Prix de l'Imaginaire 2005: le palmarès
Pas de Grand Prix pour le fantastique
Marc Soulier, alias Ayerdahl, vient de remporter son quatrième prix – après l’Imaginaire en 1993, l’Ozone en 1998 et l’Eiffel en 1999 – après son thriller Tranparence. Ce spécialiste de la SF a quitté son domaine de prédilection, avec réussite il semble donc, pour celui du thriller contemporain. Mais il est dommage que ce prix, qui s’appelait jusqu’en 1992, le Grand Prix de la Science-Fiction Française, récompense une œuvre complètement en dehors du genre.
Et le fantastique dans tout cela ? Il s’en tire tout de même bien avec le meilleur roman étranger – Perdido Street Station, de China Miéville. Ce qui semble normal lorsque l’on voit le nombre d’honneurs qu’a récolté ce roman de SF qui conte l’histoire de Nouvelle-Crobuzon, une mégalopole habitée d’une myriade d’espèces et de machines originales. Il est en effet déjà détenteur du British Fantasy Award et du Arthur C. Clark.
Nathalie Le Gendre remporte le prix de la jeunesse avec son Mósa Wòsa, un roman de SF qui raconte l’histoire d’une terre post-apocalyptique ravagée par la sécheresse.
Voici, ci-dessous le palmarès complet :
Roman : Transparence, de Ayedahl
Roman étranger : Perdido Street Station, de China Miéville
Roman jeunesse : Mósa Wòsa, de Nathalie Le Gendre
Nouvelle : Serpentine, de Mélanie Fazi
Nouvelle étrangère : Sisyphe et l’Etranger (Bifrost n°34), de Paul Di Filippo
Prix Jacques Chambon (traduction) : Perdido Street Station
Illustrateur : L’art de Jean-Claude Forrest, de Philippe Lefèvre-Vakana
Essai : L’Histoire revisitée, de Eric B. Henriet
Publié le samedi 12 novembre 2005 à 13h53
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