien s'en sortir. Il ne fallait pas plus que ce Bayu soit victime d’un braquage pour que la bouilloire explose et qu'il se décide de rendre lui-même justice et de partager, à son tour et à titre d'avertissement, les vidéos de ses actes sur le net, ce qui attirera justement l'attention de Nomura qui voit en Bayu un « padawan » fortement prometteur. On en dira pas plus sur ce sujet, cela suffit déjà à vous donner une bonne idée de ce qui peut vous attendre en termes d'histoire...
La première réaction qui se confirme après vision du premier long-métrage de Romain Basset - outre, " Fichtre que c'est beau visuellement ! " - c'est pourquoi avoir donc changé le titre de Fièvre en Horsehead ? Un titre d'origine mille fois plus approprié au film, en place d'avoir privilégié le nom d'un personnage certes sacrément charismatique, mais dont la présence apparaît comme secondaire. Titre qui joue sur une aura certaine qui pourrait conduire quelques spectateurs à être déçus par son manque de présence à l'écran ou en rapport à son importance à l'histoire. Reste qu'il est certain, quitte à se répéter, que la créature réalisée par Jacques-Olivier Molon et son équipe se trouve être saisissante et singulière et fait que chaque apparition de celle-ci reste dans nos mémoires.
L'histoire, n'est donc pas celle d'un croquemitaine qui chasse de jeunes adultes dans les rêves (ce film s'appelle les griffes de la nuit), mais celle de Jessica, charmante blonde en quête d'identité. Sujette à des cauchemars depuis son enfance, elle s'est donc tournée vers des études de psychologie en rêve afin de mieux appréhender les siens. En retournant au foyer familial -suite au décès récent de sa grand-mère -, Jessica va profiter des lieux pour employer sa connaissance en matière de rêves - d'autant que ses cauchemars ont amplifié - et tenter de donner une bonne fois pour toutes des réponses à toutes ses questions...
Publié le mardi 9 septembre 2014 à 17h13
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