Présentation de Coco king, un jeu pas fantastique mais presque...
Les singes crétins envahissent à coups de noix de coco les lapins crétins...
Voici une présentation critique de jeux qui ont traversé notre espace-temps, nos tables gravitationnelles, mais qui sont à la frontière du fantastique, mais pas complètement alors, on vous en parle simplement. Place à un jeu légèrement déjanté, Coco king de l'éditeur Gigamic.
Qui est le roi de la noix de coco ?
Dans la jungle, les singes s'ennuient alors ils se balancent des noix de coco sur la tronche, histoire de passer le temps et de rigoler un peu. Certains plus intelligents prennent des paniers et construisent une pyramide.
Un matériel en noix de coco chinoises.
Coco King est une grosse boîte qui renferme un matériel pour le moins surprenant, des singes qui catapultent des noix de coco, quatre plateaux de jeu, des gobelets en plastique (10 jaunes et 4 rouges) et douze cartes spéciales illustrées par Vincent Kim. Coco king déclenche une envie irrésistible de passer à l'acte.
Une p'tit noix de coco pour le goûter.
Le premier qui construit une pyramide de six gobelets gagne la partie. Chaque joueur prend un singe-catapulte, place une noix de coco et vise un des gobelets en jeu (positionnés au centre de la table). Chaque tir réussi (la noix de coco tombe dans un gobelet) fait gagner une précieuse coupe et ainsi on construit sa pyramide. Avec de l'adresse, on vole les coupes de ses adversaires si la noix de coco atterrit dedans. Il existe quelques cartes spéciales (tirer les yeux fermés, passer son tour...) qui pimentent la partie.
Les projectiles : les noix de coco.
C'est idiot mais c'est rigolo.
Coco king ne se distingue pas par des mécanismes alléchants et originaux. Son atout (et son unique) repose sur ces singes qui s'utilisent comme catapultes pour lancer des noix de coco. Le matériel amusant et plutôt sympathique donne envie de s'amuser. Après quelques essais, le résultat s'avère convaincant. Malgré le faible intérêt des mécanismes, les joueurs rient de bon cœur ou se concentrent afin de tenter un lancer intéressant (voler une coupe adverse ou tomber dans une coupe rouge qui autorise un second lancer). On ne se prend pas le chou et les cartes spéciales amènent un supplément d'ambiance en handicapant un joueur adverse proche de la victoire. L'essentiel demeure de passer un bon moment avec ses enfants, ses amis autour d'un jeu aux règles ultra accessibles. Après les lapins crétins, les singes crétins prennent le pouvoir.
En conclusion
Ne cherchez pas une profondeur ou une richesse ludique provenant de mécanismes rigoureux et inspirés, Coco king s'appuie sur un gadget connu, la catapulte. On balance des noix de coco dans des gobelets et on se marre. Malgré tout, la compétition est bien présente et on cherche parfois l'embrouille (si on parvient à piquer un gobelet adverse). Coco king, c'est une dose de bonne humeur et de rire. C'est le jeu crétin du moment.
Descriptif technique :
Auteur : Walter Schneider / Illustrateur : Vincent Kim
Éditeur : Gigamic / Genre : adresse
Âge : dès 6 ans / Nombre de joueurs : 2 à 4
Durée : 10 minutes / Sortie en boutique : Novembre 2014
Prix du jeu : environ 30 euros
Note du jeu : 8 /10
Publié le mardi 27 janvier 2015 à 06h00
Commentaires sur l'article
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