Critique Le Rival #2 [2006]

Avis critique rédigé par Richard B. le vendredi 23 juin 2006 à 06h25

Aventures et dépaysement !

Nous sommes en 1825. Cinq jeunes gens ont été recrutés par l’organisation Alcibiale parce qu’ils possédaient des aptitudes hors normes. Ils doivent trouver un trésor pour le compte de la couronne britannique. Mais voilà, un homme du nom de Edinger est lui aussi intéressé par le trésor.
En ouvrant ladite bande dessinée, dès le départ je fus transporté par l’idée de voyages exotiques, d’aventures, et de phénomènes avancés pour l’époque façon Jules Verne. Dès le départ je fus conditionné à me dire que tout été là pour arpenter un grand moment de lecture. Et ce fut presque le cas. Denis-Pierre Filippi n’était pas loin de faire mouche. Mais voilà, le voilier a eu du mal à prendre le large, et me faire évader. Pour causes : le scénariste n’arrive pas toujours à garder une cohésion ou une clarté dans l’ensemble. Il ne fut pas rare, que rentré dans l’histoire, je m’arrête net pour me demander si je n’avais pas sauté un passage. J’eu beau retourner les pages, non, rien à faire, je passé bien d’un point à un autre sans vraiment cernée le pourquoi j’avais été conduit là. Cette impression va se répéter 2 ou 3 fois, et à chaque fois, coupera nette la progression à l’intrusion dans l’aventure. Cela est d’autant plus dommage que l’idée d’ensemble est vraiment sympathique et que l’aventure est bien à portée de mains.


Comme je disais plus haut, dès l’ouverture de la bande dessinée, j’ai pourtant eu une attirance. Cela est dû au dessin de Éric Liberge. Dessin et couleur. Le travail graphique de Liberge et somptueux. Il est clair et pourtant très riche en détail. Le dessinateur en plus n’a pas peur des décors, il en fait même sa force première. Et il n’est pas rare de bloquer sur une case pour admirer le travail et le souci de l’enrichissement qu’il a pu y apporter. Là où Liberge a parfois plus de mal, c’est sur les visages, il m’est arrivé parfois de confondre lors de l’aventure une ou deux personnes. Mais globalement c’est vraiment somptueux, en particulier les batailles navales qui sont – n’ayons pas peur du mot – magnifiques ! ou encore, vers la fin, situant une séquence avec des indigènes. Un passage très fort et macabre !

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Le Rival #2 [2006]

Auteur Richard B.
65

Au final, un album qui aurait pu être indispensable, mais qui avec quelques petites bavures de rythmes scénaristiques l’empêche de rejoindre les grandes bandes dessinées. Le dessin de Liberge lui est globalement beau et il vous immergera dans ce monde inspiré d’une touche de Jules Verne. Un bon moment qui aurait pu être encore meilleur.

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