J8 - festival de Saint Maxime
Blackaria, le retour du Galio

Pour cette septième journée du festival de Saint-Maxime, petite ville située au bord de la mer méditerranée, le programme fut sexy, sanglant et surtout très intéressant!

Le premier des films «Must love death », peut-être le plus classique et le moins intéressant de la journée, est un croisement entre  « Coup de foudre à Nothing Hill » et « Bienvenue au cottage ». Si « Must love death » est techniquement bien fait, et plutôt bien interprété, ce dernier rencontre quelques problèmes de rythme, et surtout, malgré l'idée de mélanger deux genres plutôt opposés, n'arrive jamais vraiment à sortir des sentiers battus. Reste au final un petit film sympathique avec un concept intéressant.

Le second film est une petite perle nous venant tout droit du Brésil  Encarnação do Demônio, présenté déjà lors de divers festivals. C'est la première fois qu'on y retrouve des sous-titres français, une belle manière aux anglophobes de pouvoir apprécier ce film aux séquences sanglantes très impressionnantes et graphiques ; mais aussi cauchemardesques pour ceux qui n'apprécient pas les petites bêtes. En revanche, il ne faudra pas oublier que le film se veut aussi sensuel, avec des femmes superbes, et des images qui font preuve d'une véritable composition artistique. Un gros coup de cœur qui est partagé par Nicolas L. dont vous pouvez déjà en lire une critique.

« Autopsy » fut ce qu'on peut appeler une belle surprise. En effet, il est de ce genre auquel on s'attend à peu, voir même à rien du tout ! "Erreur monumentale!" comme dirait notre ami Arnold Schwarzenegger. Le film possède au final une ambiance glauque extrêmement soignée, mais surtout il est de ceux, et grâce à quelques séquences morbides, bien plus impressionnant que n'importe quels « Saw ». Cerise sur le gâteau, Robert Patrick prouve encore une fois, et tellement bien, qu'il reste impeccable lorsqu'il est question de jouer les méchants de service.

Pour terminer la soirée, les spectateurs ont pu découvrir « Blackaria » petite production française de 70 minutes très influencée par Lucio Fulci et Brian De Palma. Ce film mérite largement d'être découvert tant la passion et le travail accompli se voit sur l'écran. La copie n'étant pas encore finalisée, je mettrais là en parenthèse l'aspect sonore des dialogues plutôt laborieux, pour faire l'éloge de l'image qui a été travaillée de manière incroyable. De plus, certaines séquences font preuve d'une maîtrise du découpage et du cadrage vraiment impressionnante qui laisse augurer le meilleur pour la suite.

La soirée de ce festival s'est terminée par un pot commun entre festivaliers et équipe du film de Blackaria, preuve d'une certaine convivialité et plaisir de partager une passion commune, celle du cinéma de genre ! Un cinéma, qui on l'espère, arrivera un jour à s'imposer un peu plus en France ; autant côté estime que public. En attendant, les différents festivals et associations continueront, pour notre plus grand plaisir, d'être là pour se faire écho des diverses productions qui sans eux resteraient dans l'ombre.

 

L'équipe du film Blackaria

Auteur : Richard B.
Publié le vendredi 30 octobre 2009 à 15h11

Diaporama photo : Blackaria [2010]

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