Bifff 2010 : Une âme qui n'est pas à vendre et quelques massacres!
Sophie Barthes et Uwe Boll animent cette journée du Bifff.

Aujourd'hui le festival s'est ouvert avec The Bone Man de Wolfgang Murnberger. Le film fut suivit d'Ingrid de Edouard Cortes. Enfin, l''après-midi c'est terminé sur Kanikosen de Sabu. Nous n'avons hélas pu assister aux projections de ces trois films, notre planning étant occupé à effectuer quelques interviews ou préparer quelques unes à venir. Nous avons eu cependant quelques échos sur Ingrid qui, parait-il, commencerait vraiment bien sur les quarante premières minutes, mais s'essoufflerait par la suite.

L'évènement de cette journée, a été  Ames en stock (Cold Souls) de Sophie Barthes. Le film est un voyage factuel mais fortement amusant à travers l'âme d'un Paul Giamatti complètement tourmenté. Le film de Sophie Barthes surprend et enthousiasme, même si on pourra repprocher au film un léger essoufflement de rythme vers la fin.


Sophie Barthes la réalisatrice de Ames en stock (Cold Souls)

Pour la suite, Uwe Boll est de retour, après Postal et Stoïc, le réalisateur revient à Bruxelles pour la cinquième fois (il a enfin trouvé un festival où on l'aime) pour présenter son Rampage. Rampage tourne autour de l'histoire d'un jeune homme, Bill, qui vit encore chez ses parents et qui décide soudainement, un matin, de faire un véritable carnage dans sa ville. Ce film aux allures de "shoot'em up" cache avec un certain cynisme et humour noir la réponse d'Uwe Boll à la surpopulation et à la crise financière. Sur le papier, nous avons là un film épatant qui mélange habilement fusillade, sujet de société, humour, et surtout une conclusion plutôt surprenante et habile. Sur l'écran, le film suit, comme dit plus haut, le côté "documentaire" avec caméra à l'épaule. Le problème c'est que sur la durée,  cela fini plus par agacer que convaincre, la caméra tremble en permanence, et cela casse toute tentative de construction d'ambiance. Bref si Rampage aurait pu être le chef-d'oeuvre d'Uwe Boll, il est au final qu'un film intéressant, mais aussi très pénible dans sa façon d'être filmé. Vincent, quant à lui, à quitté la salle au bout de trente minute, excédé par des dialogues pauvres totalement improvisé et une mise en scène qu'il a jugé tout simplement insupportable.


Uwe Boll de retour au Bifff

Pour terminer la journée nous avons assisté à la projection de Reykjavik Whale Watching Massacre (nous sommes d'accord le titre est imprononçable). Ce film Islandais, réalisé par Julius Kemp, est tous simplement un bon petit délire sanglant à ne pas trop prendre aux sérieux. Dans  Reykjavik Whale Watching Massacre il est question d'un petit groupe de tourristes, amis de la nature, désirant prendre le large pour contempler des baleines. À la place d'y trouver des baleines, ils vont y trouver un cargo avec à son bord une famille de dégénéré. Les répliques sont vraiment drôles, et ce film reste pour le coup totalement fait pour une salle bon délire comme il y a au Bifff. Bref, un petit plaisir pour nos penchant sadique et notre humour noir.



Kevin Ko le réalisateur d'Invitation Only

Auteur : Richard B.
Publié le mercredi 14 avril 2010 à 10h38

Diaporama photo : Ames en stock [2010]

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