Critique Le Seigneur maudit #1 [2020]
Avis critique rédigé par Nathalie Z. le lundi 19 octobre 2020 à 09h00
Aventure sanglante dans un Japon médiéval empli de magie
Le Seigneur maudit est le premier tome de la saga médiévale fantastique japonaise, La Lame et le Sang. Centrée sur le personnage de Takeshi et de son sabre rouge avide de mort, cette saga offre des scènes de combat époustouflantes et une ambiance à la légende des cinq anneaux comme on les aime. Ce premier volet est paru aux éditions Ogmios qui nous avait déjà ravi avec le conte horrifique de Romain d'Huissier, Seppuku.
Takeshi armé de son sabre bien trop long et à la lueur rougeâtre parcourt le Japon et loue ses services de mercenaire. Un jour, il croise l’homme qui a étudié avec lui auprès d’un vieux maître en arts martiaux. Ce guerrier Akira vient d’accepter un contrat et de comprendre que seul il ne pourrait le remplir. Le danger évident encouru par cet ami d’enfance finit par convaincre notre héros de l’accompagner dans sa quête. Akira est en effet chargé de la protection d’une jeune femme noble, Mariko. La gamine hautaine et déterminée veut rentrer sur son domaine réclamer son dû. D’après ses dires, elle serait l’héritière légitime de terres saisies par son oncle. Une marque sur sa peau serait la preuve. Mais Akira et Takeshi savent que cela ne suffira pas et qu’il faudra se battre.
Le chemin ne se déroule bien sûr pas sans accroc et le groupe s’agrandit. Uemo un jeune garçon de ferme devient l’apprenti d’Akira et Murazaki une femme dont Takeshi a partagé le passé se joint à eux. Elle a un lien particulier aux esprits et dresse des murs de terre magiques. Mariko de son côté semble aussi avoir quelques compétences inattendues. Ces nouveaux alliés seront bien peu face à la menace qui les attend.
L’homme qui détient le pouvoir sur les terres de Mariko est un seigneur ambitieux qui est en train de lever une armée de plusieurs milliers de soldats pour défaire l’Empereur. Ses troupes sont très particulières : à l’aide d’un orbe transmis dans la famille de Mariko, il est capable de fusionner des guerriers avec des arbres, obtenant ainsi des combattants de trois mètres de haut, quasi indestructibles, même aux flammes des flèches.
La confrontation sera terrible…
Epique, violent, ce roman offre des scènes d’action et de combats impressionnantes. Le roman se centre surtout sur le personnage de Takeshi dont on découvre via des flashbacks des éléments du passé, et sur le mystère autour de son sabre avide de sang. Cee personnage est complexe et intéressant : sa relation à son ami d’enfance est bien travaillé, on attend sur le tome 2 plus d’interaction avec la prêtresse.
Si la fin offre un twist, il ne surprendra pas vraiment. Le final reste assez exceptionnel et un épilogue promet un tome deux particulièrement violent également. Certains passage du roman sont un peu verbeux et cassent le rythme mais ce premier volet est prometteur d’une trilogie à l’ambiance immersive réussie. Ce Japon médiéval fantastique qui a émergé de l’imagination de Julien Schneider est prometteur !
A noter un choix de police d’écriture très petit qui m’a gêné sur les lectures tardives et sous luminosité réduite.
La conclusion de Nathalie Z. à propos du Roman : Le Seigneur maudit #1 [2020]
Un sabre avide de sang, un guerrier impitoyable, une jeune femme à protéger, un seigneur au pouvoir étrange. Voici les ingrédients classiques mais efficaces de ce roman de fantasy japonisante, violent et rythmé. Julien Schneider se lance dans une trilogie d’aventures et de combats, La Lame et le Sang, qui ravira les fans de ce genre. Ce premier volet est édité chez Ogmios.
On a aimé
- L'ambiance fantasy japonisante
- La place de la magie
- Le personnage de Takeshi
- Le mystère autour du sabre
On a moins bien aimé
- La police d'écriture un peu petite
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