Critique Dororo
Avis critique rédigé par Lionel B. le mercredi 15 août 2007 à 14h53
Tezuka in live
Tout comme c’est le cas chez nos amis d’outre-atlantique avec les comics, les adaptation de mangas se font de plus en plus nombreuses au Japon. Parmi celles-ci, il existe des films réussis (tels que Death Note, Shinobi, Ichi the Killer) mais également des films moins convainquant (dont Devilman est le parfait exemple). Aussi peut-on s’interroger sur la qualité de l’adaptation d’une des œuvres phares de Osamu Tezuka (le papa de Astro le petit robot).
Paru au Japon pour la première fois en 1967, le manga Dororo ne fut publié en France qu’en 2006 chez Delcourt. En 1969, Dororo se voit adapter en un dessin animé de 26 épisodes de 25 minutes réalisé par Gisaburô Sugii (Lupin III - Le Secret du Twilight Gemini, Street Fighter II Le Film) et en 2007 sort au pays du Soleil Levant l’adaptation live dirigée par Akihiko Shiota, un réalisateur peu connu en dehors du Japon.
Pas le temps de s’ennuyer tout au long de ce film. L’action est ainsi omniprésente et donne lieu à des combats parfaitement chorégraphiés dans lesquels notre héro utilise des techniques hors du commun face à des adversaires surnaturels. L’ensemble est accompagné de quelques pointes d’humour dans un style très proche du manga et qui viennent apporter un peu de gaieté dans ce film au fond assez lugubre. Lugubre puisqu’au travers de ce long métrage se trouve un thème récurent chez le célèbre mangaka : la condition humaine. En effet, il est ici traité de problèmes tels que l’intolérance, la soif de pouvoir ou bien encore la vengeance.
Pour rendre vivante une histoire telle que celle-ci, le jeu d’acteur doit être à la hauteur, ce qui est le cas dans Dororo dans lequel Satoshi Tsumabuki (Lorelei) incarne à la perfection Hyakkimaru et Kou Shibasaki (Battle Royale, La mort en ligne) fait une parfaite Dororo en créant une ambiguïté sur le sexe du personnage. A noter également l’apparition de la célèbre chanteuse nippone Anna Tsuchiya (qui tenait le haut de l’affiche dans Kamikaze Girl au côté de la très belle Kyôko Fukada).
La conclusion de Lionel B. à propos du Film : Dororo
Premier film d’une trilogie annoncée, Dororo s’avère être une bonne adaptation du manga de Tezuka. Il s’agit avant tout d’un bluckbuster à la japonaise où l’humour se mêle habilement à l’action tout en évoquant des problèmes récurrents liés à la condition de l’homme. Dommage cependant que les effets spéciaux ne soient pas toujours à la hauteur.
On a aimé
- - Du Tezuka en live
- - On ne s’ennui pas
- - De belles images
- - Un humour très manga
On a moins bien aimé
- - Les effets spéciaux sont parfois risibles
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