Critique Elévation 1 #3 [1989]

Avis critique rédigé par Manu B. le lundi 27 février 2006 à 00h53

Le space opera dans sa plus pure tradition !

"Qu'il est étrange qu'un simple mot, en soi insignifiant, puisse prendre une telle importance!..."
Les chiens fous de la galaxie sont de retour. En effet, les seuls êtres sapiens de la galaxie sans race patronne sont encore au centre d'une tourmente. Décidément. Garth est une planète que les hommes et leurs neochimpanzés ont colonisée. Or il se trouve que cette planète a une secret, ou plutôt une légende que l'on raconte: une race d'êtres parmi les plus anciennes races de l'univers y serait cachée. Cette rumeur est venue jusqu'aux oreilles (ou autres selon les races) des Galactiques, que la fuite du Streaker a rendu furieux. Les flottes s'approchent rapidement...
Elévation. David Brin, dont le Marée stellaire avait été récompensé par plusieurs prix, continue son petit bonhomme de chemin, dans le même univers, avec la suite immédiate de ce roman. Cette fois-ci, l'action se passe sur la planète Garth, lieu propice pour l'auteur de développer son idée d'élévation des races, déjà abordée dans Marée stellaire. Ce qui est intéressant dans ce roman est la relation qu'entretiennent ces humains avec leurs races vassales. Il faut se souvenir que les Hommes sont, de mémoire galactique, les seuls à s'être élevés sans race patronne. Parfois maladroits, parfois avec un excès d'égalitarisme, ils choquent les Galactiques. Mais ce qu'ils retiennent, c'est que face à ces armadas de vaisseaux Galactiques, il va falloir se serrer les coudes, car leurs partisans parmi les Galactiques ne seront peut-être pas suffisants pour éviter leur extermination...
Encore les extra-terrestres. Un fois encore, l'auteur décrit avec brio, tout un tas de races extra terrestres aussi exotiques les unes que les autres. C'est avec plaisir qu'on découvre ces entités, dont la plausibilité est étonnante. Peut-être cela deviendra-t-il un poil caricatural dans la suite d'Elévation, mais on sent que l'auteur s'est amusé à inventer des races de tous poils et toutes plumes ! L'environnement de ces êtres est du mieux possible en adéquation avec leurs caractéristiques physiques.
Et au milieu coule encore la naïveté des hommes, qui, décidément n'ont pas de chance, ou plutôt trop de chance, puisqu'ils sont encore tombés sur un trésor potentiel inestimable que tous les Galactiques désirent ardemment...

La conclusion de à propos du Roman : Elévation 1 #3 [1989]

Auteur Manu B.
85

Cette première partie d'Elevation tient ses promesses, à savoir qu'elle continue dans le sillage de Marée Stellaire avec brio. L'intérêt ne faiblit pas.
Prix Hugo en 1988 Prix Locus en 1988.

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